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mercredi 30 mars 2011

Pouilly, Pouilly !…

 Ça y est, nous y sommes : nous avons terminé la première partie de notre voyage prévu.
Partis de Migennes, nous avons parcouru 155 km et passer 114 écluses. Le tout en 11 jours de navigation. J'entends déjà les ricanements de certains, 155 km en 11 jours, ça ne fait pas une grosse moyenne… Eh bien, si ! Parce qu'il ne faut pas oublier les 114 ascenseurs, je veux dire, écluses qui nous ont permis de nous élever à près de 378,50 m d'altitude (en partant de 80 m, quand même !), le plus haut bief de partage de France. !
Le port de Pouilly, avec à droite l'ancien toueur, remorqueur qui tirait les péniches sous la voûte en avançant le long d'une chaîne immergée. Nous sommes au fond, à gauche…



Mais si, regardez mieux : là !…
Après une dernière échelle d'écluses passées en douceur grâce à la célérité des éclusiers, nous nous sommes amarrés dans le bassin du port de Pouilly-en-Auxois, située tout près du «toit du monde occidental » d'Henri Vincenot, où les eaux rejoignent soit la Manche, soit l'Atlantique, soit la Méditerranée, selon l'endroit, à un mètre près, où la pluie tombe.

Maintenant, nous attendons l'autorisation de passer la voûte. Une écluse restaurée de l'autre côté n'est pas encore ouverte. On nous parle de vendredi 1er avril. En attendant, nous avons essayé un restaurant qu'on nous avait recommandé. Pas mal mais un peu cher pour ce qu'on vous y donne.
Nous avons de plus en plus de mal à apprécier les restaurants. Faut dire que Pierre a une cuisinière incomparable, aussi…

Cette allée bucolique où s'égosillent les corneilles, où s'épanouuissent les primevères et les violettes, c'est l'entrée de la voûte de Pouilly…  
































 



Construit en 7 ans, au prix de 200 morts, cet ouvrage mesure 3 348 m de long. Le mot tunnel étant encore anglais au début du XIXe siècle, on l'appela la voûte.















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