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mercredi 29 juillet 2009

L’Yonne.

Nous sommes enfin partis de St-Mammès. L’escale y est agréable, la capitaine du port charmante, mais les douches ne fonctionnent pas bien, sont peu pratiques et on peut passer tout un week-end sans toilettes disponibles pour cause de disfonctionnement du code…

Nous avons résolu notre problème électrique temporairement. Que je vous dise :
Nous avions cette boîte bleue dans la soute qui est un peu magique. Quand le bateau est branché sur la prise du quai, la boîte utilise l’électricité du quai. Quand on ne s’en sert pas, elle utilise cette électricité pour charger les batteries. Quand on a besoin d’un surcroît de puissance, pour la cuisine par exemple, la magicienne va chercher de l’aide dans les batteries, etc. Ça s’appelle paraît-il un chargeur-inverteur. De marque Victron.

Eh ! bien, la magicienne fait la grève des bras croisés. Exactement, le côté chargeur ne charge plus ! Bon, je vous la fais courte : le plus simple fut de la démonter et de l’envoyer à l’usine. Nous attendons un devis (attendre un devis au mois d’août !…). En attendant, notre autre magicien, Dominique (si vous cherchez un électricien compétent et serviable, demandez-moi) nous a fait un système qui permet de profiter des batteries et, amarrés, du quai. La différence pou ceux qui n’ont pas suivi : avant nous avions en permanence du 220 V (frigo, chauffe-eau…), maintenant nous n’avons du 220V que si nous sommes branchés à quai ou si nous faisons tourner le générateur Honda.
Voilà, vous savez tout (tout ce que j’ai compris, au moins !).

Étape très courte : St-Mammès / Montereau-Fault-Yonne : 14 km. Ça nous permettra demain de faire une escale plus longue, jusqu’à Sens.


À Montereau, Fabi vous recommande le musée de la faïence. De très belles pièces à admirer.

Nous avons donc quitté la Syonne, enfin la « Seine » après Montereau. La vraie Seine, la Seine toute seule, la Seine intègre, la Seine en elle-même enfin, commence à sa source et s’arrête ici. Vous ne comprenez pas ? Eh ! bien, regardez ! Sur une photo du confluent, le pont le plus long est bien celui de droite qui enjambe l’Yonne : une arche de plus. Or, la coutume veut que l’affluent soit la plus petite des deux rivières qui se rencontrent et qui prennent ensuite le nom de la plus grande. Donc la Seine devrait s’appeler l’Yonne. CQFD.



La Seine et l'Yonne

dimanche 26 juillet 2009

De la culture, enfin !

Non, non, non, nous ne passons pas notre temps les mains dans le cambouis, le nez dans le gaz-oil, le tournevis dans les prises, le balai sur le pont, etc. Parfois aussi nous profitons des bonnes choses avec le sentiment de les avoir bien méritées. Et c'est encore meilleur quand ce n'est pas prévu !

L'autre jour, nous promenant avec Estelle et Pierre dans Moret/Loing, Fabi remarque une affiche : concert d'orgue par Matthieu Magnuszewski. Ah ! Quel dommage, nous serons partis !… Et c'est vrai que les orgues de Moret sont particulières, du XVI° s. bien restaurées et curieusement bâties sur le flanc sud de l'église duXIV°. Il y avait des pièces de Louis Couperin, de François Roberday, Jehan Titelouze, Jan Pieterszoon Sweelinck et Georg Muffat et l'inévitable (et heureusement) J.-S. B. (Ces détails étant donnés pour faire plus authentique). Tant pis : nous partons demain.

Vous le savez, nous ne sommes pas partis et nous avons pu profiter d'un très bon concert, très intéressant, bien joué sur un orgue original. Un régal. Et ce matin, autre cadeau : le marché sur le quai !


Ivanka, le nez dans les pêches !


L'orgue de Moret. L'artiste a peu de place !
Le flou de la photo vient de mon Nokia (pub gratuite !)



Quelques belles maisons


Un beau panorama, quelques bâtiments historiques, mais un office du tourisme fermé,
un dimanche fin juillet ! Bienvenue les touristes !…


samedi 25 juillet 2009

Mouais… (25 juillet)

À Saint-Mammès

Peut-être que je n'aurais pas dû. Peut-être que quand on navigue, même si c'est sur des rivière calmes et dignes comme l'est la Seine, on devrait faire toujours une restriction mentale - ou écrite - quand on affirme : « Demain, départ. » Peut-être qu'il faudrait toujours ajouter à cette sorte de prévision optimiste : Inch'Allah !…

Parce que nous ne sommes pas partis…

Un quart d'heure aavant l'heure prévue de départ, le courant s'est coupé. Après vérifications diverses, il semble bien que ce soit cette boîte bleue à fond de cale, un convertisseur-onduleur VICTRON qui n'accepte plus l'électricité du quai. Problème : plus moyen de recharger nos batteries quand nous sommes à quai, plus moyen de les charger avec le générateur portatif et comme nous ne savons pas si la réparation faite par notre électricien va tenir, nous ne sommes pas certains de pouvoir le charger avec le moteur tournant… Comme, de plus, le représentant de cette marque, VICTRON, est juste en face, de l'autre côté de la Seine. Nous décidons de ne pas partir. Vous l'aurez remarqué : c'est le week-end…

il est venu !

Il est venu, l'électricien !
Il est arrivé l'homme de l'art !
Il a regardé, il a écouté
Puis il a dit d'une voix grave :
Ce n'est rien, nous allons arranger ça.
Et il l'a fait !…
Ah ! c'est beau la technique !…

Donc ce n'était pas grand-chose, une histoire de poulie qui ne s'accordait pas avec une autre poulie et quand deux poulies se regardent en chien de faïence… ça fait du dégât !…

Maintenant, tout est réparé. Espérons que cela tienne !

Nous sommes restés encore aujourd'hui à St-Mammès car deux amis sont venus nous voir. Estelle et Pierre. Deux artistes, chacun dans son genre, mais quel talent ! Après déjeuner nous sommes allés à Moret-sur-Loing, rendu célèbre par Sisley et nous sommes revenus (tout ça à pied) à temps pour prendre les premières gouttes de notre orage quotidien du soir !… Ça en devient monotone.

Demain, départ.

mercredi 22 juillet 2009

Attente


Panorama de Saint-Mammès. Si l'eau vous paraît un peu impressionniste c'est que Sisley a vécu ici pendant quatorze ans (et que mon téléphone est… d'abord un téléphone !). Nous sommes ici en attente d'un électricien.
Saint-Mammès, grand centre fluvial, a connu son heure de gloire. Aujourd'hui, le village est calme, mais la circulation sur la Seine est encore étonnante, suivant les heures. On peut rester trois heures de suite sans voir personne et, soudain, c'est le défilé des mammouths ! Les automoteurs peuvent avoir ici jusqu'à 90 m de long et huit m de large. Et je ne vous parle pas des barges poussées qui, par paires et jusqu'à trois de file, sont très impressionnantes.

Dès que j'aurai retrouvé une carte mémoire pour l'appareil photo, j'essaierai d'en prendre quelques-unes pour vous donner une idée des conditions dans lesquelles nous naviguons ! ;-)

En attendant, j'ai pris quelques photos avec mon téléphone. Bon, c'est mieux que rien, non ? Et j'ai trouvé en mémoire cette photo d'une belle prise d'un silure par un de nos voisins de Poincy. Ah ? on avait oublié de vous le dire ? Eh ! bien, oui, nos voisins étaient pirates !… enfin, pas tous…

L'électricien a promis de passer nous voir. Après le travail. Un jour...

dimanche 19 juillet 2009

Melun

Nous avons passé la nuit près d'une écluse, en pleine nature. Agréable.
En route, le moteur recharge nos batteries. Là, il ne veut plus le faire. Aïe !
Nous continuons jusqu'à Melun.
C'est dimanche.
Demain nous chercherons un mécanicien ou un électricien qui saura nous éclairer sur nos problèmes de chargeur.
Melun ressemble à Paris. Une île pointue, une rive gauche, une rive droite. Comme Paris, sur la carte.

samedi 18 juillet 2009

La Syonne, enfin !

Vous allez vous dire : comment ? Ils ne sont pas encore blasés à passer d'une rivière à une autre !… Eh ! bien, non.

Entrer dans une nouvelle voie d'eau c'est comme atteindre un but, arriver à Compostelle, marcher sur la Lune… c'est-à-dire un but illusoire qui ne sert qu'à continuer à avancer.

Nous sommes descendus le long de la Marne impassible, embouqué le canal de Chelles, pénétré le tunnel de Saint-Maur, poireauté en se faisant un peu peur, à cause du vent, devant l'avant-dernière écluse de la Marne (Saint-Maur toujours) pour découvrir enfin la Cité interdite !

En effet au confluent de la Marne et de la Seine comme on appelle le fleuve qui traverse Paris, trône un immense palais de style chinois qui nous fait douter d'avoir suivi la bonne route !

Nous avons commencé à remonter cette soi-disante Seine qui, vous le savez, devrait s'appeler l'Yonne, mais nous verrons cela plus tard. Et après quelques kilomètres, fourbus, nous nous sommes arrêtés au quai d'attente de l'écluse d'Ablon-sur-Seine.

Sur Seine ! mais oui, je vous le confirme, nous y sommes !
(désolé appareil photo toujours en panne).

jeudi 16 juillet 2009

Du réchauffé.


Voilà, nous sommes enfin partis. À l’heure prévue, ou presque. Nous devions partir le 15 juillet. Mais nous étions bien à Poincy. Nous nous y sommes fait un ami, Jean-Michel, aussi serviable que souriant et agréable. Alors, pour nous préparer à un rythme en harmonie avec la saison estivale, nous avons pris un jour de plus.

Et ce matin nous sommes partis. Tout c’est bien passé. Nous avons repris l’écluse de Meaux pour pénétrer dans le canal de dérivation, Nous sommes repassés devant cette halte fluviale du canal latéral au Grand-Morin qui fait toujours l’en-tête du blog, jusqu’à deux écluses séparées par un court tunnel. Puis de nouveau la Marne jusqu’à Lagny où nous nous étions déjà arrêtés la dernière fois.

Je vous le dis, c’est tout du réchauffé ! Mais à partir de demain, ce sera de nouveau l’aventure. En parlant de réchauffé, vous avez eu chaud aujourd’hui ? Nous aussi. Alors, cet après-midi, farniente !

Problèmes d’appareil photos, alors, pour illustrer ce jour, quelques photos prises les derniers jours à Poincy.

Des poussins d'eau pas farouches. Forcément, leur mère les nourrit avec notre pain !

Non, ce n'est pas pour la pluie, mais pour le vent. En mer ça s'appelle un spinnaker !… et ça marche !


Jean-Michel et Pierre en plein travail. Mais la vedette, c'est le chien !

De l'intérêt des toiles d'araignée.


samedi 11 juillet 2009

Quelques nouvelles

La pompe est réparée et nous pouvons de nouveau prendre une douche ou aller aux toilettes à bord : le luxe ! Le moteur a aussi été vidangé (une première pour le mécano du bord qui en est très fier !). Le bateau est propre.
Le mousse est heureux : balai d'un main, seau de l'autre,
elle a encore le temps de faire coucou aux passants de hasard !


Ce petit port de Poincy, le cercle nautique, est un endroit très calme, entouré de verduren et seuls quelques avions qui atterrissent à Roissy troublent le calme des soirs. On découvre alors avec surprise que la Dordogne n'est pas la seule à être verte les soirs d'été !

L'heure du départ approche. Ce sera certainement le 15 juillet.

mardi 7 juillet 2009

Bourrichounou


Le Cercle nautique de Poincy


Le voilà baptisé notre cochon sauvage !
Bourrichounou est revenu : il adore les nénufars décidément ; à tel point qu'en tentant d'attraper cette feuille, là-bas, bien verte et appétissante, fraîche et croquante sans doute, plouf !… il est tombé à l'eau.
Désolé, mais on ne peut pas avoir l'appareil photo sous la main constamment. Donc, imaginez !… Voici avant :

et voici après :



Aujourd'hui Pierre, à l'aviron, a fait le tour de l'île qui nous sépare du lit principal de la Marne. Un héron s'est laissé approché, un peu… Il ne faut pas grand chose pour éclairer une journée…



Et grâce à l'équipage toujours aussi vaillant, Ivanka est enfin propre, débarrassée des nuées de moucherons piégés par les toiles d'araignées pendant deux mois.



La pompe à …
La pompe à… eaux sales récalcitre… démontage… genoux pliés, les pieds en l'air (donc : la tête en bas)… décoincer cinq tuyaux, éviter au maximum que l'eau sale tombe à fond de cale (car il faudra l'assécher en suite)… démontage de la boîte noire, essai de la pompe elle-même… morte. Il faut la changer.
Les vacances commencent.

vendredi 3 juillet 2009

2 juillet - Le retour.

Bonjour !
Faisons court : nous sommes revenus sur Ivanka.

La chaleur. C'est de ça que nous nous souviendrons sans doute en pensant à ce premier jour. Le train n'était pas complet (c'est demain la foule) mais l'air trop lourd nous donnait à lui seul l'impression d'être serrés dans un métro aux heures de pointe !…
Petit cadeau à l'arrivée, cinq minutes après avoir retrouvé Ivanka couverte de toiles d'araignées où meurent des centaines de moustiques, : un marcassin gourmand !
Nous ne nous somems pas couchés tard...

Il n'a pas encore de nom, mais ça ne saurait tarder…
groin-groin ? Pousse-du-groin ? …
Il semble apprécier les nénufars : nous le reverrons !