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jeudi 27 octobre 2011

Retour à Port

Le parc animalier de Port s/S nous a permis de voir ces daims que nous avions ratés à Clerval.
Un visiteur qui ne s'intéresse pas aux bateaux.
















Ils sont fous ces Parisiens !… Au moins, ils sont à plaindre. Passer deux jours à Paris dans les transports en commun est une épreuve que je supporte de moins en moins (l'âge ?). Heureusement qu'il y a des escaliers, surtout dans les couloirs du RER, que je suis presque toujours seul à monter (la foule prenant l'escalator), et qu'ils remplacent une bonne séance de cardio !…

Trois surprises m'attendaient à mon retour. D'abord Fabi à finit de gratter la peinture rouge qui décorait la table, elle a passé trois couches de peinture blanc cassé et voilà, nous avons une table neuve pour laquelle nous avons d'autres projets d'amélioration, mais chut…

Ensuite, José, le capitaine du port de Port (eh oui…) nous a donné un courriel venant d'un lecteur inconnu. Le capitaine de l'Aton rythme, port d'attache Port-sur Saône, lit notre blog et voyant que nous allions passer ici nous fait un petit coucou. C'est très agréable et gentil. Dommage qu'il habite trop loin pour venir boire un café en passant ! Merci Jean-Luc !

Vue générale du port de Port.
Enfin Fabi m'a montré le plan de Port-sur-Saône édité par l'office de tourisme. Eh ! bien, ils sont encore meilleurs qu'à Sarlat ! Depuis des années je me bats avec l'office de tourisme de Sarlat pour qu'on n'oublie pas d'imprimer sur les plans et cartes de la ville une rose des vents indiquant le nord. Elle est d'autant plus nécessaire quand le nord n'est pas en haut de la page puisque c'est sa direction par convention (une convention internationale !). Or on trouve régulièrement dans les publications sur la villle, notamment dans un ouvrage (qui se prétend guide) sur Sarlat rédigé par une conservateur de musée (mazette !), des plans où le nord se trouve à gauche de la page sans indication aucune permettant au touriste de passage de se repérer. Ce n'est d'ailleurs que la plus minime des erreurs contenues dans cet ouvrage(qui se prétend guide), mais passons… Eh bien, ici, on a fait plus fort encore : on a placé sur la rose des vents un W à l'ouest, bon ; et… un O  à l'est !… Deux ouest pour le pris d'un seul !… Qui parle de crise ?… Peut-être parce que nous sommes ici dans l'est de la France et que, comme au pôle nord la boussole ne montre que le sud, ici elle ne montre que l'ouest !




Alors, Ouest ou West ?

Nous prévoyons de partir demain 28 octobre.

mardi 25 octobre 2011

Tout est fait pour impressionner le pauvre bateau qui entre dans ce tunnel !


Passés deux nuits à Scey, dans un bon port, un peu éloigné du village. Étape gâtée par la proximité d'une route trop bruyante.
Heureusement, il n'est pas très long : moins de 900 m.
Port-sur-Saône. Ça fait un peu carte postale, mais sous la pluie…


Nous sommes arrivés à Port-sur-Saône où nous resterons quelques jours, le capitaine ayant besoin de faire un aller/retour à Paris et nous nous rappelons avec émotion tous ces pittoresques villages que nous avons traversés ou longés depuis notre départ de St-Symphorien-sur-Saône :
Lamarche-sur-Saône,
Pontailler-sur-Saône,
Heuilley-sur-Saône
(nous avons évité de peu Périgny-sur l'Ognon),
Mercey-sur-Saône,
Ray-sur-Saône,
Rupt-sur-Saône,
Scey-sur-Saône…
(Le premier qui me demande sur quelle rivière nosu naviguons…) et nous avons apprécié chaque kilomètre parcourus sur cette belle rivière.
Vous connaissez les baobabs de Port-sur-Saône ? .


Bientôt, nous aborderons le canal des Vosges et ce sera alors une autre histoire. Mais nous en reparlerons.
En attendant, Fabi est toute seule à bord, dans un port presque désert la nit, sous une pluie battante, et Pierre se balade à Paris !… Bon, se balade c'est beaucoup dire, m'enfin, il n'est pas à son poste !

samedi 22 octobre 2011

Soing, Soing !

Le château de Ray vu depuis l'écluse.
Nous voulions nous arrêter à Ray nous sommes arrivés à Soing. C'est qu'un panneau, à l'entrée du bras de Saône qui nous aurait mené jusqu'à Ray et son château, nous indiquait : profondeur 1 m. Or Ivanka a un tirant d'eau d'1,10 m. Suffisant pour se mettre au sec ! Peut-être que nous aurions pu y aller quand même, de justesse, mais malgré son charme évident et son vieux château reconstruit au XVIIIe siècle, notre goût de l'aventure n'était pas assez développé ce matin-là et nous avons choisi de prendre l'écluse qui après une montée de plus de 3 m nous mena jusqu'à un bras de Saône où, grâce à un détour de 4 km nous sommes arrivés au pied du barrage et du village de Soing.

Une peinture XVIIIe siècle d'aujourd'hui !

 Petit village avec une belle église XVIIIe, pas plus de quatre à cinq maisons à vendre et une de vendue ! Un boulanger (à vendre) qui montre une vitrine si aguichante que même lorsqu'il est ouvert on croit qu'il est parti en vacances depuis quinze jours ! et une petite supérette à l'éclairage tristounet, aux rayons parcimonieux, aux prix immodérés mais au comté… au comté !… un vrai régal.

Le « port » de Soing.

Nous devions rester un jour – bricolages divers indispensables – puis repartir ce matin. Mais ce matin ce sont des trombes d'eau tropicales qui nous ont réveillés. Tropicales par le volume, mais sans la température, plutôt gla gla. Et les choses ne vont pas s'améliorer dans ce domaine, paraît-il. Ce fut donc une journée cocon, Fabi n'a même pas mis le pied à terre, moi je suis allé faire un tour de vélo pour me… réchauffer… Sinon, lecture, écriture, traductions et ce soir, un film sur l'ordi : une journée de vacances par mauvais temps.

lundi 17 octobre 2011

Hollandais volant

Port de Savoyeux. 

Levés à 7 h 30, dans le matin brumeux, nous avons regardé passer une commerce, une belle freycinet couleur d'aube, gris sur gris, silencieuse, comme un Hollandais volant mais propre et bien entretenu ! Ne nous demandez pas pourquoi mais cette vision fugitive nous a rempli de joie.

La brume qui s'attarde au creux du canal de dérivation nous retient au port et j'en profite pour vous envoyer ces nouvelles fraîches !
Ce sera un bel automne.

Un tunnel à passer avant Savoyeux, mais si court que ça ne vaut pas la peine d'en parler !

Vous cherchez un lieu tranquille ? Le port de Savoyeux vous accueille !

Le port en entouré de belles forêts où l'on recherche des vestiges gallo-romains qui n'existent plus !

Gray-sur-Saône

Le temps s'améliore…

Une mairie comme ça, on en veut tous !

Comment laisser au centre d'une ville touristique une telle ruine ?

La lune à Gray

Un rappel de nos conditions de travail !














Gray est une ville bâtie sur une éminence ce qui fait que comme d'autres, elle a une ville haute, l'historique et une ville basse. La ville haute, construite autour de ce qui reste de son castrum médiéval, montre un visage triste malgré quelques beaux monuments, comme une vieille femme abandonnée qui s'accroche à ses oripeaux et arbore avec fierté un bijou de famille qu'elle n'a pas encore vendu.La mairie Renaissance est une splendeur. Les rues vides aux boutiques borgnes, aux maison à vendre, aux ruines et aux places vides, sont mélancoliques. Mais l'accueil est chaleureux et c'est ce qui compte. D'ailleurs la mairie a lancé une « redynamisation » du centre ville : il y a de l'espoir.

Le musée est à voir, dans l'enceinte du castrum, qui présente des œuvres très variées de toutes les époques et certaines de grande qualité. Quant au pont nous avons trouvé qu'il avait un petit air de celui de Maastricht. Comme ça fait trois ans que nous sommes partis de Hollande nous avons fêté ça.

dimanche 16 octobre 2011

Époustouflant !

Clin d'œil d'automne

Mantoche en passant et deux toits « à l'impérial » d'un coup.



Comme une petite mer… enfin presque !

Pour que s'ouvre l'écluse il faut tourner ce petit truc qui pendouille à gauche !


Nous sommes sortis sans encombre du canal du Rhône au Rhin (le Doubs).
Pour entrer dans la dernière écluse, les portes étaient ouvertes, l'éclusier assis sur un bollard fumait sa cigarette et le feu d'entrée… était rouge. Donc, nous attendions. L'éclusier nous regardait en tirant sur sa clope. Nous attendions… soudain, il a réalisé et a bondi pour aller faire passer le feu au vert. Il y a des métiers à stress…

Voilà. Nous méritons enfin le tire de ce voyage : nous remontons la Saône, donc nous nous dirigeons vers le nord.  Le temps est couvert mais la température se réchauffe (dixit le capitaine. Le matelot n'est pas vraiment d'accord).

Plaisir d'être de nouveau sur de grands plans d'eau, de grands ciels, comme de petites mers. Partis très tôt d'Auxonne nous nous régalons à avancer très vite : 12 km/h contre le courant, ce n'est pas mal du tout ! Et comme il y a peu d'écluses, nous battons des records. Après le canal c'est agréable de changer un peu de rythme. Première escale à Auxonne.

Petite ville tranquille — très tranquille — avec comme souvent dans les agglomérations de la région beaucoup de boutiques fermées, à vendre. Des casernes et le souvenir du passage ici d'un lieutenant qui a mal tourné plus tard et dont on a beaucoup trop entendu parler, un certain N.B. Une belle église, une belle maison à colombage typique. Les guerres sont passées par là.
Pourri vous dis-je !


Ce soir, douze octobre, nous nous sommes amarrés à un ponton perdu au milieu de la nature.  Perdu et en piteux état, il tient d'un côté par du fil de fer barbelé !… J'ai doublé l'amarrage sur des arbres par sécurité. Quelle surprise sinon de se retrouver demain matin, flottant au milieu de la rivière,s amarré à notre ponton pourri !…

Mais la nuit s'est bien passée. Silence épais crevé par des cris d'oiseaux mécontents, ciel et rivière noirs de jais par cette nuit sans lune. Loin de tout. Et au matin le ponton était toujours retenu à la rive !

Comme la vitesse en rivière est époustouflante (nous remontons à contre-courant jusqu'à 12 km/h, nous allons très vite et en 2 h et demi nous arrivons à Gray : 23 km. Oui, je sais, les chipoteurs vont me dire que ça ne fait pas une moyenne de 12 km/h mais il faut penser aux passages d'écluses (deux ce matin) et à la vitesse réduite dans les dérivations (petits canaux d'accès et de sortie des écluses).

Nous resterons à Gray demain, vendredi 14 octobre.

dimanche 9 octobre 2011

de l'eau et du vin

De l'eau, de l'eau, il pleut toujours, mais profitant d'une accalmie, nous sommes repartis à la découverte de payages sont toujours aussi impressionnants, voir photos (n'oubliez ps de cliquer dessus pour les agrandir).

Sommes passés par Arbois, petit village triste (le temps sans doute), « capitale des vins du Jura » . À  remarquer : C'était dimanche, tous les marchands de vins étaient ouverts, mais LE musée… était fermé…

Cascade de tuf

Jacuzzi forestier

On s'y baignerait mais Fabi n'a pas voulu.

Reculée du fer à cheval…

samedi 8 octobre 2011

Tourisme, jour 1

Soyons francs : nous nous sommes pelés ! La température a oscillé entre 9° et 10° et le vent soufflait du nord…Il y a si longtemps que le capitaine se plaint de la sècheresse et de la chaleur qu'il n'ouvre pas la bouche. Bon, c'est l'automne, c'est l'automne. On ne va pas en faire un fromage, quoique dans cette région…

Donc, nous avons loué une petite voiture pour trois jours. Nous voilà partis à la découverte des terres lointaines, c'est-à-dire celles qui sont en dehors du guide fluvial qui ne montre que les cinq ou dix km de chaque côté du cours d'eau où l'on navigue.

Première étape : Baume-les-Messieurs. Les restes d'un grand monastère et surtout la reculée dans laquelle elle se niche. Typique du Jura, ces bouts-du-monde, sorte de cirques naturels allongés, créent un décor impressionnant.
Le village de Baume-les-Messieurs. C'est sûr qu'avec un peu de soleil…
Il a fallu patauger dans des ruisselets pour prendre cette photo, mais c'était peut-êtrel a source de la Seille, rivière navigable à son embouchure sur plus de trente km !



Nous sommes allés ensuite visiter le village de Chateau-Chalon, perché au haut d'un rocher imposant et cerné de brume qui nous empêcha de découvrir le paysage, superbe sans doute, de forêts égaillées de vignobles. Un chaleureux (because chauffage central !) restaurant, Les seize Quartiers nous accueillit et nous eûmes un agréable déjeuner. Le matelot a su extorquer de la cuisinière la recette du crumble de légumes. Mmm…
Oui, c'est bien une truite que nos avons pris en plat principal. Enfin, une truite après !…


Détour par Frontenay et son église, curieusement bâtie au pied d'un château qui a connu des jours meilleurs, et entourée de tombes éparpillées entre de séculaires tilleuls. Curieux décor. Puis nous sommes revenus à Dole où nous accueillit un déluge qui nous encouragea à nous mettre au chaud sur l'Ivanka en dégustant un chocolat chaud fait maison. Les vacances, quoi ! Passionnant, non ?
:-)

mardi 4 octobre 2011

Elle nous attend…

(photo de Philippe Saux Picart)

     Les préparatifs s'accélèrent !… Déjà, éparses, les valises ouvertes ressemblent à des gueules avides de s'emplir la panse. On fait des piles. On les défait pour en refaire d'autres. On vérifie que tout y est puis on oublie qu'on a déjà vérifié… Le temps s'accélère. On dirait qu'on part en vacances ! Mais… c'est bien ça, oui ! Et des vacances bien méritées, pense le capitaine in petto.
    Tranquille, placide diraient certains,  Ivanka nous attend au pied de la collégiale de Dole.
     Nous voilà !…