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mercredi 31 juillet 2013

Demange-aux-eaux

Certains s’imaginent que sur un canal les jours se suivent et se ressemblent. Que nenni ! Prenez par exemple ces trois derniers jours.
Avant-hier, nous avons navigué sur un bief de 19 km de long sans une écluse. Pépère, tranquille, une promenade dominicale. Hier, nous avons remonté une chaîne de douze écluses, c’est-à-dire qu’elles se suivent l’une derrière l’autre et qu’il faut, comme un travail à la chaîne, entrer dans l’écluse, s’amarrer, pousser la tirette bleue (pousser la tirette, je l’ai déjà faite celle-là, non ?), attendre que l’écluse se remplisse en empêchant Ivanka de baguenauder entre les bajoyers, attendre que les portes amont s’ouvrent puis recommencer quelques centaines de mètres plus loin. Une chaîne d’écluses, quoi. 

Paysage lorrain.

Porte d'écluse, un peu sale, aund même !

Eau pure et végétation (trop) abondante.

Curieusement, arrêtés à l'écluse numéro 1 de Mauvages (rappel : en Lorraine), nous ne recevions sur la radio que quatre stations, deux en espagnol et deux en arabes !…

Aujourd’hui, c’est le deuxième plus long tunnel fluvial de France que nous avons parcouru : cinq km (4 877 m pour être précis) dans un boyau de cinq m de large en essayant de se cogner le moins possible. Avant, les bateaux étaient tractés par un toueur, bateau avançant en tractant un câble ou une chaîne. Mais c'est fini. Aujourd'hui on ne débrouille seul, accompagné par un éclusier à vélo qui fait le kéké parce qu'il va deux fois plus vite !
On n'en voit pas le bout !

 Comme nous ne sommes pas pressés nous nous sommes arrêtés juste après l’écluse suivante, à Demange-aux-eaux. D’ailleurs, le bief suivant a une fuite et la réparation nécessite de baisser le niveau d’un mètre. Nous avons déjà connu ça sur la Meuse, mais sur une autre échelle. En tout cas, il nous faut attendre.

Un passager clandestin qui ne sait pas qu'il est épié !

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