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dimanche 31 août 2008

Symétrie.Eirtémys

Certes les Pays-Bas
sont le pays du fromage, le pays des vélos,
le pays des moulins, le pays des maisons en briques
le pays des canaux et, surtout,
le pays des bateaux fluviaux, mais c'est encore ...
le pays de la symétrie !
Franchement,
je ne sais pas si c'est une mode passagère
ou un mode de pensée profond...
mais le nombre de maisons
qui exposent, fièrement semble-t-il, une décoration
symétrique
dans leurs fenêtres est phénoménal ! Bien sûr,
elle n'est pas toujours parfaite cette symétrie, mais presque
toutes les maisons des villages que nous avons traversés,
ont une décoration symétrique à au moins une fenêtre.
Plutôt qu'un long discours,
voyez :








ÉTONNANT, NON ?


samedi 23 août 2008

Petite fin temporaire

Samedi 16 août
Petit aller et retour à Linden (Cuijk) pour nous entraîner. Rien à signaler. Beau temps (c’està dire un peu de soleil, pas trop de vent et température raisonnable) et manœuvres correctes. Au retour nous repassons sous le pont de Mook (image ci-dessous).



Nous consacrons ensuite quelques minutes à nos protégés, Ribouldingue et Filochard :



 Pardon ? Qui est qui ? Mais... débrouillez-vous ! Ça se voit, non ?

M’enfin, lui c’est :

et lui c’est :

vu ?... Tous deux aussi affamés, ils se gorgent de pain. Je sais, on lit partout que le pain n’est pas bon pour les canards. Mais essayez de leur jeter autre chose… apparemment, ils ne savent pas lire.

Dimanche le port était bien rempli de yachts de passge. Oui, nous, nous sommes un bateau, une péniche, mais les autres sont des “Yôtes”. Certains assez impressionnants mais presque tous en plastique ce qui les fait ressembler à mes yeux à de grandes et luxueuses… baignoires.



Pour passer le temps j’ai tenté de comprendre le fonctionnement de notre système d’épuration des eaux. Pour cela, rien de mieux que d’aller sur le terrain. Et pour aller sur le terrain il faut se vêtir en conséquence... Quand je pense que certains croient qu’on s’amuse !…


Les jours passent trop vite et même quand nous avons l’impression de n’avoir pas fait grand chose, le soir nous sommes plutôt raplapla. Parfois, après une petite promenade pour nous aérer, nous regardons un DVD sur le Mac, parfois nous lisons, enfin, quoi, une vie planplan. Non, vraiment, pas la peine de vous lancer dans l’aventure, vous allez vous y ennuyer : raplapla et planplan vous dis-je ! Si, si, si, je vous assure. D’ailleurs, la preuve, c’est que nous rentrons dès jeudi.

Jeudi 21 août 08
Non, je blague !... Nous nous sommes régalés. Le temps, un peu pourri quand même, nous l’avons plutôt apprécié (surtout que je pensais qu’en Dordogne il faisait un temps de canicule. Depuis j’ai appris que le temps était aussi pourri qu’en Hollande !). Nous avons acquis une certaine expérience pour manœuvrer notre grosse dondon, pardon, notre belle Ivanka et, à part les poteaux, ça se passe plutôt bien. Quels poteaux ?
Eh bien, faut vous dire que nous sommes dans le nouveau bassin du Jachthaven Eldorado de Plasmolen (insistez sur le “o”). Ce bassin n’est pas terminé et, au milieu, trônent une sorte d’échiqiuer de poteaux qui préfigurent les emplacement futurs des yachts à venir. En attendant, ils se mettent toujours en travers de mon chemin et compliquent sérieusement la manœuvre. Voilà :



Mais nous y sommes toujours arrivés finalement puisque nous sommes là.

Mais oui, là !... Nous sommes rentrés en Dordogne ce jeudi 21 et n’en repartirons que dans 5 semaines. Travail oblige ! ... Mais déjà nous préparons les plans pour la route à suivre en octobre.
En attendant, nous publierons quelues messages sur la Hollande et ce que nous y avons remarqué. Merci de nous suivre !
À bientôt !

vendredi 22 août 2008

En ballade à Boxmeer

Toujours pour nous entraîner, le 14 août nous sommes allés faire un tour dans un rayon d'une heure de notre port d'attache afin de ne pas consommer trop de diesel. En voici quelques images :



la campagne réserve parfois des surprises, telle cette angélique à la taille tropicale



qui ne saurait nous retenir longtemps. Nous nous arrêterons dans un joli petit port situé au fond d'un bras mort de la Meuse : Boxmeer.



Belle journée, mais au retour le temps s'est gâté.


vendredi 15 août 2008

À quand ?

Vous l'avez vue sous toutes les coutures, cette belle Ivanka, mais pas encore visitée de l'intérieur!
Allez entrons!
Entrez plutôt...
Et la visite se fera de l'arrière du bateau vers l'avant, sens naturel pour s'y déplacer.
La première fois que je l'ai vue j'ai donc fait ainsi : soulever un des cinq panneaux de la toile qui recouvre le pont arrière pour entrer sur cette terrasse couverte : le cockpit. Il y règne toujours une belle lumière car la couverture est blanc cassé. On peut s'y installer : une banquette est prévue sur toute la largeur du bateau, équipée de coussins plats. On ajoute deux fauteuils, une table pliante (dernière acquisition de Pierre) et voilà un salon improvisé quand nous n'avons pas besoin d'ouvrir « le ventre» de la Belle car c'est là que dort le moteur.

Entrons plus avant : ouvrons la double porte.
Voici la timonerie, pièce essentielle lors de la navigation puisque c'est là qu'on « barre ». Toute en bois, sol et lambris, très cosy, lumineuse puisque entourée de toutes parts d'ouvertures, nous nous y installons pour le petit déjeuner ou le thé s'il fait trop froid sur la plage arrière (les matins sont très frais en Hollande !). Une longue banquette occupe tout le côté droit et pourra servir de lit d'appoint, idéal pour les moments de lecture des après midis pluvieux. La barre occupe tout l'espace gauche avec la chaise haute du « commandant ».
Sous le plancher, une soute très spacieuse nous permet le rangement.

Descendons 3 marches et nous voici sous le pont dans la cuisine/salle à manger.
Trés claire et fonctionnelle : un coin compact évier/paillasse/plaque de cuisson/four et hotte avec en dessous rangements tiroirs et mini frigo.
Chance inouie une batterie de casseroles nous attendait! Il n'y a eu qu'à faire l'achat d'une bouilloire et de l'incontournable théière.
Table et chaises pour accueillir 4 personnes.
Dans un angle un petit poêle cylindrique en inox.
Une porte coulisse pour laisser découvrir le dernier espace de l'habitacle : chambre/salle de bain. Un lit de 140 (! évènement sur les péniches habituées à des couchettes de 120) occupe la partie gauche. Un petit couloir le sépare de la salle d'eau (douche et WC) et accueille la machine à laver.

Voilà! vous savez tout! (ou presque)
Nous avons bien investi cet espace et il vous accueillera dès que l'envie vous en viendra.
À plus ! À quand ?


lundi 11 août 2008

À Kœuk !

la rue principale à 15 h 00...

Notre gros voisin qui prenait beaucoup de place et nous avait découragé de partir - nous craignions encore le retour et les manœuvres nécessaires pour entrer dans un petit endroit, entre deux bateaux flambant neufs et très chers à remplacer - est parti ce matin, sous nos yeux et sous la pluie. Plus de raison de tergiverser. Pierre sent le besoin de mettre en pratique ce que Hein lui a appris. C'est décidé, on y va.

Bon, d'abord attendons que la pluie se calme. Elle tombe drue et le ciel ne nous semble pas très conciliant. Nous partons entre deux averses.

Nous n'allons pas loin : à trois km, on trouve, rive gauche de la Meuse, un port industriel et un port de plaisance qui dépendent de la ville de Cuijk (prononcez : keuk). Nous y sommes déjà allés avec notre courtier-instructeur Hein. Nous réussissons deux accostages parfaitement maîtrisés. Merci Hein !

Après un déjeuner frugal, comme d'habitude, nous décidons d'aller visiter la ville de Cuijk (prononcez : kœq). Nous apprenons qu'elle est à 6 km, mais un charmant yachtman nous propose de nous y conduire en BMW. Qui refuserait ?

Il nous laisse au centre ville en nous disant avec un sourire : sacré distance, hein ?

Nous voici enfin à Cuijk (prononcez : cuijk). La photo de la rue principale prise à 14 h 00 en dira plus que tous les mots. S'y reporter. Nous en repartons immédiatement et rentrerons en 1 h 30, après arrêt boisson à un MacDo (quand on n'a pas le choix…) Le bon côté de la Hollande pour les marcheurs : pas de côtes !

Nous repartons de Cuijk (débrouillez-vous !) et à la vitesse moyenne de 10 km/h, nous nous retrouverons à notre port d'attache où nous accomplirons une bonne manœuvre dont Hein peut être fier.

Crevés mais heureux nous nous octroyons un bon thé et d'excellents biscuits. Faut ce qui faut.

À Nimègue !



Plus

vieille ville des Pays-Bas, Nijmingen est entrée dans l'histoire quand les Romains conquirent ce bourg situé au bord du Rhin qui s'appelle ici le Waal (ne cherchez pas à comprendre).

Nous l'avons découverte un samedi, jour de marché. Du monde mais peu de marchands. On comprend l'attrait des marchés périgourdins pour les Hollandais. Mais ce qui doit leur manquer ce sont les poissonniers qui vendent, non seulement du poisson frais mais surtout du poisson frit : merlan, thon, saumon, et d'autres non reconnus. On mange ça avec un jus de citron ou, plus batavement, avec une sauce épaisse, grasse, peu goûteuse et légèrement écœurante dont ils semblent raffoler.

Ville hollandaise : petites maisons en brique, fenêtres aux décors symétriques (vous aurez droit un jour à la démonstration du goût hollandais pour la symétrie), rues en briques au sol irrégulier, mairie impressionnante mais qui rappelle celle qu'on a vue à... qui rappelait déjà celle qu'on a vue à... et, curieusement, beaucoup de restaurants italiens. Des restes très anciens ? Quelques bouts de murs romains, mais on n'est pas à Vésone !

Nous avons un peu traîné en ville, bu un expresso, mangé une glace italienne (?), relevé notre courriel et avons regagné un peu péniblement l'arrêt du bus pour Plasmolen en pensant que le poisson frit, bon, fallait bien essayer...

vendredi 8 août 2008

Jacques Brel nous a menti !










Le plat pays a des montagnes. Je le sais, nous en avons escaladé une : le Kielberg… qui culmine à 76,7 m exactement.
Oui, j'en vois qui sourient au fond de la classe, mais ce n'est pas la peine de faire les malins, une montagne c'est une montagne, et même que c'est pas la plus grande, na ! On trouve celle-là près de Maastricht, c'est la montagne de Saint Pierre qui fait plus de 140 m.

Des arbres superbes, de petits lacs romantiques, des chemins montants, des sous-bois frais et… voilà, c'est là que ça coince, il n'y a pas vraiment de sommet à cette montagne. Nous marchons sur du plat pendant quelques mètres, tournons à gauche en suivant la flèche et peu à peu nous remarquons que la descente a commencé.

Bon, ce n'était pas de l'alpinisme, mais on a pu faire quelques belles photos.

Le retour



Dimanche 3 août 08

Après une heure et demi de train, un arrêt d'une heure à Niemegen (Nimègue) pour déjeuner dans un joli parc, et 20 mn de bus, nous sommes arrivés à Plasmolen, à la marina Eldorado, sous une pluie genre crachin breton
mouillant, de quoi nous mettre tout de suite dans l'ambiance.

La famille cygne, les parents et leurs trois enfants sont venus nous rendre visite. Les gamins ont doublé en trois semaines. Non seulement ils gobent le pain qu'on leur jette sans même remarquer que c'est du très bon, très cher, acheté dans une boulangerie "française" d'Amsterdam, mais quand il n'y en a plus, papa cygne essaie de mordre la coque d'Ivanka ! Et le fait qu'elle soit en acier ne semble pas le décourager. Je crois que s'il avait pu m'attraper les orteils...

Nous sommes contents d'être de retour.

lundi 4 août 2008

anonyme...

De Plasmolen, avec une très mauvaise connection (pied gauche à angle droit, main droite dans l'oreille gauche et l'œil droit fermé ! ;-) je reçois un commentaire amusant que je ne peux publier : anonyme !... Que l'auteur signe et je l'immortalise, promis.

C'est tout pour ce soir, mais demain, plus de nouvelles dans un flux d'ouest prononcé, températures fraîches, nuages, éclaircies, un régal (pour moi !)

dimanche 3 août 2008

Puisqu'on était là…









Puisqu'on était là, on y est allé... C'était aujourd'hui la « Gay Pride » d'Amsterdam. Un défilé à la gloire du monde homosexuel comme on en voit dans les grandes capitales européennes, mais avec la particularité d'être flottante, canaux d'Amsterdam obligent...

Autant vous le dire tout de suite, on a regretté.

On a regretté l'attente longue, lassante, avec des gens qui vous bousculent pour passer devant vous, stressante parce qu'on ne sait pas quand ça va commencer...

On a regretté l'agression sonore des sonos technos qui boumboumaient au maximum de leurs capacité des airs répétitifs.

On a regretté les couleurs criardes et vulgaires des ballons de baudruches, seuls ornements de bateaux poussifs.

On a regretté, puisqu'on en parle, la vulgarité des costumes, le manque d'imagination des décorations, la publicité omniprésente.

On a regretté la gaieté forcée de gens qui ont l'air de s'amuser parce qu'il faut s'amuser… ou parce qu'ils sont payés pour ça (pour certains ça paraissait évident).

On a regretté la pollution créée par les confettis, les ballons, les casquettes et autres serpentins, sans parler des canettes de bière et de coca, des mégots et des sacs en plastique.

Bref, on a regretté d'y être allé.

Je m'attendais à une sorte de carnaval comme j'en avais vu un à la Nouvelle-Orléans, mais en mieux parce que celui-là était médiocre, rien à voir avec ceelui de Nice, par exemple, or là, c'était un peu comme le Tour de France… sans les coureurs !… Et nous n'aimons pas le Tour de France, et surtout pas la "caravane".

Alors, amateurs de bon goût, veuillez accepter nos excuses pour les quelques photos qui illustrent ce jour-là, où nous avons regretté…

Dimanche matin, nous partons pour retrouver Ivanka et nous serons probablement sans connection pendant plusieurs jours. Et Amsterdam est vraiment une ville extraordinaire.
À suivre…

vendredi 1 août 2008

quelques photos d'Amsterdam

Voici mon amie Claire. Derrière, au mur, la photo de sa fille Tahirih quand elle avait 5 ou 6 ans. Je les ai rencontrées à Amsterdam dans les années 70 (!) quand j'avais (déjà) envie de m'acheter une péniche pou y habiter. Elles sont toutes les deux gentilles, charmantes et hospitalières. Un vrai cadeau du ciel !



Cette nuit, il a plu. J'ai cru que ça allait rafraîchir l'atmosphère. Tu parles ! Il fait plus chaud qu'à Bergerac. Bon, honnêtement, l'air est un peu frais et Fabi a eu un peu froid dans certaines rues venteuses. Mais c'est une frileuse !

Comme promis voici quelques photos cueillies au cours de nos promenades d'aujourd'hui.

Les volets hollandais ne sont jamais fermés.
Poussés un peu, parfois, quand le soleil tape…
ce qui arrive surtout quand je suis là…


Je ne résiste pas à ces vues « cartes postales »...

Incroyable !… voilà ce qu'un barbare
peut faire d'un Mac… quelle tristesse…
C'est pas un PC quand même !


Ces poireaux vous semblent chers,
mais regardez mieux : c'est au kilo ou à la livre ?