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mardi 23 mars 2010

Escale à Digoin


Des visions comme ça, on en voit qu'en se levant tôt.
Mais ça vaut la peine !



Nous sommes remontés le long de la Loire vers Digoin, lieu de rencontre du canal latéral à la Loire et du canal du Centre, d'où part le canal vers Roanne et traversé de plus par la Loire elle-même. La batellerie est ici une vieille histoire. La faïencerie aussi.


Vue sur un bief du canal latéral à la Loire.

L'inconvénient des canaux latéraux aux rivières c'est qu'ils sont souvent rectilignes et donc un peu monotones. Ça n'empêche pas de profiter de beaux paysages et des splendides bovins blancs et musclés du Charolais.


Le pont canal qui permet d'entrer à Digoin et de passer dans le canal du Centre.
On n'imagine plus aujourd'hui les travaux hydrauliques qui existent en France et leur
excellence !
Un patrimoine qui a du mal à survivre…


Fabi a pu obtenir une ouverture exceptionnelle du musée de la faïence qui est en désordre paraît-il. Moi j'ai fait la chasse aux hotspots et j'ai finalement trouvé un NETGEAR qui permet de se connecter gratuitement. Il a fallu bien sûr quelques tâtonnements. Sur ce banc ? non. Près de cette corbeille à papier ? deux barres, c'est mieux, je peux recevoir mais sans arriver à envoyer. Sur les marches du parvis de l'église ? Pas du tout. Dans cette cabine téléphonique où je pourrais poser mon ordi ? Bof… Assis sur ce petit muret ? oui ! Parfait ! réception idéale !… Tout ça sur la même place. Ah ! je vous le dis : chasseur de hotspots, c'est un métier.

Finalement Fabi a visité les quatre étages du musée, a vu de très belles pièces et d'autres moins intéressantes, pendant que je me suis escrimé à remonter la pompe à eaux sales avant de la replacer dans le pic avant. Ça y est, les douches redeviennent possibles.

Pour les curieux et les gens intéressés par cette technique d'avenir, nous fonctionnons toujours avec des toilettes sèches. Un conseil : allez sur l'internet pour découvrir cette solution à l'une des plus grandes pollutions humaines et à l'un des plus gros gâchis d'eau potable qui existent. Évidemment, faire du compost sur un petit bateau n'est guère possible, aussi nous nous débarrassons de tout cela dans des sacs poubelles noirs en les mettant dans les bennes de récupération. J'avais eu en dormant (!) l'idée géniale d'utiliser de la litière à chat. À l'usage, ce n'est pas génial du tout, c'est très lourd et ça ne détruit pas les odeurs. Comme quoi les rêves… L'idéal c'est la sciure de bois qui réagit chimiquement avec les matières et les transformera, si vous avez un jardin, en un compost de très bonne qualité. La sciure n'est pas facile à trouver et nous avons découvert que le papier journal (fait de pulpe de bois) fonctionne très bien aussi.

Bon, sinon la journée, plus que fraîche ce matin, s'annonce très belle.

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