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mardi 12 avril 2011

Vandenesse > Pont-d'Ouche

Alors ? Ça fait pas envie une photo comme ça ?



La photo qu'il faut absolument prendre.

À la sortie de la voûte, la première écluse est fermée… à la ficelle !Écolo, non ?

Le thé, c'est à quelle heure ?


En quittant Vandenesse au petit matin, nous avons tranquillement descendu  11 écluses en 10 km pour arriver à midi tapant chez Bryony, au Pont-d'Ouche.

Bryony, c'est : « pas de problème ! ». Et c'est une bonne chose puisque c'est chez elle que nous allons laisser Ivanka pendant deux mois. Le coin est charmant, l'accueil agréable, les prix raisonnables. Chez Bryony c'est un port fluvial, une guinguette au bord d el'eau, une épicerie de campagne, et plein d'autres choses que nous n'avons pas encore découvertes. Bref, un coin sympa, quoi ! À une heure de car de Dijon.

Le titre de notre voyage était donc faux : nous n'aurons pas fait le bourgogne jusqu'au bout, cette fois non plus. Mais nous finirons par y arriver !

Sous terre !

Ça va si vite que les parois du tunnel sont floues !
Voilà. C'est fait. Nous avons passé « La » voûte. Franchement, ça s'est bien passé. Départ à 13 h 00 précises. Entrée dans la tranchée précédant la voûte elle-même et, sans ralentir, nous avons embouqué ce tunnel dans lequel, pendant plus de trois kilomètres, nous sommes restés sous terre. Il est bien éclairé et d'une manière intelligente : Le sommet de la voûte est matérialisée par une ligne de lampes, il est donc facile de garder son cap. C'est pourquoi je n'ai pas ressenti le besoin de ralentir et c'est à 6 km /h que nous l'avons traversé. Sur la vidéo que Fabi a prise, ça fait  très vite quand même !…
    Dans un tunnel, Fabi se sent un peu bizarre, et ça n'a rien à voir avec la trouille ! Elle ressent comme une sorte de vertige. C'est vrai que l'eau, devant nous, étant d'un calme complet, fait miroir et reflète le haut du tunnel. On a vraiment l'impression d'être à l'intérieur d'une gaine d'électricien ! Et on dirait que le bateau flotte sur rien… Cette sensation de vertige doit venir de là.
    Très bien aménagé ce tunnel : Feux vert ou rouge à l'entrée, une barrière de parking levée ou baissée, des caméras vidéo à l'intérieur du tunnel et un petit poste VHF portable en cas de pépin à l'intérieur pour appeler l'éclusier. Bon, les feux ne fonctionnaient pas, la VHF ne fonctionnait pas et, à la sortie, la barrière était baissée… mais c'est le début de la saison, ça ira mieux après quelques passages de bateaux.
    Au final, le matelot était très reconnaissante que le capitaine ait mis si peu de temps pour le traverser ce tunnel !

Nous sommes maintenant sur l'autre versant du canal. Nous étions montant, nous devenons avalant. C'est-à-dire que nous entrons dans une écluse pleine et qu'elle se vide avec nous dedans. C'est beaucoup plus doux et rapide que dans l'autre sens où les remous de l'eau qui entre vous secoue un peu. Dorénavant, et jusqu'au bout du canal qui se jette dans la Saône, ce n'est qu'une succession ininterrompue d'écluses. Nous n'avancerons donc pas très vite, mais, jusqu'à Dijon, nous serons dans la vallée de l'Ouche, qui est très belle. Notre projet : nous arrêter à Pont-d'Ouche, au début de la vallée justement, à l'endroit où le canal fait un coude très marqué.

Aujourd'hui nous nous sommes arrêtés à Vandenesse (Se prononce Vandness, pour les Aquitains !), très belle halte où nous avons pu prendre une des plus belles photos du canal de Bourgogne, le plan d'eau, les péniches et, en fond sur la colline, le vieux château de Châteauneuf. Un must ! Nous avons rencontré aussi un couple qui vit à bord de Naxa, à peine plus grand que l'Ivanka, avec qui nous avons échangé des informations sur les panneaux solaires. Alain, dit Mouche, et Nadège ; de sacrés  numéros, avec leurs deux chats et leurs deux chiens dont un paralysé du train arrière avance sur des roulettes !

 Aucune connexion internet ici, donc je ne sais pas quand je pourrai poster ce message.

dimanche 3 avril 2011

La montagne de Pouilly


 Ça grimpe dur, et sans ombre.


Aujourd'hui (3 avril) il pleut. Notre premier orage de la saison. Nous avons profité du beau temps presqu'estival d'hier pour escalader la «Montagne de Pouilly ».

Certes, elle ne fait qu'une centaine de mètres cette colline, mais le chemin est assez abrupt pour qu'arriver au haut nous soyons essoufflés et en nage. Mais quel beau panorama ! On y voit même Ivanka, toute petite dans le grand bassin vide et le canal avec son enfilade d'écluses. Un charmant monsieur nous a expliqué que le haut de cette montagne était aménagé pour que les handicapés, et notamment les aveugles et les mal-voyants, puissent profiter de la nature. Une bonne idée qu'on devrait adapter partout.

Nous ne serons pas les premier à passer la voûte. Ce soir une péniche-hôtel venant du côté Saône doit arriver à Pouilly. Tant pis, ce n'est pas vraiment notre faute.
la vue depuis le sommet de la montagne.
Un pigeonnier aux toit de laves comme on appelle les lauzes par ici.

Les quatre dernières écluses de la dernière échelle avant le bief de partage, et Ivanka, là-bas, toute seule…
N'oubliez pas qu'en cliquant sur les photos elles s'agrandissent.