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mardi 25 avril 2017

retour

Voilà. Des obligations professionnelles – ça fait sérieux – nous ont obligés à rentrer à la maison. l'Ivanka n'a pas changé de place, mais qu'importe. Un écrivain a bien écrit Voyage autour de ma chambre !…
Notre plus belle découverte fut sans doute le Louvre-Lens. Pour vous donner une idée de sa taille, voici une vidéo de 20 secondes :


Nous comptons retourner à bord début juillet. À bientôt.

samedi 15 avril 2017

Ça y est !

Voilà, c’est fait. L’Ivanka a reçu sa nouvelle jupe. Une belle couleur crème, claire, chaude et fraîche en même temps lorsque les rayons du soleil printanier la frappe. 

La coque repeinte en partie et la nouvelle bâche.
Sur la photo, on ne voit pas les reprises de peinture ni les plis de la bâche !

Elle ne « tombe » pas aussi bien que la précédente et fait des plis plus ou moins gracieux ici ou là. Mais j’ai remarqué que c’est le cas de toutes les bâches qui ont été refaites sur les bateaux : les nouvelles ne tombent jamais parfaitement. Si quelqu’un peut m’expliquer pourquoi…

Sinon, je rassure tout le monde : le climat a reprit ses droits et oui, il fait moins chaud ici que dans le Sud-Ouest. Mais nous avons eu un beau soleil jusqu’à aujourd’hui 15 avril  où il est tombé quelques gouttes.

Un ciel clair permet de belles photos.

Profitant de la voiture de la voisine, je suis allé faire vérifier ma batterie de démarrage et, comme je le craignais, elle est morte. Comme ce n’est pas drôle de mourir tout seul, est mort aussi le chargeur automatique sensé l’entretenir en état. 

Donc, pour résumer : avec sa bâche toute neuve, sa coque repeinte là où il fallait, son nouveau chargeur automatique et sa batterie de démarrage neuve, l’Ivanka est prête à repartir. Reste plus qu’à attendre pour voir dans quel état sera le matelot en juillet. 

Mais ce n’est pas parce que nous ne bougeons pas qu’il ne se passe rien. Figurez-vous que la semaine dernière, deux gamins (15 et 16 ans) s’ennuyant au foyer vinrent au bord du canal pour s’amuser un peu. Jouant avec des allumettes, ils mettent le feu à un aérosol qui met le feu à une vieille couette abandonnée par un sans abri sous le pont Villars, couette qui enflamme un transfo de l’EDF tout proche, lequel transfo explose et provoque quelque avarie dans la structure du pont, notamment des câbles de renfort… Ça s’appelle avoir gagné sa journée… 

LA VNF s'active autour du pont accidenté.


En attendant, les péniches de commerce furent arrêtées et on imagine le coût que ce retard va leur occasionner. Le trafic a repris au bout d’une semaine, mais le pont restera fermé à la circulation pendant plusieurs mois, ce qui n’améliorera pas une circulation en ville déjà pléthorique. 

mardi 4 avril 2017

On n’y est pour rien, mais c'est drôlement chouette !

Promis, juré, croix de bois croix de fer, on n’y est pour rien s’il fait plus beau et plus chaud ici, à Valenciennes, dans les Hauts de France, presqu’en Belgique, – presqu’au Pôle Nord, quoi – qu’en Dordogne d’où nous venons.
On n’y est pour rien, mais c’est comme ça. Oh ! bien sûr, le thermomètre va se rattraper, là en bas, et bientôt il fera meilleur qu’ici, mais en attendant…
En attendant, on en profite. 
Hier nous avons joué les touristes. Valenciennes – Lens, une heure de train : pourquoi se priver ? Et pourquoi Lens ? Mais pour le Louvre, bien sûr !…

Pour y aller en train, on peut prendre le forfait SNCF. Si on n’a pas de carte de réduction, ça vous fait le billet de train à 50% de réduction et vous gagnez 2 € sur le prix d’entrée des expositions temporaires du musée. Mais, malgré ce qu’on vous dit à la gare,  ça ne vous fait rien gagner sur la navette gare-musée, qui est gratuite, ni sur l’entrée du musée, qui n’est pas payante !

Cela dit, ça vaut le déplacement. Le bâtiment du musée lui-même est fonctionnel et disons que la recherche d’un design innovant fut réduite au maximum. Mais l’intérieur est parfait. Les expos temporaires ont plus ou moins d’intérêt (laissées au goût et au jugement de chacun), mais la « Galerie du temps » est une vraie réussite. 



Déjà, le premier coup d’œil est époustouflant. Encore plus que la « galerie de l’évolution » au musée d’histoire naturelle, à Paris, parce que moins chargée (avis de Pierre. Fabi préfère Paris). La photo ci-dessus ne donne qu’une faible idée de l’impression d’immensité qu’on éprouve en la découvrant.  Des débuts de l’écriture (± 3500 avant notre ère) jusqu’au XIXe siècle, on papillonne à son gré et à sa vitesse entre les œuvres et c’est très agréable. On y voit de très belles choses, vraiment. 

Hélas ! que ce soit dans l’ancien Louvre ou dans le nouveau, la solitude du gardien de musée est toujours aussi poignante…

Nous avons appréciée aussi les mosaïques qui décorent la gare de Lens. Elles sont très années trente. Très chouettes.

Mais qu’est-ce que c’est fatigant de jouer aux touristes ! 


Tout à l’heure, M. Blas (des bâches Blas…) doit venir récupérer notre vieille toile pour prendre, je suppose, les dernières mesures de fignolage. Alors, avant que tout cela disparaisse, voici une dernière vue de notre endroit préféré de l’Ivanka, avant changement.