Woodenwidget

images à cliquer

mardi 31 mars 2015

Attendre, dit-elle.

Attendre, est une des activités courante quand on a besoin de quelque chose, je ne vous l’apprendrais pas. Mais là, je ne sais plus ce que nous attendons. D’une part, nous avons commandé une pompe à eau en 24 V pour que cessent de se moquer les ceusses qui s’y connaissent mieux que moi. Et aussi, un peu, pour avoir de l’eau courante au robinet de la cuisine et à la pomme de douche sans avoir les oreilles cassées et le cœur battant d’inquiétude sous les décibels d’une pompe shootée au voltage excessif.

Mais nous attendons aussi que se calme la petite tempête (coup de vent force 6, disons, dans les rafales) qui s’est abattue sur nous depuis deux jours et qui ne cesse pas. La nuit, les grincements des pontons secoués par les rafales nous réveillent, le souffle des bâches des bateaux voisins qui protestent sous les claques éoliennes nous empêche de dormir, le sifflement de l’air dans les haubans, les bastingages, les pontons, les branches et tous les petits minuscules passages en sifflet que le vent sait trouver pour nous dire qu’il est là, nous perturbent la somnolence… bref, nous dormons mal. 

C'est-la-danseu-des-bi-dons…


clapot bis.

clapot toujours.

Aperçu de clapot.

Avec une coque ronde comme une savonnette et un bateau sensible comme une feuille morte, il serait peu prudent de partir dans un tel vent. Qu’attendons-nous au juste ? La pompe ? Pas forcément, parce qu’une fois qu’elle sera là, montée et fonctionnant, nous n’aurons plus d’excuses pour ne pas partir.  Si elle n'arrive que demain, ce ne sera pas grave. Alors, disons que j’attends que le vent se tasse et que revienne le temps calme si propice aux départs pour Cythère.

Bref, comme dit Fabi : on attend, quoi.

samedi 28 mars 2015

Louvre et pompe

Profitant d’être à Paris, nous sommes allés visiter le Louvre. Enfin, une partie seulement vue l’immensité de l’entreprise. C’est vrai qu’il y a de belles choses à voir. Les peintures, bien sûr, de toutes les époques et c’est toujours un choc de retrouver, en vrai, une peinture qu’on voit dans tous les livres. C’est un peu comme croiser une vedette de cinéma dans la rue : ça existe !

Profonde est la solitude du gardien de musée !

Évitez la salle de la Joconde, d’abord parce qu’elle n’est pas spécialement belle malgré ce qu’on veut nous faire croire et parce qu'on s'y sent beaucoup comme dans le métro à l’heure de pointe. Si vous aimez le calme, la salle des mosaïques romaines me semble incontournable (voir photo) mais ne ratez pas l’exposition sur la culture musulmane qui propose des pièces superbes.

Pas besoin de vous faire une peinture : Elle est là ! 
Il y a partout des gens qui m'épatent.

Comme à chaque fois que nous restons un peu longtemps à Paris, nous nous demandons comme ils font pour survivre !
La nature, vue par un Parisien !


En attendant, nous avons des problèmes de pompe à eau, celle qui alimente les robinets (cuisine et douche). Grâce à Philippe-le-petit -génie-de-l’électricité (il va rougir, mais c’est vrai, surtout s’il se compare à moi !), nous savons pourquoi la pompe posée à Toul fait tant de bruit et pourquoi elle ne va pas durer : elle est en 12 V alors que nous l’alimentons en 24 V. Mais pourquoi faire une chose pareille, me demanderez-vous ? C’est que je croyais que ces fils-là étaient en 12 V ! Il me semble que c’est ce qu’on m’a dit et c’est ce que j’ai répété. Et personne n’a vérifié. Sauf Philippe ! Donc, avant que quelque chose ne pète et mette le feu quelque part, nous avons passé une commande pour une pompe en 24 V qui arrivera mardi. Nous prévoyons de partir mercredi.

lundi 23 mars 2015

Vélos et proverbes.

On les appelle la sagesse populaire ou la sagesse des nations, mais nous savons tous que les proverbes peuvent dire tout et son contraire. Néanmoins, en application du bien connu Abondance de bien nuit pas j’ai écouté mon ami Philippe qui m’a conseillé de ne pas m’exhiber avec mon beau vélo tout neuf et pliable car je risquais de devoir vite m’en séparer. En effet, comme nous l’avons vécu à Montargis, le trafic de vélos est florissant et rien n’arrête le petit artisan faucheur qui, munit d’une cisaille, se joue de presque tous les antivols. Je sais qu’on dit Bien mal acquis ne profite jamais mais j’en connais qui en profitent quand même un peu. Ne comptez pas sur moi pour donner des noms, écoutez la radio.

Appliquant le proverbe Mieux vaut proche ami que lointain parent, j’ai demandé à Philippe de me trouver le vélo idoine, c’est-à-dire celui qu’on n’aura pas envie de me piquer. Et le voilà, un beau VTT qui  passera partout pour 20 €  !


Mon nouveau cheval à 20 € !

Il faut vous dire, monsieur, que ce Philippe-là est un participant actif de la célèbre association Un Vélo Qui Roule, laquelle asso rayonne sur les villes de la Confluence, c’est-à-dire autour du confluent de l’Oise. Si vous pédalez dans ce coin-là, c’est une adresse à recommander sans hésiter : http://unveloquiroule.fr et ce Philippe-là vous répare n’importe quelle panne vélocipédique en un magique clin d’œil, une vraie fée ! Merci Philippe !

Tous les passionnés d’astronomie savent que l’année commence lorsque le soleil passe au point vernal. C’est cet instant qu’une grande partie de l’humanité fête comme le début de leur année. Le capitaine en a profité pour faire un voyage dans le temps passé et cette fête fut l’occasion de retrouver des amis perdus de vue depuis trop longtemps. Soirée très chaleureuse. Il n’y a que la météo qui ne sait pas que l’hiver est fini.

Pour fêter le printemps nous inaugurons un nouveau fanion. L'était temps !

Tout beau tout neuf. C'est le même que l'autre, incroyable !

Petite émotion



Port Saint-Louis où nous sommes amarrés est une grande darse au fond de laquelle se nichent quelques dizaines de bateaux de plaisance. Peu nombreux car le futur de ce port est sombre. Il est probable qu’à la fin de l’année il sera fermé. Décision politique, c’est vous dire que je ne m’étalerai pas. À l’entrée de cette darse
Certains regardent…
viennent accoster de grandes péniches de commerce qui chargent du sable qui arrive sur des tapis roulants longs de plusieurs centaines de mètres. Organisation impressionnante.

Certains regardent passer les grues, d’autres suivent les hirondelles et d’autres encore, les trains. Le matelot regarde passer les péniches et comptabilise celles qui s’arrêtent. Hier matin, une grosse péniche (grosse : on n’est plus avec des gabarits freycinet ici) se prépare à sortir, chargée jusqu’au plat-bord. Par curiosité je veux entendre ce qu’elle dit au téléphone. J’allume la VHF. Rien.

C’est ainsi que j’ai découvert que notre batterie de démarrage 12 V était vide. Comme elle sert pour la pompe à eau, la pompe de la douche et principalement pour démarrer le moteur, c’est un peu gênant. Après vérification il s’avère qu’elle est bien vide. Le chargeur qui est censé la recharger semble fonctionner, mais semble seulement. Heureusement que j’ai un autre chargeur plus puissant que je voulais vendre, mais finalement… Il saura recharger cette batterie toute la nuit et au matin elle est pleine de nouveau. Maintenant, il faut comprendre pourquoi cette batterie s’est vidée alors que celle d’avant, changée au Guerdin l’été dernier rappelez-vous, tenait sans problème tout l’hiver malgré son grand âge.
La coupable est là, devant vous. remarquez le peu d'espace disponible…


Le froid s’installe et le vent du nord nous apporte l’envie de ne pas partir. Donc nous restons. En attendant la réchauffe, il y a quelques bricoles à terminer : remplacement du fanion de proue, réparation du pavillon de poupe, coup d’œil sur le niveau de la batterie, mise en route du poêle à mazout, écoute inquiète de la pompe à eau qui fait un drôle de bruit, coup d’œil sur le niveau de la batterie, étanchéifier des coutures de la bâche du cockpit qui commence à montrer des signes de vieillissement, ajout de graisse au presse-étoupe, vérification des niveaux d’huile et de refroidisseur du moteur, coup d’œil sur le niveau de la batterie qui tient bien. On s’occupe.

Malgré le froid, ce catamaran nous donne l'illusion d'être ailleurs !

jeudi 19 mars 2015

Arrivés !

Merci à tous ceux qui nous ont répondu en nous souhaitant plein de bonnes choses pour les semaines à venir.

Un bateau, c’est comme une maison, ça a son odeur. Après plusieurs mois d’inoccupation, se rajoute l’humidité. Les portes grincent, les placards ou les trappes ne s’ouvrent plus. Tout rentrera vite dans l’ordre mais les premières heures on se sent comme devant un animal qu’il faut (ré)apprivoiser. Il faut remonter le mitigeur de la douche, le clapet anti-retour du lave-linge, revisser le trop plein du chauffe-eau, enfin refaire dans l’autre sens tout ce qu’on avait fait pour que le bateau hiverne sans risque. Ensuite, on ouvre la vanne d’eau, on allume la pompe et on croise les doigts. Pourvu qu’il n’y ait pas de fuite !… C’est bon.

Je vous raconte tout ça parce que le temps ensoleillé le fut d’un bout à l’autre, parce que les trains et RER furent à l’heure, parce que nous n’avons oublié aucune valise sur aucun quai… que peut-on dire d’un voyage où rien ne se passe ?

Enfin, nous revoilà embarqués sur l’Ivanka qui n’a pas bronché de tout l’hiver. Fait un peu frais ce soir, mais tout va bien.

Le programme maintenant ?
D’abord rester quelques jours ici pour profiter de la capitale toute proche et des amis qui y survivent. Le 21 mars prochain vient le Printemps et pour le capitaine c’est le nouvel an baha’i. Nous irons donc fêter ça chez des amis proches. Nous attendrons aussi notre nouveau fanion de l'ANPEI vu que l'ancien en a beaucoup vu…




Ensuite, quand nous serons prêts, nous descendrons la Seine, parce qu’elle est là et que nous sommes dessus : : direction Rouen.

lundi 16 mars 2015

J'en ai marre !


Oui, j’en ai marre !

Primevères et prunus prouvent que le Printemps est proche. Et pourtant…

Et pourtant, je vous le dis tout de go : j’en ai marre !
J’en ai marre des canaux réservés aux canards et aux canettes, 
j’en ai marre des bassin où ne flottent que des bouteilles (et quelques canettes en alu), 
j’en ai marre des écluses abandonnées et des rivières inutiles parce que non navigables, 

Le bassin, Périgueux.

L'entrée du canal, Périgueux.

Une écluse, Périgueux.


c’est pourquoi…

Nous avons pris nos cliques et nos claques,
nos valises et nos sacs,
sans oublier les casse-croûtes parce que voyager, ça creuse.
Car le temps est venu de retourner à bord de l’Ivanka 
qui nous attend au port Saint-Louis de Carrières -sous-Poissy. 

Nous prenons le train mardi 17 mars au matin. 

Si l’envie vous prend de nous suivre, vous êtes les bienvenus.
À bientôt !