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mercredi 17 août 2016

Au revoir, Valenciennes

Voilà. C’est fini pour cette fois.
Nous avons fait un beau voyage, nous avons quitté des amis pour en retrouver d’autres et en faire de nouveaux.  Nous avons traversé le souterrain de Riqueval derrière le dernier toueur en exercice et après avoir découvert Saint-Quentin et Cambrai, nous laissons l’Ivanka à Valenciennes jusqu’à cet automne.

Le barrage au bout du port. C'est le responsable du courant
 et des différences de niveaux.

Cette ville ne nous est pas encore familière, mais j’aime beaucoup les toits des immeubles qui ont une inventivité assez extraordinaire. 

Des gares qui ressemblent à des palais !

Quand même, un toit pareil, faut oser !
Et celui-là ! Regardez les détails…














La gare aussi est superbe, comme beaucoup d’autres dans la région. Demain nous y entrerons vers  à 9 h 40 pour ressortir à 18 h 20 de la gare de Périgueux. Et certaines affiches me laissent pantois…

SI les mots ont encore un sens, cette affiche ne veut rien dire !

Une autre page se tourne.
Avant de nous quitter, un petit moment de nostalgie grâce au capitaine du port de Cambrai qui m'a gentiment passé la photo ci-dessous. C'était au temps où les péniches étaient tirées par des chevaux, où elles étaient nombreuses et où elles ne bougeaient pas du canal, même pour le vider !



Bonne fin d’été à tous et merci de nous suivre.

lundi 15 août 2016

Cambrai > Valenciennes

Nous avons fait le trajet Cambrai-Valenciennes en deux étapes : Cambrai-Bassin rond, puis Bassin rond- Valenciennes.

Ce bassin rond, rectangulaire, est une immense étendue d’eau – en fait un élargissement de l’Escaut canalisé – situé sur un bras du canal, sur la commune de Paillencourt. Il y a assez d’eau pour qu’une école de voile s’y soit installée, c’est vous dire. À l'entrée d'une darse, petit ponton occupé par Bertillac, bateau anglais, couple charmant qui partira un 1/4 d’heure après notre arrivée, vers 11 h 00. Foulques, poules d’eau, canards, seul le héron manquait à l’appel. 
Bassin-rond : Vivre sur une grande péniche et
avoir son petit coin tranquille pour prendre le soleil
(3e fenêtre à gauche).

Entre un nid de foulques et des "Optimists" à la queue leu leu,
Bassin-rond est un coin tranquille.


Le lendemain nous entrons – « Enfin ! dit le capitaine. – Oh ! ben non, dit le matelot qui n’aime pas les très grandes écluses et les très grosses péniches, dans la section à grand gabarit. Là, les écluses font 120 m de long sur 12 m. de large et c’est aussi parfois la taille des péniches de commerce  qui sont vraiment impressionnantes.
Bien sûr, tout se passera très bien. 





Grande ? Oui ! Ça nous change un peu, et il y a de la place.
Si vous prévoyez de vous arrêter au nouveau port fluvial de Valenciennes, un conseil : prévenez le capitaine du port car, suivant le moment où vous arriverez, vous aurez besoin d’aide. En effet, ce port est situé dans le bras de régulation d’une écluse et si, parfois, c’est le calme plat, zéro courant, parfois le courant va à au moins 4 km/heure. Et pour se placer entre des pontons, ce n’est pas toujours évident. Heureusement, avec l’aide du capitaine ou de Hamza, son adjoint efficace et souriant, tout se passe bien. Benoit aussi, qui aménage son bateau juste à côté, est toujours prêt à donner un coup de main. Accueil sympathique, prénoms échangés, on se sent tout de suite de la famille.


Je ne veux pas faire l'obsédé, mais ça y est, ici, la renouée du Japon a gagné.
Elle est partout. Un véritable ogre végétal.

Valenciennes

Surprise si loin de la mer, nous sommes dans un port à marée !  Suivant un rythme capricieux le niveau de l’eau monte et descend, parfois de plus de 40 cm. Ce rythme est certainement lié à l’activité de l’écluse toute proche, mais la relation entre la hauteur d’eau, le courant et l’écluse ouverte ou fermée n’est pas évidente à comprendre.











mardi 2 août 2016

Les artificiers sont des arracheurs de dents.

Le 31 juillet, c’est la fête dans le quartier de Cambrai où se trouve le port. Une vraie fête avec jeux forains un peu tristes, fanfare, karaoké et feu d’artifice. 
Ce feu d’artifice était installé sur la pelouse à quelques dizaines de mètres de l’Ivanka et je me suis approché de l’artificier qui préparait l’installation. 
« Est-ce que je risque des retombées ?
– Non, non, rien ne retombe… enfin, il peut y avoir des accidents, mais normalement rien ne retombe. »
Par acquis de conscience, je protège la toile plastique du cockpit avec de vieux draps. Bien m’en a prit. Si pendant le feu d’artifice lui-même, rien de grave n’était apparemment tombé à bord, le lendemain on s’est aperçu que de minuscules petites taches sur le toit du roof cachaient en fait chacune un petit trou dans la peinture ! 
Donc, un conseil, si votre bateau est proche du départ d’un feu d’artifice, n’écoutez pas l’artificier, tirez-vous : il ment comme un arracheur de dents !

Bien situé pas trop loin du centre ville. Et toute une longueur de quai
réservée aux pêcheurs !
À part ça le port est agréable. Le capitaine, très serviable, m’a indiqué que la municipalité avait le projet de l’agrandir et de le remettre en état : pontons, bornes eau/électricité,pour l’an prochain. 

Bain de pieds pour canards bien éduqués.

La ville a de belles maison style années 30 et semble plutôt agréable à vivre, surtout quand il y a du soleil. Ça arrive. Musée modeste mais agréable, à part les sous-sol éclairé par un éclairagiste qui n’aime pas la lumière. Donc on n’y voit goutte. Et pour être certain de dégoûter les visiteurs, les petits placards explicatifs sont situés à 70 cm du sol ce qui fait qu’il faut se pencher pour découvrir qu’ils ne sont pas assez éclairés pour être lisibles… Dans les étages quelques peintures intéressantes. 

Une découverte : l’ail fumé. Il paraît que ça en augmente le goût. J’ai essaye sans voir vraiment de différence. Les pelures sentent fort la fumée, mais l’ail sent fort… l’ail et, comme il est frais, il n’est pas si fort que ça. 

l'ail fumé, un enfumage ?…

Autre découverte : Nous avons visité la cathédrale, de style baroque que je n’apprécie pas trop. L’autel notamment est très chargé, dans le goût de l’époque, avec un Dieu le Père barbu comme il se doit entouré d’angelots.
En continuant sur les côtés jusque dans le déambulatoire qui tourne autour du ce l’autel, on découvre, ébahi – moi, j’étais ébahi en tout cas……les pieds de Dieu !
On se demande jusqu’où ces amoureux du détail qu’étaient les sculpteurs baroques ont pu aller !

Vous le voyez, là, au centre, entouré d'angelots 








eh bien, voilà ses pieds. Étonnant, non ?

















Un temps pourri depuis deux jours, ciel gris, matins froids, pluie et vent. Ça c’est un mois d’août comme je les aime ! Du coup, nous restons à Cambrai deux jours de plus !