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mardi 26 juillet 2016

Pont-Lévêque, le retour.

Beaucoup de temps perdu, indépendant de notre volonté, nous a contraint à faire, ce jeudi 21 juillet, une journée de 10 h 00.
Les vacances, vous dis-je.
Nous sommes enfin sortis du Canal du Nord pour nous amarrer au même quai que l’an dernier. Stupeur, étonnement, doute, rêvè-je ? Rêves-tu ? Rêvons-nous ? Non : Le même groupe, le peintre bien enrobé qui fait semblant de pêcher, entouré de son cortège féminin, sa femme qui tricote des habits de poupée, les autres qui commentent. Exactement les mêmes qu’il y a un an. On a vraiment l’impression d’avoir rêvé ce voyage en Somme et de n’avoir pas bougé d’ici !
Pont-Lévêque a un bassin qu’il faut éviter. Très étroit et très encombré par des bateaux-ventouses, orné de belles bornes avec beaucoup de prises électriques, mais beaucoup de toiles d'araignées et rien qui fonctionne. Nous avons toujours trouvé une place au bord du canal, jusque devant l’écluse qui ouvre sur le canal latéral à l’Oise.

Vue bucolique de Pont-Lévêque
Ce canal, rectiligne au début, comme beaucoup de débuts de canal, nous conduit sans encombre à Chauny où nous sommes passés il y a sept ans !…
Le port est bien tenu (prix raisonnables) par une association très sympathique qui fête ce soir (22 juillet) quelque chose, on ne sait pas quoi, mais la soirée promet d’être chaude : on vient de les entendre chanter Dans les plaines du Far-West quand vient la nuit… C’est vous dire ! 
Je profite d’une bonne connexion Wi-Fi pour mettre à jour ce blog. 
Demain, samedi, repos. Dimanche, nous attaquons le canal de Saint-Quentin.

Mardi 26 juillet

Non seulement nous avons attaqué, bille en tête, le canal de Saint-Quentin, mais nous sommes à Saint-Quentin même. Si ! Étonnant, non ? 

Certaines échelles ne sont visiblement pas faites pour y monter.
Mais alors, pourquoi sont-elles faites ?
Pour l’instant, rien à dire sur le canal (vous en avez déjà vus, vous en avez peut-être assez vus si vous nous suivez depuis longtemps). Ah ! si, peut-être signaler des quais d’attente plutôt en ruine, des échelles à l'usage mystérieux et, curieusement, une écluse moussante.

Un quai pourri peut faire une installation artistique.


De la mousse partout, mais seulement dans le sas de l’écluse. Mystère.

À Saint-Quentin, le port, situé dans une belle darse, n’a plus d’exploitant  et c’est donc la VNF qui s’en occupe. Tranquillou, comme on dit dans le Sud-Ouest. Tout par téléphone. Et pas de questions trop compliquée siouplait ! Une voie rapide très bruyante passe tout près et nous rappelle la halte de Reims, mais le séjour est gratuit ! 

Sinon la ville est plutôt agréable, avec des monuments étonnamment énormes et un hôtel de ville de style flamboyant dont la belle place est gâchée par une fausse plage, ornée de fausses fleurs et entourée de faux palmiers (Cf Le faussaire de Georges Brassens). 
Mais le gros morceau est à venir…

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