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mardi 22 juillet 2014

Ça, c’est fait.


Voilà, ça c’est fait.
Ça c’est le canal latéral à la Loire qui se termine en apothéose par le splendide pont-canal (près de 700 m) qui traverse le fleuve à la hauteur de Briare où nous sommes arrêtés. Le temps lourd jusqu’à midi s’est transformé en lourd et venteux et n’encourage qu’une chose : la sieste.

Les pluies torrentielles nocturnes auront la bonne idée de rafraîchir l’atmosphère et l’on pourra de nouveau naviguer à l’aise. Je sais que tout le monde ne rêve que de soleil et de chaleur en ce moment, mais pas moi. Je trouve qu’un air frais est rafraîchissant (ben tiens !) et que la pluie rabat les pollens, les poussières et purifie l’air. Donc, depuis deux jours nous vivons un été idéal – pour moi. 
Pluie torrentielle ? Le matelot plie mais ne rompt point !

Un canal de jonction est différent d’un canal latéral car il passe d’un bassin fluvial à un autre bassin. Il est beaucoup plus tortueux et compte des écluses plus nombreuses plus rapprochées. Le canal de Briare, par exemple, passe en 14 km et 12 écluses du bassin de la Loire au bassin de la Seine. Nous sommes montés de  21,5   m pour redescendre  de 24,70  m. Vous allez me dire, est-ce raisonnable ? Mais oui ! Puisque là, nous sommes pratiquement à Paris. En effet, ce petit ru qui longe le canal c’est le Loing. Et le Loing se jette dans la Seine, donc…

Canal creusé sous Henri IV, quel travail !
Sept écluses d'un coup !


Ce soir nous nous arrêtons à Dammarie, dans la campagne. Un couple de Danois nous y a précédé. Son bateau s'appelle Le superbe castor…  en hollandais bien sûr.

Dammarie

L'est pas beau l'animal ? Fabi rêve d'en voir un en vrai.


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