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dimanche 25 août 2013

Sont-ils tous comme ça ?

Nous venons de la faire connaissance de Trish et Graham, un couple de Nouvelle-Zélande, dont nous suivons le bateau Go Kiwi  depuis Toul. Ils nous ont gentiment proposé d’aller manger ensemble dans une pizzeria, ce que nos fîmes hier, samedi.

Nous avions remarqué leur bateau à Toul et les avons retrouvés un peu plus tard à Ligny-en-Barrois quand nous avons tenté de nous insinuer dans la place restant derrière eux le long du quai. Hélas ! il manquait trois millimètres (plus ou moins !) ; Graham m’a calmement fait remarquer que ça n’allait pas et nous avons changé de place. Je ne suis pas certain qu’un autre aurait été aussi calme.

Les revoilà à Châlons. Quelqu’un m’avait dit qu’ils avaient vécu à Chicago, je suis donc allé leur en parler et nous avons échangé quelques souvenirs.

Le Go Kiwi. 

J'ai profité du seul rayon de soleil de la journée pour prendre la photo !


Agréable soirée autour de pizzas appétissantes. Ce sont aussi de grands cyclotouristes. À les écouter, on a l'impression qu'ils connaissent la France mieux que nous !

En me couchant hier soir, je pensais à nos amis Bruce et Catherine, rencontrés à Cergy puis retrouvés à Migennes et je me posais la question : les Néo-Zélandais sont-ils tous charmants, agréables et gentils ?

… La généralisation étant mère de la xénophobie idiote et - pire encore - du racisme imbécile, la réponse est sans doute : non ! Mais c'est difficile à croire ! ;-)

Bonne route les Kiwis !
et à bientôt.

Coucher de soleil à Châlons-en-Champagne.


Demain, nous prenons le train à 08 h 00, abandonnant l'Ivanka pour un mois. Mais nous reviendrons et vous en serez avertis !
Au revoir !

vendredi 23 août 2013

Comment nous sommes restés quand même à Châlons-en-Champagne.

     Suivant les conseils de nombreux plaisanciers, nous avions téléphoné à la halte fluviale de Châlons-en-Champagne en leur demandant si nous pouvions y laisser l’Ivanka un mois. Oui, oui, après quinze jours c’est du ressort des VNF (Voies Navigables de France), mais pas de problème, on vous attend.
     Nous y sommes donc. Halte spacieuse, bien équipée, accueil sympathique, ville d’abord très agréable, nous avons déjà dit tout cela. Après quelques jours, je demande au responsable du port, par acquit de conscience, si tout va bien côté VNF et je découvre que c’est à moi de m’en occuper. Je m’en occupe et découvre que VNF ne veut plus que des bateaux stationnent le long de ses quais pendant plus d’une semaine (il y aurait eu des problèmes…). Je me retourne donc vers le responsable du port qui m’apprend que la politique de la ville c’est de considérer cette halte comme un lieu de passage, que d’ailleurs les tarifs sont dégressifs les premiers jours mais qu’au quatrième jour le prix remonte comme au premier afin d’encourager les plaisanciers à continuer leur voyage. Politique tout à fait acceptable et logique.
Pourquoi alors m’avoir invité à venir ici pour plus d’un mois ?
Finalement, pour faire court, nous allons laisser le bateau à Châlons-en-Champagne, amarré au ponton de la halte, en payant le tarif comme si nous consommions eau et électricité (ce que je trouve  limite…).
Cela dit, Châlons-en-Champagne est une belle ville, agréable au patrimoine architectural impressionnant. Quelques photos pour jouer aux touristes.
Pierre Dac : le meilleur d'entre nous.

Immense cathédrale gothique cachée derrière une façade classique : étonnant !

Que dire ? Rien. Regarder.

Étonnante souplesse de la voûte à croisée d'ogives.

Une des nombreuses maisons à colombages.

Mais les photographier sans enseignes modernes : difficile !

Alors ? Ça donne pas envie d'être maire un pareil monument ?

Beaucoup d'espaces verts autour du canal et de la Marne.

Ça c'est un bel Office du tourisme !



mardi 20 août 2013

Comment manger sa soupe avec une fourchette ?

    Voilà le problème :
    Pierre et Joëlle ont en Normandie un superbe voilier, l’Oiseau roc et désirent lui faire goûter à l’amertume des flots méditerranéens. Faire le tour du Portugal et de l’Espagne ? Trop long. Le faire transporter par la route ? Vous n’y pensez pas : voir l’oiseau mythique des Mille et une nuits empaqueté comme un vulgaire poulet sur une plateforme de camion, l’idée est insupportable ! Il ne reste comme solution que la traversée de la France par les rivières et canaux.
En route !
    La Seine se remonte avec plaisir, large fleuve, paysages étonnants, terroirs historiques. La traversée de Paris, inoubliable. On embouque la Marne, rivière paresseuse, tout va bien.
    C’est quand on arrive au canal latéral à la Marne que les choses commencent à se gâter. On découvre le gabarit freycinet : canaux peu profonds quand on a 1m80 de tirant d’eau, bassinées agitées quand on est montant et que l’Oiseau roc, sensible aux courants marins l’est encore plus aux ouvertures de vantelles qui propulsent des centaines de litres d’eau d’un coup entre des bajoyers peu accueillants pour la peinture. On comprend soudain qu’un beau voilier de croisière en alu, si large pour le confort mais aux lignes si bien tirées pour l’élégance, n’est pas fait pour passer de vieilles écluses dix-neuvièmesques construites pour accueillir des boîtes de chaussures flottantes aux dimensions idoines. C’est un peu comme vouloir manger sa soupe avec une fourchette !
    On arrive à Châlons-en-Champagne, un peu soucieux de ce que l’avenir nous prépare car on a appris que sur le canal de Champagne en Bourgogne, il existe un long, très long tunnel, qu’on imagine déjà la gueule noire et sulfureuse grande ouverte prêt à nous avaler. Préparons-nous !
    Échanges d’idées avec les voisins du port puis réflexion, on décide de gréer l’Oiseau roc comme un chevalier en croisade. Avec l’aide généreuse, enthousiaste d’un Châlonnais passionné qui serait bien parti avec eux, Pierre entoure la coque d’une protection en bois qui devrait faire l’affaire pendant que Joëlle essaie de ne pas entendre les histoires horribles qu’on lui raconte sur les portes d’écluses qui se brisent…
    je m’y suis pris un peu tard pour prendre les photos, mais enfin, voilà l’Oiseau roc qui, d’après Sindbad le Marin est capable de s’envoler avec une vache dans les serres bien équipé pour affronter les puissances chtonniennes du tunnel de Langres.
    Bon voyage, Joëlle et Pierre, et donnez de vos nouvelles ! 











Bonne route !

samedi 17 août 2013

Nous l'avons fait… enfin !

     L’Ivanka  nous convenait si bien que nous n’avons rien changé à sa disposition intérieure et à sa décoration pendant des années. Puis, lors de notre séjour forcé à Épinal nous avons choisi de placer la table un peu plus haut afin de pouvoir admirer les paysages et voir passer les bateaux, comme le chantait Michel Jonasz.
     Emportés par cette frénésie de bricolage, nous avions même acheté des paquets de lattes de plancher. Après beaucoup de réflexion et de mesures, les lattes en bois étant trop épaisses nous nous étions rabattus sur des imitations en vinyle plutôt réussies. Depuis, elles se cachaient timidement dans un coin de la cuisine et se faisaient oublier.
     Oubliées ? non, pas vraiment, mais soit il faisait trop chaud, soit il faisait trop froid, soit nous n’avions pas le temps, soit nous n’avions pas l’envie, bref. Elles étaient toujours là dans leur carton d’origine, à prendre la poussière.
     Pendant ce temps, l'Ivanka continuait à se pavaner avec une cuisine au sol recouvert d’une épaisse moquette à poils longs, blanche. Oui, blanche. Dans une cuisine. Blanche de moins en moins  d’ailleurs à mesure que le temps passait et que les taches diverses la constellaient.


Un aperçu de la Moquette Blanche, avant le sacrifice.

     C’est fini. Prenant conscience de la situation et les choses en main, nous décidâmes d’utiliser ces lattes à bon escient et voilà : admirez notre nouvelle cuisine !
     Il nous a fallu deux jours parce que l’après-midi, il fait trop chaud pour travailler, comme dit la chanson et que nous sommes en vacances, faudrait quand même pas l’oublier !
Nous sommes très fiers.

On entasse tout dans le cockpit.


Décollage de la sous-couche à la force du poignet.
Fignolage dans les coins, le plus dur.


Le travail terminé. La bonne couleur est plutôt dans l'autre photo !

Après l'effort, dîner sur la plage avant. Ah ! trop tard, il est fini !

jeudi 15 août 2013

À Châlons-en-Champagne

     Nous sommes arrivés dans la patrie de Pierre Dac.
     Avec un pareil citoyen et un port très agréable, Châlons-en-Champagne bénéficiait d’un préjugé favorable qui s’est confirmé ensuite. Rues larges et plutôt propres, grands jardins publics, rivières nombreuses, bâtiments imposants en grand nombre et bien entretenus, un hôtel de ville grandiose qui donne envie… d’être maire (non, je rigole !), les magasins bien situés, la gare proche, tout va bien. Il faut, bien sûr, oublier les boutiques fermées et à vendre que nous avons rencontrées dans toutes les villes où nous sommes passés et la surprise pour nous, gens du Sud-Ouest, de voir des boutiques, des boulangers, des restaurants (!) fermés au mois d'août.



On est peu de choses, entouré de grandes barques !

     Très agréable, le port est fréquentés par d’énormes bateaux. On se demande ce qui motive leur achat. Mais l’un d’eux nous a vraiment épatés.
     C’est l’Elisabeth, de  Hollande. Beau bateau de 22 m de long, il se présente majestueusement devant le quai où nous sommes amarrés et, selon la coutume, je m’avance pour l’aider, s’il le désire, à tenir ses amarres. Sur la plage avant, une dame charmante me sourit et me dit en anglais : Merci, mais nous n’avons pas besoin d’amarres…
     Vous savez cette chanson enfantine qu’on chante encore je crois aux petits enfants : Maman,les p’tits bateaux, qui vont sur l’eau, ont-ils des jambes ? Eh ! bien, oui, l’Elisabeth de Hollande, en a !
     Je vous explique : à l’avant et à l’arrière, elle possède deux poteaux coulissants de trois mètres de long, qui s’abaissent électriquement et vont se poser sur le fond sous le bateau. Ainsi fixé, le bateau ne bouge plus ! Il peut même s’écarter un peu du quai pour empêcher des indésirables de monter à bord sans y être invités. In-croy-able !

Vous pensez que c'est sa taille qui nous impressionne ? Eh ! bien non.

C'est le fait que ses amarres sont là pour faire joli !



lundi 12 août 2013

Fin du MOro

Petit village qui s’endort dans ses problèmes d’emplois, d’où la dentiste roumaine s’enfuit sans remplir son contrat (sic), dont la Maison de la Presse ne reçoit jamais Le Monde du Week-end (resic), qui fait sonner les heures à la mairie mais pas à l’église, Pargny-sur-Saulx est une halte qui mérite qu’on s’y arrête. Prix raisonnable, calme garanti, boulanger proche, bibliothèque moderne et accueillante dont la charmante responsable vous propose une connexion Wi-Fi gratuite et qui fonctionne. Nous y sommes restés deux nuits.

Pargny sur Saulx à 5h00 du matin.

Le départ de Pargny.

Encore un drôle de canard.

Si c'est pour les alvéoles, les voitures se garent où ?

Dimanche, départ tôt ( 8h15) pour terminer le canal de la Marne au Rhin (Ouest), le Moro comme nous l’appelons pour embouquer le canal latéral à la Marne.
Je sais, je sais, nous vous avions fait croire que nous allions nous arrêter à Vitry-le-François. Mais souvenez-vous du principe : en bateau, on ne sait pas quand on part et on ne sait pas quand on arrive,– ni où !
Nous avons simplement suivi l’avis général qui, lorsque nous disions que nous voulions laisser l’Ivanka à Vitry nous répondait par une grimace suivie d’un conseil : Allez plutôt à Châlons ! Donc nous irons à Châlons-en-Champagne !
Chaque canal a sa personnalité. Le Moro  est plutôt étroit, les écluses sont sales et tombent souvent en panne (vite réparée grâce à la célérité des agents de la VNF), les algues sont nombreuses dans les biefs, à l'eau cristallines, les arrêts possibles rares et mal indiqués, mais au final tout s’est bien passé et nous avons aimé ce voyage.


Le canal latéral à la Marne semble, au premier abord, large, avec moins d’algues, les écluses sont propres, il y a des quais d’attente en amont et en aval de ces écluses et des haltes possibles nombreuses. Première impression positive. 

vendredi 9 août 2013

Le dimanche à Ligny…

    Le dimanche à Ligny, c’est concert offert au parc. Petit groupe régional contrebasse, synthétiseur et une chanteuse. Programme : des chansons que tout le monde connaît, comme l’indiquait une spectatrice. Trenet, Nougaro, Piaf… vous voyez le genre : rien de neuf, mais au moins on sait que c’est bon ! Après-midi agréable sous la fraîcheur incroyablement apaisante du feuillage des nombreux tilleuls. On en oubliait qu’il faisait très chaud !

On en frissonne rien qu'à regarder !

Le lundi matin nous quittions Ligny-en Barrois. Bon port, avec tout le confort, peu coûteux, un personnel agréable et serviable, bonne pâtisserie, les commerces indispensables. À recommander !
    Ce jour-là nous avons fait 20 km et passé dix-neuf écluses sous un soleil mexicain.
C’est beaucoup, surtout quand il fait 35° à l’ombre et que 4 de ces écluses n’ont pas fonctionné correctement, ce qui veut dire au moins 15 minutes de perdu par écluse. Nous étions donc heureux d’arriver à Bar-le-Duc, Préfecture de la Meuse, ville réputée pour la qualité de son architecture Renaissance notamment.

Arrivée à Bar-le-Duc. Deux ponts-levants, ça promet !…
    Mais certainement pas réputée pour la qualité de sa halte fluviale : 20 m de quai occupés par un bateau australien de même longueur, trois petits pontons très courts, installés en biais pour les rendre inutilisables pour des bateaux avalants, et c’est tout. Un panneau annonçant :
NOUS NE VOULONS PAS DE TOURISTES FLUVIAUX ICI ! 
serait à peine plus efficace.

    Nous avons donc été obligés de continuer, malgré la chaleur de plus en plus insupportable, jusqu’à la halte suivante qui nous offrit un bout de quai, le reste du bateau reposant dans les herbes de la berge. Nous sommes à Fains-les-sources.
    Mme Maginot, la boulangère chargée de recevoir notre écot, est aimable et très serviable. Les copains qui, toutes les fins d’après-midi à la même heure se réunissent sur le banc sont accueillants et plein d’humour et deux bateaux sont basés ici à l’année. Un endroit charmant gâté par la proximité de la voie ferrée sur laquelle les trains de marchandises et le TGV font un bruit assourdissant.

Les copains d'abord !

6 août
Étant retournés à Barlduc, comme nous l’a prononcé un éclusier, nous avons fait les touristes. Montée un peu raide vers la haute ville pour découvrir un grand panorama sur la vallée de l’Ornain. Quelques belles maisons, certaines pittoresques, une église avec d’intéressantes sculptures (bon, je suis en vacances, je ne vais pas vous faire le guide !) et surtout des rues vides. Vides. Pas un touriste à l’horizon, enfin, si, peut-être une dizaine dans la matinée. Si le port était mieux aménagé, serait-ils plus nombreux ?…

8 août

Nous sommes partis de Fains-les-sources au matin pour nous arrêter, neuf écluses et onze km plus loin. À noter que le quai est indiqué sur la carte du mauvais côté du canal.

vendredi 2 août 2013

Une coutume

     Le plaisir du voyage c’est de découvrir des lieux différents, certes, mais aussi de rencontrer des gens différents. Et parfois très différents.
     Dans le port de Ligny-en-Barrois il y avait un luxemotor de vingt mètres de long amarré le long du quai. En nous voyant arriver, Phil, l’homme du De Volendammer, sauta sur le quai, prêt à recevoir notre amarre, ce qui est une coutume polie du milieu maritime en général et fluvial en particulier. Surtout que nous allions tenter de nous insérer à une place qui s’avéra trop courte de… quelques centimètres. Tant pis, nous dit-il tout de suite, mettez-vous à couple avec nous, invitation qui est une coutume polie du milieu maritime en général et fluvial en particulier. Ce que nous fîmes.
Phil et Helen sont un couple de (très) jeunes retraités qui habitent à l’année sur leur bateau, ayant abandonné leur appartement londonien depuis six ans, et qui vivent entre la France, la Belgique et la Hollande. Charmants.

On n'est pas mignons tous les deux ?

     Le soir, dans la tranquillité habituelle du port, tranquillité qui est une coutume… vous m’avez compris, soudain jaillit un vacarme étonnant, une sorte de musique poussée au maximum qui venait, nous le découvrîmes rapidement, d’un gros voilier amarré dans le coin opposé du port. Après quelques minutes, et voyant que ce programme musical ne diminuait pas d’intensité (et que ce n’était de la musique que j’aime), je me dirigeai vers ledit voilier et frappai poliment sur la coque. Le propriétaire en jaillit comme diable en boîte. Pouvez-vous baisser un peu votre musique, s’il vous plaît, lui demandé-je en français et en anglais. Il me répondit en allemand. Ne comprenant pas cette langue, qui sait être agréable lorsqu’elle est parlée agréablement par une personne agréable, je lui répétai ma demande avec force signes. Il me fit comprendre, avec autant de signes, que le quidam qui téléphonait, assis sur le banc proche, ne semblait pas être gêné par le bru… pardon la musique. Et – à son visage que je traduisis ses sentiments – d’ailleurs qu’il n’en avait rien à faire et qu’il ne voulait pas diminuer le son. Abasourdi par tant d’aplomb et d’impolitesse, je réitérai ma demande et, devant son refus évident de faire attention à ses voisins, ce qui est une coutume, etc. je lui dis, en français, puis en anglais, puis, pour bien me faire comprendre, en allemand : voulez-vous que j’appelle les gendarmes ? – en allemand c’est polizei – Il me répondit en gros : M’en fous ! (c’est curieux comme après un certain temps et à l’aide de quelques gestes et grimaces, le barrage des langues s’écroule !). Je le quittai étonné de voir un tel sans-gêne sur un bateau, un voilier qui plus est ! Mais en retournant sur l’Ivanka, comme par miracle la musique avait cessé !… Incroyable, non ? C’était pourtant un grand garçon, dans la cinquantaine !… Le soleil, peut-être ?…

"L'amateur" de musique.

     Heureusement, nous nous souviendrons surtout de Phil et de Helen sur leur grand bateau, serviables, souriants, toujours prêts à aider l’autre, ce qui est une coutume polie du milieu maritime en général et fluvial en particulier. Merci !

Helen ,cachée sous son chapeau de paille, au départ.
Un beau bateau, un charmant équipage.