Woodenwidget

images à cliquer

mercredi 11 juillet 2018

Mal partis, mais partis quand même.

Nous avons essayé, mais sans doute le manque d’expérience causé par l’inaction – nous n’avons pas navigué au printemps, vous l’avez sans doute remarqué – l’habitude perdue et les vents contraires nous ont empêché de réussir : nous devions partir le 5 juillet rejoindre l’Ivanka. Un énorme orage ayant couché des arbres sur les voies, la SNCF nous a conseillé de procrastiner. Et nous lui avons obéi.
Faut dire que c’était un bel orage. Visibilité nulle, lances d’eau horizontales et tourbillonnantes (faut le faire !), rafales à décorner la Florette, fuites d’eau à toutes les fenêtres et portes orientées à l’ouest, c’était un bel orage. Et le vieux tilleul qui donnait de l’ombre à une maison près de chez nous s’est penché au point d’en embrasser la façade. Il faudra le couper. Snif !

Le tilleul amoureux



Après l’orage, les deux derniers jours de grève des cheminot.e.s (a pas peur : c’est pour rire ) nous ont fait prendre le train le 9 juillet. 
Rien à dire sur le voyage, la SNCF fut parfaite. 
Jean-Marc, le patron du chantier fluvial est venu nous chercher à Valenciennes, devant cette superbe gare qui ressemble à un château. À notre arrivée, nous découvrons l’Ivanka sale, comme d’habitude. Poussières, pollens, chauffages d’hiver se conjuguent pour noircirent tout ce que nous avons si bien nettoyé avant de quitter le bateau. Et là, nous l’avons abandonné pendant huit mois. L’intérieur nous réserve une surprise : du moisi partout, Fabi déteste. Il va falloir laver tous les vêtements laissés à bord, toute la vaisselle, nettoyé les parois, les meubles… Je n’insiste pas auprès du matelot, mais cette odeur de moisi me rappelle, force de l’odorat pour susciter les souvenirs, le vieux voilier « pilote du havre » de l’école d’hydrographie sur lequel j’ai connu, il y a quelques siècles, mes premières émotions de navigation à voile.
Bon, d’abord passer en revue les travaux effectués. Ensuite, nettoyage de printemps tardif. Après nous verrons.

Aucun commentaire: