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jeudi 20 mars 2014

Et pourtant…

Fleurs de cale sèche. Elles ne sont arrosées qu'à chaque mise en eau.

Ça y est…
Si Galilée se réjouissait de voir la terre tourner, nous nous sommes réjouis, au moins autant, de voir l’Ivanka retrouver son élément. Et de nous écrier en chœur : Et pourtant, elle flotte !…
     Nous sommes sortis de la cale sèche et sommes amarrés au quai du canal de Bourgogne en attente de la fin du chômage des écluses de la Saône.

Toute belle dans sa robe neuve, elle flotte vous dis-je !

Départ prévu le 20 mars.

En attendant, en plus du ménage de printemps nécessaire (une semaine dans un chantier fluvial vous amène une quantité de poussière astronomique), il y a deux épissures à faire sur les nouvelles amarres (les cordes comme on dit sur une péniche, mais j’ai du mal !) ; je vais me régaler en me souvenant du bon temps (enfin, bon… pas trop) où j’étais gabier dans la Royale.

Adieu Saint-Jean-de-Losne

Le 20 mars, comme prévu, nous sommes sortis de la darse de Saint-Jean-de-Losne pour entamer une descente de la Saône. Grâce au courant de la rivière, puisque nous sommes avalants, nous allons à une vitesse décoiffante bien que je ne pousse pas le moteur : au moins 14 km/h. On ne rit pas !… C'est très bien pour une vieille et grosse Batave comme l'Ivanka. 

À nous la Saône et ses grands espaces !

Après une écluse de belle taille (mais nous en avons déjà traversé des plus grandes), nous nous sommes arrêtés à Seurre, ville de naissance de Bossuet, oui, bon, mais aussi dernière ville à résister à Louis XIV ; comme quoi la France éternelle n'est pas si vieille que ça. 

Demain, départ pour Châlon-sur-Saône.

je sais : classique. Mais je ne sais pas résister !




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