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mercredi 10 novembre 2010

Quelle chance !

Avec le mauvais temps général qui affectait tout le territoire,: pluie violente, vent en bourrasques, des rouleaux énormes sur la côte atlantique… nous n'avons reçu que trois gouttes sur la tête en dix heures de voyage !… Quelle chance !

Oui, voilà, ça y est : nous sommes de nouveau des gens daterre. Nous ne verrons plus de hérons nous souhaiter le bonjour au petit-déjeuner, l'oie ne viendra plus quémander sa tranche de pain, les cygnes ne cogneront plus contre la coque pour signaler leur présence, l'eau ne frisera plus sous la caresse de la brise, les nuages ne se mireront plus dans la rivière pour créer des spectacles époustouflants… enfin, tout cela se fera sans nous…

Auxerre, Migennes, Joigny, Sens, Joigny, Auxerre, Migennes,… on vous a sans doute donné l'impression de tourner en rond cette fois-ci. Impression tout à fait justifiée !… D'abord nous ne voulions pas nous éloigner trop, ensuite la pénurie de carburant nous a encouragés à la prudence. Mais bon, le bateau c'est le bateau, la rivière c'est la rivière, l'écluse c'est l'écluse et c'était très agréable quand même.Quelle chance nous avons !
    Et nous espérons faire mieux la prochaine fois ! Nous espérons même sortir de la Bourgogne !… mais ce ne sont que des projets et, en bateau, souvenez-vous, on ne sait pas quand on part, on ne sait pas quand on arrive, - ni où !…
    En attendant, une petite galerie de photos qui n'ont pas trouvé place dans les blogs précédents.
    À bientôt !



 ça c'est pour faire rire les Périgourdins… à ce prix-là…






un bel if
 








Toujours émouvant de découvrir un artisan d'art…                                          
 


Beau tableau, beau cadre…






 Les grands espaces icaunais (celui qui sait ce que ça veut dire gagne un abonnement d'un an !)












Un village bourguignon. Remarquez comme la rivière est belle et vaste. N'oubliez pas que c'est elle qui devrait passer à Paris !








L'ami Peter, l'homme qui n'a jamais habité dans une maison… 
d'où, sans doute, ce regard lointain posé sur l'horizon…













Deux des nombreux couchers de soleil
qui nous laissent toujours pantois…

Une paire de bottes qui laisse pantois zossi…

Voici la belle Ivanka endormie, attendant d'être éveillée
par le couple charmant qui la retrouvera au printemps prochain…Snif !…

À bientôt, hein ? Promis ?…
Mais oui, Julie, c'est promis, nous reviendrons !

samedi 6 novembre 2010

Monéteau






Ces deux photos n'ont que quelques jours de différence !


 Eh oui ! Il y en a qui friment !


 Ah ! bien sûr, si t'aimes pas les chrysanthèmes !…


 Des toits et des carillons. Ménoteau.

Finalement, nous nous sommes dégonflés. Aussi agréable que soit le parc de l'Arbre sec pour s'y amarrer, il n'est pas loin du stade… nous arborons un pavillon hollandais puisque l'Ivanka en est, la nuit le coin est plutôt sombre… et le foot ne nous intéresse pas du tout, mais alors pas du tout. Donc nous avons quitté Auxerre pour une petite route vers Monéteau, la banlieue peut-on dire.

Enfin un village qui nous semble agréable, dynamique, vivant ! Jusqu'à maintenant les villages bourguignons semblaient, à nos yeux de traversiers, vivoter, pérécliter parfois, tranquilles toujours et, aux yeux de Périgourdins habitués à l'invasion estivale, symbolisés par cette affichette plusieurs fois aperçue à la façade de restaurants : «fermé jusqu'à la fin du mois d'août »…
    Ici, les restaurants, même vieux et d'apparence fermée affichent : « ce soir, couscous maison » !… Bien sûr, en novembre, il bruinait breton, pas idéal pour prendre des photos et vous ne verrez pas les grandes places, les perspectives bien dessinées, les beaux bâtiments, la mairie imposante (école de filles / école de garçons), mais croyez-nous sur parole, un village où l'on a l'impression qu'il fait bon vivre.

Nous avons continué à descendre l'Yonne une fois de plus. Ce qui est bien c'est que le paysage est différent quand on regarde d'un côté puis de l'autre et, surtout, en cette saison les feuilles changent de couleur tous les jours et une semaine fait une énorme différence.

Amarrés de nouveau à Laroche-St-Cydroine sous un ciel de science-fiction, nous irons terminer le voyage samedi au chantier de Migenne.

C'est sûr ? c'est un nuage ? Pas une soucoupe ?

Retrouvé l'agréable accueil de l'office de tourisme de Migennes d'où je peux tranquillement faire ce blog. Le temps est gris, l'air frais… bouuuuh ! ça sent la rentrée !

mardi 2 novembre 2010

L'Abre sec et le Silex

Le « port » du parc de l'Arbre sec

Je sais, je sais, y en a des qui croient que nous vivons comme des sauvages, dans la nature, entourés de végétation exubérante, d'animaux sauvages, mangeant cru avec parfois un morceau de sanglier cuit au feu de bois allumé à l'arc… Eh ben non !

Nous sommes toujours entourés de civilisation, de pollution, de bruits,  et, ici, au parc de l'Arbre sec d'Auxerre, de joggueurs, de pêcheurs et de chiens qui crottent et trottent. Les cygnes et les canards sont presque aussi sauvages que des animaux de ferme : dès qu'ils voient un être vertical ils s'approchent en quête de pain… et la vie culturelle est très développée.

Hier soir, pour changer un peu d'ambiance, nous sommes allés à la soirée organisée par le Jazz-Club d'Auxerre à la Maison des Musiques (=Le Silex), juste de l'autre côté du pont. Une bonne chanteuse brésilienne (Catia Werneck), un excellent pianiste (Vincent Bidal), un bassiste très brésilien (Aceline de Paula) et un batteur pas trop encombrant - c'est un compliment ! (Nicolas Viccaro) : une chaleureuse soirée bien agréable, « sympa » comme dit Fabi.
 


Suspense pour demain : Il y a un match de foot entre Auxerre et une équipe hollandaise. Interdiction de vendre de l'alcool dans toute la ville ! Ce n'est pas pour ça que tout le monde sera à jeun… Et le stade n'est pas loin du quai où nous sommes…

Halte à Gurgy

Là, vaut mieux pas…
 Une belle halte engageante…







Peut-être faudrait-il dire « Bof à Gurgy » ?
Gurgy est une jolie halte mais il vaut mieux être indépendant, vu les prix de fourniture de l'électricité et de l'eau, ils prennent les bateliers pour des Amerloques d'avant la crise !… De toute façon, la saison est finie et tout est fermé. Tout, sauf, au cœur du village « l'hôtel-restaurant de la rivière », qui semblait appétissant… Qui semblait. Abstenez-vous : c'est cher et mauvais. Seule la serveuse est agréable.

Nous sommes partis pour Auxerre. Arrivés le 30 octobre.

***   ***   ***   ***   ***

Nous venons de recevoir, après un an et demi, cette réaction signée S.F. Comme je n'ai pas d'adresse pour répondre, je la publie telle quelle ici, suivie de ma réponse. Elle est aussi disponible à la date d'e réception (28 février 2012).

Je tiens à dire que cela se voit que vous n'êtes pas de fins gourmets car moi j'ai mangé là bas et rien n'était a redire, le prix n'est pas excessif et l'on mange mieux que dans des buffalo grill, campanile et tout ce qui s'en suit si c'est ça vos critères de comparaisons(ce qui au passage ne devraient pas avoir lieu d'être puisque se sont des chaines et non des indépendants).Dans c'est cas là rester dans votre bateau a manger pain pâté et saucisson au lieu de faire des commentaires désagréables. S.F

On sent quelqu’un d’énervé. Pourtant, je l’assure que je me souviens encore, après si longtemps, de la déception que nous avons ressentie ce jour-là. Alors  que dire ?
    D’abord, je jure, croix de bois croix de fer, que je n’ai jamais mangé dans un Campanile et si on m’a invité une fois dans un Buffalo grill, le souvenir que j’en ai c’est qu’on n'en attendait pas plus : ce qui est déjà bien, soit dit en passant.

    En revanche, le Restaurant de la rivière, on nous en avait parlé en bien, la salle était bien occupée par des gens qui semblaient être des locaux (un bon signe) et nous nous sommes attablés remplis d’espoir. J’avoue que j’ai oublié ce que nous avons mangé (pour Fabi, c'était du poisson) et j’aurais dû, à l’époque, vous donner le détail du menu. C’est ma faute. Mais le désespoir devant le côté quelconque de la nourriture était aussi profond que l’espoir qui l'avait précédé.

Or, que doit faire le client mécontent d’un restaurant ?
Vous avez déjà essayé de dire au patron que vous êtes déçu ?  Je l’ai fait une fois ; je ne recommencerai pas… Notre seule défense, c’est d’en parler, de le signaler de la manière qu’on peut et qu’on veut. C'est notre droit et c’est le risque de l’artiste qui montre sa peinture au public : on a le droit de ne pas aimer  et de le dire !
 M. ou Mme S.F. (la patronne peut-être ?) nous insulte bien inutilement et injustement.
J’aurai préféré qu’elle nous invite à revenir pour un autre essai !
Elle m'aurait prouvé qu'elle sait bien cuisiner et je lui aurais donné un cours d'orthographe.
Il n'est pas trop tard !