Woodenwidget

images à cliquer

vendredi 12 mars 2010

8 mars 2010 / Proverbe hollandais.

Et voilà, nous sommes revenus à bord d'Ivanka le 3 mars, en train. Le voyage s'était bien passé et, pour la première fois nous avions pris un train qui partait en fin d'après-midi et nous faisait arriver à la nuit. Deux changements coupèrent la longueur du voyage et firent paraître le trajet moins long. Malgré tout l'expérience a prouvé que pour nous, il est préférable de voyager le matin, le temps semble passer plus vite.
Vous la sentez l'angoisse devant le bus qu'on ne voit pas arriver
alors que l'heure de départ du train arrive ?

Photo utile pour vous prouver que nous étions bien tous les deux dans le train.

Vous la sentez l'angoisse devant la nuit qui tombe et l'arrêt de taxi vide ?…


Ce n'est pas une momie nivernaise découverte par hasard au bord du bassin,
mais le colis que nous avons fait venir de Périgueux
et qui comprend notamment les pièces détachées de mon annexe pliable à venir.




Curieusement, tous les problèmes que nous n'avions pas traités en janvier (pour cause de froid surtout) nous attendaient. Le plus gros de ces problèmes est une question de plomberie. Ah ! la plomberie ! Quand mon fils Thomas était plus jeune je lui ai souvent dit que s'il voulait devenir riche il devrait se faire plombier. Ils ont les mains dans la merde tous les jours mais tout le monde est à genoux devant eux. Et là, je suis à genoux devant ce qui semble être de plus en plus précisément une catastrophe (plombière, hein, pas de panique !). Notre fosse-sceptique-qui-traite-si-bien-les-eaux-noires-qu'elles-ressortent-propres-dans-la-rivière… ne traite plus rien. Voilà. Nous sommes dedans jusque là. Non, jusque là… enfin, très haut !

Un proverbe hollandais affirme : « Quand on a un bateau, on travaille jusqu'au tombeau. »
C'est vrai aussi pour une maison, mais la rime est moins riche.

Le froid et la neige nous découragent un peu. Difficile de bricoler dehors quand l'eau gèle dans le seau et la séance de collage que nécessite la construction de l'Origami 6 ( mon annexe pliable à venir) doit attendre des températures plus clémentes. Surtout qu'après avoir fait (trop) travailler la pompe en essayant de nettoyer un peu la cuve (= la fosse-qui etc…) elle a rendu l'âme. À changer ! Pour la deuxième fois depuis que nous avons le bateau. Donc, je résume, plus de pompe à m… , plus de fosse-qui-etc… égal plus de toilettes. Certains vont se demander, et alors ? Comment font-ils ? … Eh bien, nous sommes revenus au seau hygiénique, instrument que j'adore : pas de tuyau, pas de pompe, pas de cuve, la simplicité biblique : ça ne tombe JAMAIS en panne !… et en plus ça va devenir à la mode comme symbole de la décroissance nécessaire dans un proche avenir malgré les affirmations péremptoires de certains « mammouths ». Nous sommes des avant-gardistes !

Enfin, malgré tout, nous sommes heureux d'être revenus à bord. Nous prévoyons de partir de Nevers bientôt.


Aucun commentaire: