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mardi 4 avril 2017

On n’y est pour rien, mais c'est drôlement chouette !

Promis, juré, croix de bois croix de fer, on n’y est pour rien s’il fait plus beau et plus chaud ici, à Valenciennes, dans les Hauts de France, presqu’en Belgique, – presqu’au Pôle Nord, quoi – qu’en Dordogne d’où nous venons.
On n’y est pour rien, mais c’est comme ça. Oh ! bien sûr, le thermomètre va se rattraper, là en bas, et bientôt il fera meilleur qu’ici, mais en attendant…
En attendant, on en profite. 
Hier nous avons joué les touristes. Valenciennes – Lens, une heure de train : pourquoi se priver ? Et pourquoi Lens ? Mais pour le Louvre, bien sûr !…

Pour y aller en train, on peut prendre le forfait SNCF. Si on n’a pas de carte de réduction, ça vous fait le billet de train à 50% de réduction et vous gagnez 2 € sur le prix d’entrée des expositions temporaires du musée. Mais, malgré ce qu’on vous dit à la gare,  ça ne vous fait rien gagner sur la navette gare-musée, qui est gratuite, ni sur l’entrée du musée, qui n’est pas payante !

Cela dit, ça vaut le déplacement. Le bâtiment du musée lui-même est fonctionnel et disons que la recherche d’un design innovant fut réduite au maximum. Mais l’intérieur est parfait. Les expos temporaires ont plus ou moins d’intérêt (laissées au goût et au jugement de chacun), mais la « Galerie du temps » est une vraie réussite. 



Déjà, le premier coup d’œil est époustouflant. Encore plus que la « galerie de l’évolution » au musée d’histoire naturelle, à Paris, parce que moins chargée (avis de Pierre. Fabi préfère Paris). La photo ci-dessus ne donne qu’une faible idée de l’impression d’immensité qu’on éprouve en la découvrant.  Des débuts de l’écriture (± 3500 avant notre ère) jusqu’au XIXe siècle, on papillonne à son gré et à sa vitesse entre les œuvres et c’est très agréable. On y voit de très belles choses, vraiment. 

Hélas ! que ce soit dans l’ancien Louvre ou dans le nouveau, la solitude du gardien de musée est toujours aussi poignante…

Nous avons appréciée aussi les mosaïques qui décorent la gare de Lens. Elles sont très années trente. Très chouettes.

Mais qu’est-ce que c’est fatigant de jouer aux touristes ! 


Tout à l’heure, M. Blas (des bâches Blas…) doit venir récupérer notre vieille toile pour prendre, je suppose, les dernières mesures de fignolage. Alors, avant que tout cela disparaisse, voici une dernière vue de notre endroit préféré de l’Ivanka, avant changement.


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