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dimanche 28 avril 2013

Désolés


Désolés, nous sommes désolés, mais le voyage de retour c’est bien passé. Un peu long, comme d’habitude, mais rien à signaler. 
     Un dernier coup d’œil à notre Batave préférée, un peu de tramway, puis le ICE qui est le TGV allemand, un peu de métro, puis la descente vers le sud.  Il nous a fallu neuf heures pour arriver à Périgueux. Mais ça y est. Et ici la nature a bien deux semaines d’avance. 
     Merci de nous avoir suivis.
    À bientôt !


Oh ! la belle Batave ! sous la pluie !

Ce que voit un conducteur de TGV.

jeudi 25 avril 2013

Salaud de bouleau !


     Oui, vous avez bien lu. Moi, un garçon bien élevé, produit d’une éducation sévère mais juste, modéré dans son expression, qui se mouche avant de dire bonjour à la dame, je me permets d’écrire des grossièretés : salaud de bouleau !
     Il ne s’agit pas ici, vous l’avez compris, d’insulter ce dont manquent de plus en plus de Français : le travail. Non ! D'ailleurs, je n’oublie pas que dans moins d’une semaine, je serai au boulot et c’est tant mieux.
     Je parle ici de cet infâme Betula Verrucosa, plus connu chez nous sous son nom commun , le bouleau verruqueux (verruqueux ! beurck !… on devine déjà sa nocivité, non ?) dont le pollen déclenche chez moi – et je ne suis pas le seul ! – des crises de toux, de rhinite et d’asthme plus que pénibles. D’ailleurs, tiens ! ça y est, j’ai le nez qui coule, vite, encore un mouchoir !
     Salaud de bouleau !
Je ne vais bientôt plus voir les touches !

mardi 23 avril 2013

Marie, Jean-Luc, Matthieu et nous autres.

     Lundi 22 avril nous avions rendez-vous avec ces amis français (rencontrés grâce à ce blog) dans la ville allemande de Trèves où nous avons mangé dans un restaurant italien. Ça existe, l'Europe !

     Faut vous dire qu’il y en a quelques-uns de restaurants italiens et de marchands de glace italiens au point de se demander quelquefois en voyant les façades pastel des maisons si on ne s’est pas trompé de pays. Mais non, c’est bien l’Allemagne, c’est bien Trèves cette grande ville romaine aimée puis abandonnée par Constantin, l’empereur.
     La cathédrale est belle dans son style dépouillé de roman précoce, malgré les ajouts baroques inévitables semble-t-il ici. Juste à côté, l’église gothique de Notre-Dame crée l’impression qu’on est comme au « Salon De l’Église » et qu’on vient y choisir son style de bâtiment. 
     Plus loin, la basilique romaine devenue dans sa sobriété et son volume immense une église protestante impressionnante d’austérité grandiose. Elle est gâchée par une sorte de pâté de foie à la décoration de saindoux… un exemple du style rococo qui fait mal au bon goût ; enfin, à mon sens du bon goût. Honnêtement, si ce style rococo était situé plus loin, seul, on pourrait peut-être l'admirer, au moins pour la qualité de la réalisation. Mais l’avoir plaqué sur la façade d’une basilique romaine… je préfère retenir mes doigts sur le clavier. 
     Un peu plus loin, juste avant les vignobles, on découvre de grandes arènes plutôt bien conservées. On y voit les coulisses, c’est-à-dire le dessous de la piste et on peut imaginer les gladiateurs attendant là-dessous d’affronter les lumières de la piste.
     Au final une agréable journée de tourisme que nous avons eu le plaisir de partager avec l’équipage de l’Aton rythme. Merci, c’était très sympa. On ne sait pas quand nous nous retrouverons : ils partent en direction de Berlin et nous sommes arrêtés à Sarreguemines.  Bonne route !



Trèves. Place du marché.

On rentabilise : devant l'Agneau,
à droite le cadran solaire !
Vous avez vu où ils ont placé les orgues !



Même quand il n'y a personne, on dirait qu'il y a quelqu'un !
Jean-Luc : J'ai encore de s piles ?
Marie : Bon, on va visiter quoi maintenant ?
Mathieu : Alors, c'est pour quand cette glace ?

jeudi 18 avril 2013

Völklingen, Sarrebrück,Welferding et Sarreguemines

 (18 avril)

     J’ai trouvé à quoi me faisait penser le débarcadère où nous étions amarrés à Völklingen : une piscine des années trente, vide. je cherchais en vain depuis que nous étions arrivés et il a fallu en partir pour que ça me saute aux yeux.

Piscine ou débarcadère ?


Qui a commencé : Hollywood ?…
     Après le passage d’un tiers d’écluse (ces grandes écluses de 130 m ont des portes intermédiaires qui permettent de gaspiller moins d’eau pour un petit bateau comme le nôtre) nous sommes arrivés à Pont-à-Sarre (Saarbrück en langage local). Le quai réservé aux bateaux de passage jouxte au joli parc tout fleuri en ces premiers beaux jours (vous ai-je dit qu’il fait très chaud ?). Hélas, de l’autre côté de la Sarre qui n’est pas si large que ça, une autoroute à quatre voies fait un boucan d’enfer. Comment peut-on rester en un tel lieu ?
     Après avoir déjeuné toutes portes et fenêtres closes contre la chaleur et le bruit, nous avons fait deux rapides tours de chaque côté de la rivière pour un minimum de tourisme (l’art baroque n’est pas notre tasse de thé vert – oui, vert, meilleur pour la santé) et nous sommes repartis. 
La France se rapprochant nous retrouvons les bonnes vieilles écluses freyssinet (40 m x 5 m) dans un état déplorable, même en Allemagne) et ça nous rappelle notre arrivée en France, il y a cinq ans, venant de Hollande via la Belgique, où les écluses sont grandes, propres et bien entretenues. La première écluse du canal des Ardennes nous a fait croire que nous retombions au Moyen âge. Ici pareil. 
     Comme les haltes sont plus que rares et que nous ne voulons pas arriver aujourd’hui à Sarreguemines, notre dernière étape, nous nous arrêtons à la sortie de l’écluse de Welferding, banlieue de Sarreguemines, au calme, au vert, entourés de hérons. 

On ne voit pas les hérons mais ils y sont !


(19 avril)
     Adieu hérons, canards et poules d’eau ! Nous voici à la grande ville. Sarreguemines nous accueille sur un long ponton confortable dans un joli cadre. 

mardi 16 avril 2013

Völklingen


     C’est une ville au prestigieux passé industriel passé.
     L’usine est maintenant classé au Patrimoine mondial de l’Unesco (la ville de Sarlat a été refusée. Qui a monté le dossier ?…).
C'est un centre de Urban Art maintenant.
     Ici, on ne trouve pas de hotspots  où se connecter pour remplir le blog. Il y a des internet cafés qui proposent du temps d’internet sur leurs ordinateurs (mais quand on veut relever son courrier et charger des fichiers, par exemple, ça ne va pas), et des cafés qui vous laissent vous connecter sur leur box si … vous leur demandez ! 
     Il faut donc aller de café en café, un peu comme un chanteur qui fait la manche. Nous en avons trouvé un où la patronne est gentille, parle bien l’anglais et vous donne le mot de passe de sa box sans problème. Chouette ! Du coup nous y sommes retournés le lendemain pour déjeuner : un chili sans haricots rouges, mais avec du piment.


Le printemps est là : 

il y a du vert partout !


     Nous sommes amarrés à l’embarcadère réservé au bâteaux à passagers qui ne naviguent pas encore, donc tout va bien, au pied d'une mosquée turque ! Mais il existe aussi un joli ponton équipé (eau, électricité) pour plaisanciers de passage. N’hésitez pas !

L'exotisme à la porte !

lundi 15 avril 2013

 À Merzig, un renard nous a souhaité bon voyage !     



    Nous avons navigué sans problème jusqu'à Saarlouis. Sans problème, malgré le courant encore fort et les innombrables cochonneries qui flottent sur la rivière et surtout dans les écluses. 

Tant que ça flotte, on ne risque pas grand-chose ! Mais sous l'eau ?…

Et monsieur surveille mais ne dit rien !
Quant à l'équipage, il pose !…


    Arrivés à Saarlouis sur un ponton vide (la halte n’ouvre vraiment que le 4 avril) mais occupé par l’équipage d’un « dragon boat » qui s’entraîne. Nous partageons quelques présents avec cette tribu autochtone : ils nous offrent quelques échantillons de leur pique-nique et nous leur offrons une boîte de pâté périgourdin. Puis nous partons visiter l’endroit. 

« Comme je descendais les fleuves impassibles…»

    Drôle de nom : Saarlouis, d’après Louis XIV ; pourquoi pas une Kaiser-Guillaume ville en France ? ou une Adolpheville ? 
    Enfin, il reste des fortifications à la Vauban et une ville de garnison aux rues plus d’équerre que dans une bastide du Sud-ouest. Comme c’est la première fois qu’il fait beau ET chaud de l’année (27° !) les rues sont noires de monde et de terrasses de cafés. 

Ce que fait le soleil…

    En revenant du centre ville, au sortir d’un parc, nous cherchons notre chemin. Ah ! un panneau indicateur… qui nous est très utile !
     Nous repartons demain.


Ah ?… Bon.







Merzig


L’entrée du port de Merzig ne paie pas de mine surtout lorsque la Saare est un peu haute mais c’est un port bien situé : un McDo (pour la connexion internet, rappelez-vous !) tout proche et une grande surface de l’autre côté du pont. Sans oublier le responsable du port qui parle français (une rareté). Le port est encore fermé mais il nous a laissé y rester quand même. Et il a même ouvert l’eau pour nous. Sympa.
     Nous avons pu dormir sans être secoués et ça fait toute la différence !       
    Nous sommes partis de Merzig à 09 h 00 (dimanche14 avril, premier beau jour) malgré la crue de la Saare qui avait d’ailleurs déjà diminué depuis la veille. Depuis deux jours nous naviguons dans du café au lait.

Concernant les McDonald allemands : au contraire de la France où vous bénéficiez d’une connexion gratuite et illimitée sans même être obligés de commander quelque chose (on vous demande de ne pas vous incruster pendant l’heure des repas), en Allemagne, vous devez donner votre numéro de téléphone puis on vous envoie un sms sur votre téléphone (n’oubliez pas votre téléphone) et vous avez droit à une heure de connexion, pas plus. 

    Nous resterons ici une journée : repos, petits travaux d'entretien : niveaux d'huile et de gaz-oil, débouchage de tuyau d'eau… Les vacances.


Le tranquille port de Merzig.





samedi 13 avril 2013

C'est fini !…


    Mais qu’est-ce qui m’a pris de faire le malin ? Pourquoi suis-je aller parler d’être bercé par les grosses péniches comme si nous étions en mer ? 
    Maintenant, c’est rapé, fini, terminé : Fabi ne voudra jamais traverser l’Atlantique !…
    C’est que nous avons passé une nuit difficile. D’abord, la pluie est tombée, drue, forte, bruyante pendant douze heures sans interruption. Ensuite, sans doute à cause de toute cette eau tombée du ciel, les éclusiers ont ouvert un peu plus leurs barrages. Or nous étions amarrés à Mettlach à un quai qui est à 500 m de l’écluse suivant qui fait 11 m de haut.
Pas si mauvaise mine que ça, finalement !
     Une chute de 11 m de haut avec un fort débit agite la rivière d’une manière surprenante. Cela crée un clapot de 30 à 50 cm qui fait rouler et tanguer le bateau (d’autant plus qu’il est amarré) qui fait qu’on se croirait en mer par temps frais. Hier soir, pour la rassurer, j’avais dit à Fabi : tu verras, ça va te bercer. La première chose dont elle m’a informé ce matin, avant même d’ouvrir les yeux : Eh ben moi, ça ne me berce pas !…
  Disons que nous avons peu dormi.  Et que Fabi est complètement dégoûtée de la mer, avant même de l’essayer. Quel dommage !…





Avec un rayon de soleil, c'est tout de suite mieux.



Une peinture, et une belle !


      Ce matin nous sommes partis, heureux de retrouver, après l’écluse, une surface plane et soyeuse. Méandres de plus en plus encaissés entre des pentes boisées aux très belles teintes encore hivernales (eh oui…), mais le courant est devenu de plus en plus fort et nous avons mis plus de temps que prévu pour arriver au port de Merzig où nous espérons bien dormir au calme ce soir !

Saarbrurg > Mettlach (11 avril)




La Saare bordée de hautes collines.

Ça doit être superbe en automne.
Bon, j’en ai marre, si nous attendons que la pluie s’arrête et que le vent tombe nous serons encore ici à Noël !… Alors, en route ! Nous sommes  partis de Saarburg à 10 h 00 pour nous arrêter à Mettlach après avoir passé une écluse de 14,50 m de haut, presqqu’aussi haute que celle de Réchicourt. La différence, c’est que la française a des portes de taille courante et que l’on y entre (quand elle est vide) en passant sous un haut mur en béton. Dans les écluses allemendes, si l’écluse fait 14,5 m, la porte aval fait 15 m, et à un seul vantail ! Impressionnant. 
     Nous remontons la Sarre en suivant des beaux méandres entourés de collines très pentues et couvertes de forêts. En automne, ce doit être superbe. Puis nous arrivons à Mettlach.
     Mettlach est la ville de Villaroy & Boch. 
     Il n’y aurait rien de plus à en dire si ce n’était là que nous avons, enfin ! trouvé une connexion internet. 
     Notons aussi, pour ceux qui suivraient nos traces, que le quai est prévu pour les grosses. Il fait 2,50 m de haut et les gros bollards sont tellement espacés qu’on ne peut s’amarrer qu’à un seul. Nous sommes à quelques mètres d’une autre écluse, de 11 m celle-là, et il est très possible que les grosses mémères qui aiment naviguer de nuit nous bercent régulièrement. Ça risque de réveiller Fabi qui se croira en mer !

Mettlach, comme à la mer…

jeudi 11 avril 2013

Rencontres aviaires


    Au port de Saarburg nous avons dérangé une foulque en train de fonder une famille. Après quelques instants tendus et bruyants, elle est retournée au travail et le lendemain, un œuf de plus ! Vous voyez, il y a des choses qui marchent toujours malgré le réchauffement climatique ! (et croyez-moi j’ai du mérite à vous parler du réchauffement par les temps qui courent !).
    Quelques minutes plus tard, partant en vélo vers la ville, j’ai rencontré une ouette d’Égypte amicale, enfin pas farouche pour un sou. J’aurais pu la caresser mais je me suis retenu : la vie sauvage c’est la vie sauvage. Mais quelle beauté subtile dans ces plumes diaphanes, à la fois légères et solides, et colorées comme l’Orient d’où elles viennent. Quant aux pattes roses, c’est la touche finale : la classe !
Et puisqu’on en est aux belles choses, j’ai rencontré un vignoble qui m’a réconcilé avec les vignobles. Si, en plus, il produisait du bon raisin de table, ce serait parfait, mais j’ai des doutes…

Vous avez vu ces pattes !

C'est pas tout ça, mais je ne suis pas en vacances, moi !


et le lendemain : voilà le travail !


On croirait qu'elle m'attend.

Pas farouche, l'ouette !

Une vigne de cœurs, joli, non ?

Record battu !


    Après vérification, nous avons battu notre record de distance en une journée : 48 km, de Schwebsange à Sarreburg. Pourquoi foncer comme des fous ? À cause de la météo. On annonce pour demain mardi 9, des forts vents sur toute la France et la frontière n’arrête rien ! Or comme le vent est l’ennemi du batelier, nous préférons rester dans un port pour y être à l’abri et du vent et des remous que provoquent les énormes péniches croisées sur la Moselle et sur la Sarre.
    Car oui, la Moselle c’est fini. Nous étions avalant, nous sommes devenus montant. La première écluse : 11,50 m ! passée en compagnie d’une grosse mémère (pour changer). Puis nous cherchons le port de Sarreburg où l’on nous a recommandé de nous arrêter. 
Heureusement qu’il y a quelques bateaux qui animent un peu le coin, sinon le port paraît abandonné. Paraît seulement, car cinq minutes après notre arrivée le responsable du club arrive. Il repartira cinq minutes après avoir empoché un chèque de 19, 80 € pour une nuit, ce qui est très cher ! Surtout que nous devons nous brancher à une borne plus loin car la plus proche ne fonctionne pas et que l’eau est toujours coupée. Et pas de ristourne possible pour autant ! Pas du tout protégés du sillage des péniches de passage parce qu’amarrés à l’entrée du port, nous repartirons demain.

    …Le lendemain, nous avons fait 500 m. et nous nous sommes amarrés sur la rive gauche, où l’on ne paie que 10 €/jour sans électricité, certes, mais sur un ponton plus propre. Mieux amarrés, les grosses mémères ne nous feront aucun mal !
    La « responsable » du ponton qui vient prendre son écôt est un personnage extraordinaire : Iris. Anciennement mariée à un militaire français il lui en reste un vocabulaire… détonnant : Ce chien, il est con ! Ah ! ce bordel !… rien à foutre, etc. : comme au pays, quoi ! Restée un quart d’heure à boire un café à bord, Iris et son dynamisme nous a épuisés ! Fabi l’a accompagnée à Lidl, elle en est revenue sur les genoux ! Nous l’ajoutons à notre tableaux de phénomènes rencontrés au cours de nos voyages, juste à côté de Serge de Schwebsange !
Des maisons, des couleurs…
La célèbre cascade de Saarburg.
La célèbre IRIS de Saarburg.


Saarburg et son château.

    Cherchant en vain un hotspot (inconnu à Saarburg), Iris a mis sur le coup deux de ses connaissances et je te cherche une adresse par-ci et je te trouve un café par-là. Ces gens sont adorables !
Sinon, nous attendions le vent anoncé par la météo, c’est la pluie (annoncée aussi par la météo) qui est arrivée. Ça n’arrête pas. Donc nous nous arrêtons. Et Saarburg est un joli village typique. 
    Ah ! une confirmation : en Allemagne on ne parle qu’allemand ! Quelques-uns parle un peu d’anglais et beaucoup par ici, l’italien (les Italiens). Or l’allemand, c’est difficile à comprendre quand on ne l’a jamais appris !
    Heureusement qu’on avait Iris !

dimanche 7 avril 2013

Lucilinburhuc


Ne cherchez pas Lucilinburhuc est le premier nom du Luxembourg et ça voudrait dire le petit chateau.
Le Luxembourg ?
D’abord c’est plus propre qu’en France. Pourtant, il y a 39 % d’étrangers dans la population du pays et  jusqu'à 60 % dans la population de la capitale. Mais c’est plus propre qu’en France. Comme quoi, ceux qui disent…

Le Luxembourg ? Ensuite ce sont les maisons peintes. Mais peintes avec des couleurs que les Italiens peuvent toujours s’accrocher ! Vous en avez en gris, en gris bleu, en taupe, en rose, en rose fané, en rose bonbon, en rose beurck ; vous en avez en bleu éblouissant, en bleu fatigué, en vert effrayant, en vert pomme, en jaune pisseux, en jaune citron, en rouge rouge, en rouge bordeaux, en marron. Des maisons colorées, quoi !

Nous les avons découvertes, ces maisons, le long de la route qui nous conduisit, en bus, jusqu’à la capitale. Une ville impressionnante, construite de chaque côté de profondes vallées qui nécessitent des ponts incryables. Des bâtiments cossus, bourgeois, parfois sévères d’allure, mais plutôt agréables,– et propres !

La ville aux grands ponts.


Bon, la gastronomie luxembourgeoise (celle que nous avons goûtée) ne nous a pas impressionnés : le collet fumé sur son lit de fèves des marais, par exemple… était  un peu roboratif et même, soyons francs ! lourd. D’ailleurs, nous n’avons pas pas pris de dessert, c’est vous dire !

Au retour, toujours par bus, nous sommes revenus jusqu'à Remich. Craignant de ne pas saisir toute la subtilité des horaires des bus dominicaux entre Remich et Schwebsange, nous avons préféré rentrer à pied : 4 km le long de la rivière. Ça nous a permit de compter le nombre de Porsches, de Mercedes, d’Audi et de Jaguars (les marques sont fournies par Fabi) et de regretter de n’avoir pas pris de dessert, parce qu’après 4 km à pied sous un soleil qui se décide enfin à chauffer un peu, ça creuse !

samedi 6 avril 2013

Ça y est !

      Ça y est, nous avons quitté le territoire national, comme ils disent.
Après l’écluse d’Apach que nous avons passé seuls, sans un gros pépère devant qui prend toute la place, nous arrivons à Schengen que tout le monde connaît. En fait, nous ne savons pas où nous sommes : rive gauche, c’est le Luxembourg, rive droite, l’Allemagne et derrière nous la France !
    Arrêt à Schewbsange (désolé pour ceux qui ont un cheveu sur la langue) pour rencontrer l’ami Jean-Luc, connu sur le web grâce à notre blog et déjà rencontré avec toute sa famille à Metz en automne. Avant de partir dans quinze jours vers Coblenz, il vient vidanger le moteur de son bateau avec l’aide de Serge, bateau « Katmandou », qui lui donne un cop de main.
     Tous les deux sont venus boire un thé chaud (il paraît que la température monte, mais elle prend son temps) sur l’Ivanka et nous avons passé un très agréable moment ensemble et Serge est plein d’anecdotes et d’informations. Nous espérons les rencontrer, un jour, de nouveau, quelque part, sur l’eau. 



Sierck-les-Bains et son quoi imbécile.
Schewbsange, au Luxembourg.


On papote de tout et de rien,– non : de bateaux !

vendredi 5 avril 2013

Uckange > Sierck-les-Bains


     Sincèrement, on en a marre !
     Du froid et du vent. Du vent et du froid. Du vent froid.
     C’est là qu’on réalise que nous avons eu de la chance les années précédentes à naviguer pendant un temps printanier, agréable et doux.
     Mais bon, on ne peut pas gagner à tous les coups.
     Donc, on se les gèle !
     Nous avons continué à descendre la Moselle en direction du Luxembourg où nous arriverons demain.
     À Uckange, village où est né mon père et où il est enterré, je suis passé au cimetière et, surpris, ai découvert sa tombe (en commun avec ses parents et un de ses frères) juste à droite de l’entrée.
Ce village d’Uckange, dont je n’ai que de vagues souvenirs d’enfance, a complètement changé et je n’ai rien reconnu. Où sont les collines de minerai de fer jaunâtre ? Où sont les wagonnets aériens qui se promenaient au-dessus de nos têtes jour et nuit pour apporter ce minerai ? Où sont les crassiers qui, la nuit, jetaient des lueurs de feu d’artifice ? De l’usine où mon père racontait fièrement qu’il avait été comptable et où son père était « casseur de fonte » (vous imaginez un métier pareil ?) il ne reste qu’un haut-fourneau transformé en musée. 
      Après une nuit rythmée par le passage d’énormes péniches qui ne s’arrêtent jamais, nous avons fait un saut de puce jusqu’à Sierck-les-Bains.
     Sierck-les-Bains ? Pourquoi les bains ?…
     Merci d’avoir posé la question.
En tout cas, ils ne veulent pas de visiteurs fluviaux : Possédant un très long quai en béton accueillant de loin, on découvre en s’approchant qu’à 55 cm sous l’eau il existe une marche en béton d’1 m de large ! Avec les énormes  péniches qui naviguent constamment sans ralentir, on imagine que beaucoup de bateaux vont talonner s’ils s’amarrent à ce quai. Bienvenue à Sierck !
Nosu avons trouvé un système à la branquignole pour éviter ça, en nous amarrant sur les pontons du bateau-promenade qui hiverne encore (tu parles !). Mais bon, c’est dommage, parce que l’accueil à l’office du tourisme est chaleureux.
Et nous alors, on passe où ?

Restes d'Uckange.

Amarré loin du quai pour éviter de talonner !


lundi 1 avril 2013

Pas d'un fil.

Regardez bien : le dessus du roof est GELÉ !…


Une vue de Pont-à-Mousson depuis le port sur l'autre rive.


     C’est comme si nous n’avions pas bougé !
    Partis ce matin à 09 h 45 – un matin gelé, si froid qu’on a cru ne pas pouvoir remplir le réservoir d’eau – de Pont-à-Mousson, nous sommes arrivés à 13 h 30 à Metz, après avoir croisé d’énormes péniches chargées jusqu’au pont et toujours  très impressionnantes.
     Le vent conjugué au froid n’a pas amélioré la température et j’ai bien cru que le matelot allait se plaindre. Mais non. À l'arrivée, une bonne soupe thaï nous a réchauffé le centre. Et quand le centre est chaud…
     Nous nous retrouvons à la même place sur le même ponton où nous étions amarrés en automne, à côté du même bateau hollandais à vendre. Comme si nous n’avions pas bougé, vous dis-je.
     Malgré le froid les Messins se promènent : le soleil brille !

     Et ils ne sont pas frileux, les Messins : même au soleil il ne fait pas trop chaud ! Mais le printemps, c'est le printemps, on ne discute pas !



Le jour s’est terminé par un vent fort et un ciel sans nuage : il va geler encore. Mais Fabi a vu notre première hirondelle.