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samedi 27 octobre 2012

La peinture et la météo.


Au dix-neuvième siècle les critiques d’art, les experts, les ceusses-qui-savent sont passés, pour la grande majorité, à côté de ce qui représenterait leur époque dans le domaine picturale : Van Gogh étant un exemple des plus célèbres fiasco de la critique d’alors.
Le syndrôme du «  faut-pas-qu’je-rate-le prochain » frappe aussi dans d’autres domaines et notamment la prévision météorologique.
Depuis qu’ils ont sous-estimé la force de la tempête de 1999, les services météo ont tendance à en rajouter. Hier matin, les prévisions n’étaient pas réjouissantes : pluie, vent du nord jusqu’à 35 km/heure… nous avons hésité à partir. Mais nous avons bien fait de braver le pessimisme météorologique officiel. 
On ne dira pas qu’il a fait chaud, surtout après les journées précédentes où le soleil donnait à plein, mais le vent ne nous a jamais gêné, même à son plus fort qui n’a jamais dépassé les 20 km/heure à vue de nez.
Nous voilà donc à Metz, ville que tous ceux qui connaissent disent superbe, et que je vais redécouvrir, ma dernière visite remontant à mes quinze ans : quelques siècles !…

mercredi 24 octobre 2012

Pont-à-Mousson


Partis de la halte de Pompey au matin par un temps gris et froid, nous arrivons, après trois écluses immenses à Pont-à-Mousson sous le soleil, dans un petit port agréable, une échancrure dans la rive entourée de roseaux, qui nous rappelle un peu la Hollande.

En route, nous avons croisé un nombre inhabituel de hérons, perchés dans les branches ou pataugeant dans la boue des berges, le cou tendu et l’œil en éveil. Parfois, d’un coup d’aile, ils nous coupent la route de gauche à droite ; parfois c’est de droite à gauche et je ne me souviens plus du sens de ces auspices ; lequel est positif, lequel négatif ? Ah !… c’est bien la peine qu’ils se fatiguent ces pauvres petites bêtes pour nous prévenir de ce qui nous attend !

Ce qui nous attend ce sont de grandes écluses de I76 m de long sur 12 de large. Quelle tristesse de prendre ces grandes écluses seuls ! D’un côté, on a toute la place et on peu batifoler, mais de l’autre on se souvient des écluses de même taille en Hollande ou en Belgique, pleines à craquer de bateaux grands et petits, qui avaient ainsi un petit air de fête. Ici, ce sont de grandes (très grandes!) piscines vides et fraîches.  Heureusement, dans l’après-midi, nous avons vu passer cinq gros gabarits du commerce. Il y a encore du trafic sur la Moselle ; c’est juste qu’ils ne sont pas aussi matinaux que nous !…

Sacrée piscine ! Et je ne vous montre pas la totalité !


Pont-à-Mousson à l’air d’être une ville dynamique et à l’office du tourisme, comme à la capitainerie, l'accueil des Mussipontaines est ce qu’il doit être: charmant et efficace. On a envie de rester.

Le port de Pont-à-Mousson.
La place Duroc, avec ces «cormières » qu'on trouve du nord au sud.




Ici, on aime les ouettes !


Pompey n’est pas ce qu’on appelle un village pittoresque. Et pourtant, ce dont nous nous souviendrons en y repensant c’est d’y avoir rencontré des ouettes.
On sent bien qu'elles ne sont pas d'ici, non ?

Courageuse ou curieuse ? 
Les ouettes contemplant le soleil couchant


Et la Moselle s'endort à Pompey

Nous avions déjà rencontré une ouette, solitaire, au bord de la Marne, vers la Ferté-sous-Jouare, et nous en avions gardé un souvenir ému ; pensez-donc ces oiseaux viennent d’Égypte !

Tout ça à cause des Anglais. Souvenirs de vieux militaires rassis rentrant fourbus, cassés et imbibés au pays et voulant se souvenir dans les brumes natales des horizons dorés de la lointaine colonie ? Sans doute. Mais en ce qui concerne l’Europe, les ouettes d’ Égypte viennent d’Angleterre. Échappées de leur parc ou de leur cage, elles se répandent lentement en Europe. Et elles sont charmantes. Voyez un peu : admirez ces pattes longues et d’un rose indien si particulier, ces plumes mordorées, vertes au croupion (Ah ! un croupion vert !), cette aile à l’extrémité d’un noir profond et au dessus marron glacé, ce ventre d’un gris si doux qu’on aimerait y enfouir les doigts, cet œil curieux, fardé comme pour aller au bal et ce bec rose pâle qui rappelle la patte, comme  un sac à main des chaussures chez l’élégante. 
Nous ici, on aime les ouettes !

mardi 23 octobre 2012

On en tire une !…

Hier soir, nous nous sommes arrêtés à Pompey, un ponton moderne mais sans aucune facilité (eau, électricité, etc.) malgré les informations publiées partout. Qu'importe, ça nous a permis d'aider une jeune femme qui n'avait pas l'air dans son assiette. En fait, après avoir remarqué qu'elle s'était comme écroulée dans l'herbe au bord de la Moselle, qu'elle ne nous répondait pas ni ne bougeait, nous avons appelé les pompiers ; qui sont d'ailleurs arrivés très très vite. Apparemment une jeune femme qui avait "des soucis" et avait avalé un peu trop de médicaments…
     Bon, ce matin, il fait froid et le vent souffle, ce qui n'était pas prévu. Nous avons eu du mal à sortir de sous la couette. Pour être franc , on tire une flemme énorme. Après tout, nous sommes en vacances, non ? J'en profite pour repérer un McDo : wi-fi gratuit. Je vous assure qu'il faut une sacré motivation pour pédaler jusqu'au haut de la colline où il est allé se fourrer dans le seul but de vous publier ce message ! Mais quand on a des lecteurs, faut les soigner !
     Donc, voyage à suivre, au gré des connections wi-fi !

dimanche 21 octobre 2012

Il faut se faire une raison


Il faut se faire une raison : Il pleut sur toute la France ou presque, les Pyrénées atlantiques sont submergées par les inondations et ici, il fait beau. On se croirait en été, le capitaine a trop chaud et recommence à râler (Ah ! là, la… commentaire du mousse).

Depuis notre retour nous avons tranquillement repris nos marques, retrouvés les magasins où acheter nos légumes, nos fruits, nos pains, la pizzéria qui vous en offre trois pour deux achetées et qui livre… enfin, le quotidien, quoi. Et demain nous partons. 

Nous avons fait connaissance avec Michel et Françoise du «  Querreé Jacqui » qui vivent toute l’année sur ce que les Anglais appellent un « wide beam narrow boat » autrement un bateau étroit large (les Anglais…). Gentiment ils nous prêtent leur guide fluvial pour la Moselle ce qui nous permettra de savoir ce qui nous attend avant le dernier virage !
Je pense qu'ils sont Bretons !…


Voilà. Le port est tranquille, dans un beau cadre. La rue à l’autre bout du bassin très passante mais calme la nuit. L’eau toujours aussi pure nous a permit de voir une énorme carpe rôder sous la coque. Le soleil se couche dans un ciel qui promet du beau temps encore pour demain…

Toul est entourée de remparts à la Vauban impressionnants

Beau cadre, non ?


jeudi 18 octobre 2012

Nous revoilà !

Voyage jusqu'à Toul tranquille. Pas de retard dans les trains, bagages légers et un arrêt de trois heures à Paris nous à donné le temps de retrouver une chère amie pas vue depuis trop longtemps. Fabi a le mal de mer même en train… nous ne sommes pas prêts pour traverser l'Atlantique dans les alizés !…
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     Quand nous sommes à bord plus de cinq minutes c'est comme si nous n'étions jamais partis ! D'ailleurs, ça me fait la même chose quand je reviens à Périgueux ou à Sarlat. C'est sans doute la preuve qu'on est bien partout, surtout quand on choisit bien son partout !…