Woodenwidget

images à cliquer

samedi 23 juillet 2011

Jusqu'à Besançon

    Ce fut une belle et longue journée. Très longue. Départ 8 h 30 et arrivée à 17 h 00. Certains appellent ça des vacances !…
    Toujours en remontant vers Besançon nous traversons des paysages verdoyants, forestiers, luxuriants parfois. Les collines, de plus en plus hautes et escarpées sont couvertes d'une forêt qui les cachent, à l'exception parfois d'une falaise abrupte, blanche et audacieuse qui exhibe sa blancheur verticale au milieu du moutonnement vert. C'est très beau. Ça rappelle certains paysages de la vallée de la Dordogne aux environs de la Roque-Gageac, mais en plus massif, plus étendu, plus vert.
    Plus vert ? à cause du temps, peut-être !… Il pleut, ça s'arrête, il pleut, ça s'arrête, etc. Le capitaine est content parce qu'il n'a pas chaud, mais quand même, dormir avec une couette d'hiver fin juillet !…
Alors, pour ceux qui connaissent, la Roque-Gageac rive gauche, en amont du village ?

Voilà pourquoi nous passons des écluses !


Que c'est beau un beau canot' (prononcez « canote », SVP !)

La pause de midi – obligatoire ici puisque les écluses ferment entre 12 h30 et 13 h 30 sur ce canal – se fait à Thoraize, juste avant un petit tunnel. Ô, un tunnel,  à peine : quelques centaines de mètres ; nous avons connu pire !… Nous nous sommes amarrés sur un ponton flottant, juste derrière un curieux bateau qui porte à l'arrière, comme annexe, un superbe canot en bois. Le propriétaire arrive en voiture pour vérifier sans doute que tout va bien après les fortes pluies de la nuit et je sors pour le féliciter de son canot.
    Il se trouve que c'est lui-même qui l'a construit ! De fil en aiguille, il me parle de son projet actuel, un voiler d'environ 9 m, sur plan norvégien, qu'il restaure complètement : c'est un fervent des vieux gréements et des coques en bois. Très vite nous sommes invités à venir découvrir son trésor et il nous conduit en voiture à Boussières – belle église avec un porche massif et un clocher très élégant, romans comme ça à l'œil, en passant vite – découvrir sous un hangar une coque superbe, un bijou qu'il reconstruit amoureusement. Nous sommes partis si vite que j'en ai oublié l'appareil photo, dommage ! Pour ceux qui connaissent, c'est une coque du genre Colin Archer pour la forme. C'est surtout la vie, le rêve de cet amoureux de la mer qu'il nous a fait visiter. Pierre s'est régalé et Fabi est repartie avec quelques tomates du jardin qu'il a aussi le temps de cultiver !

Une fois la rivière


     Ce qui est bien avec ce canal du Rhône au Rhin, c'est que c'est autant une rivière qu'un canal. Un kilomètre de canal, cinq km de rivière. Ça permet de varier  les plaisirs et d'aller un peu plus vite puisqu'en rivière on peut accélérer. C'est ce qui explique que hier nous avons pu parcourir en tout 34 km. Notre record de cette année.

Une fois le canal, avec ce petit tunnel et, au fond, une « installation » : l'eau s'écoule mais s'arrête au passage des bateaux.
La Citadelle de Besançon
L'arrivée à Besançon est très impressionnante. La forteresse de Vauban nous surveille du haut des rochers et l'entrée dans le port se fait par l'intermédiaire de deux écluses successives et d'un tunnel (court lui aussi). Bien sûr, entre les deux écluses nous avons créé un petit embouteillage en nous trouvant nez à nez avec un « bateau-mouche » bisontin alors que nous avions dérivé un peu en attendant l'ouverture de l'écluse…

1 commentaire:

CANAL-ÉLISABETH a dit…

Bonjour !
... vous ne viendriez pas jusqu'à Colmar ? C'est plus plaisant que Mulhouse ...

Dominique de l'Elisabeth

http://www.canal-elisabeth.fr
http://canal-elisabeth.blogspot.com