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dimanche 29 juillet 2012

L'air de rien



L'unique pla, incliné d'Europe au gabarit Freycinet. Impressionnant.
En descendant vers Saverne et l'Alsace.

C'est pas un peu tôt ?

Eh ben, l’air de rien, on en a fait des choses depuis la dernière fois !
Nous avons passé la plus haute écluse au format freycinet de France (15 m de dénivelé). Nous sommes passés dans deux tunnels et nos lecteurs habitués savent à quel point le matelot adooooooore les tunnels… nous sommes descendus le long du seul plan incliné pour péniches d’Europe pour continuer ensuite par une échelle d’écluses (14 en 14 km), passer notre 1000e écluse (voir chapitre consacré) et arriver enfin à Saverne, jolie ville d’Alsace.

Pour être francs, nous sommes épuisés. Le matelot parce que le capitaine l’a forcée à travailler contre « vents et marées » alors qu’elle aurait voulu s’arrêter dans la nature, dans les jolis villages croisés, folâtrer, herboriser, rêvasser,etc (mais on n'est pas là pour rigoler, quoi !) et le capitaine parce qu’il a attrapé, avec les premières vraies chaleurs d’été, une hénaurme rhume ! Un rhume en été, c’est un comble : malade ET ridicule !

Nous avons tourné quelques vidéos que nous vous proposerons de voir un jour quand nous aurons une meilleure connexion.

De Saverne à Strasbourg il nous reste deux jours de navigation, nous allons donc prendre notre temps et récupérer des forces. 

Ça sent l'Alsace !…


Saverne est une très jolie ville et l'accueil à l'office du tourisme est charmant. Je proposerais bien un stage ici, ou à Sarlat, au personnel de l'office du tourisme de Toul…

Mille 1000 Mille !

Pas de légende…


Pour arriver à mille en comptant un nombre chaque seconde, il faut 16 minutes et 40 secondes. Pour que l’Ivanka passe mille écluses avec nous il a fallu dix-huit mois de navigation ; le tout étalé sur quatre ans . Comme quoi, les nombres, on leur faire dire ce qu’on veut !

SI j’avais l’âme mathématicienne, je pourrais compter le nombre de mètres que nous avons parcourus en montant et en descendant, je pourrais les additionner lotus dans le même sens pour voir jusqu’où nous serions montés en cumulant, je pourrais additionner les écluses mécaniques, les manuelles et les automatiques séparément, faire le rapports entre les unes et les autres et découvrir le sens profond de l’univers qu’un certain clochard galactique prétendait déjà avoir découvert, — si c’était vrai ça se saurait, alors qu'on sait que le 19… — mais, bonne nouvelle, je n’ai pas la bosse matheuse et je me contenterai de vous dire que nous sommes très heureux d’avoir passé ces mille écluses et d’avoir toujours envie d’en passer d’autres !

Lagarde > Xouaxange

Eh oui, Xouaxange, un nom pareil, hein ! Et pourtant,  ça se prononce… comme ça s’écrit !

De 09h00 à 15h30, nous avons parcouru 27 km, ce qui est une bonne distance. Nous avons attendu 1h30 pour passer l’écluse de Réchicourt qui est la plus haute écluse de gabarit freycinet de France : 15m 40. Bon, c’est vrai, elle est profonde, mais quand on a déjà franchi l’écluse belge de Lanay (17 m) en grand gabarit, celle-ci n’impressionne pas vraiment.

Plus impressionnante est la mésaventure qui a failli nous arriver à l’écluse n° 9. La télécommande dirigée vers la borne avait déclenché la routine : feu clignotant jaune, feu rouge et feu vert pour dire : préparez-vous, etc. Mais l’écluse est au-delà d’une courbe qui nous cache la vue. Donc nous y allons au ralenti parce qu’il est possible qu’il n’y ait qu’un feu rouge ce qui voudrait dire qu’un bateau avalant (descendant) est en train de passer l’écluse et que nous devons attendre. Surprise, en vue de l’écluse le feu est vert, les portes aval ouvertes et tout nous invite à entrer. En avant doucement. Le nez d’Ivanka est presqu’à la hauteur des portes quand le feu vert passe au rouge et la sonnette qui indique la fermeture imminente des portes se déclenche !… J’ai juste le temps de me souvenir que les portes ne bougeront qu’à la fin de la sonnerie.  En avant toute ! Le cul du bateau frôle les portes qui se ferment et la bassinée commence ! Alors qu’elle ne devrait commencer que lorsque j’ai poussé la tirette*… Cette écluse n’en fait qu’à sa tête et a failli nous couper en deux (enfin, j’exagère peut-être, mais son comportement bizarre sera rapporté au bureau de la VNF qui gère ces problèmes. Ouf !…

* Je sais que « pousser la tirette » c’est un peu comme « sortir par l’entrée », mais dans ce cas, c’est tout à fait exact. Cette tirette, un long tube peint en bleu qui pendouille doit être poussé vers le haut pour déclencher la bassinée. Son jumeau en rouge se tire vers le bas pour arrêter toute l’opération en cas de danger.

Les amarres en place, vite on se connecte pour charger ses courriels !

La tenue d'été d'Ivanka. Ça n'a pas duré…

lundi 23 juillet 2012

Faut pas exagérer, il ne nous arrive pas quelque chose d’extraordinaire tous les jours !
Après une journée de pluies torrentielles, nous sommes partis de Nancy le samedi matin en montant le canal de la Marne au Rhin (Est). 

Nancy, le port, la nuit

Merci Nancy !
Pluie de Nancy, poncho d'Italie !

    Nous reviendrons à Nancy, ville superbe où nous avons rencontré des gens charmants et reçu d’adorables cadeaux. Un restaurateur, devant notre surprise à voir la taille (10 cm) d’un pot à lait « comme avant » nous l’offre spontanément parce que nous lui avons dit que nous avons un petit-fils qui adore les bidons de lait ! Et notre voisin René, du luxemotor « Morphée » contre lequel nous nous sommes amarrés nous offre en partant un « bouquet » de Madagascar où il passe six mois de l’année !

    À la deuxième écluse — une de ces écluses toutes neuves, aux portes en fibre de verre et à la technologie avancée — nous sommes restés coincés pendant plus d’une heure, les portes amont refusant de s’ouvrir et « l’itinérant » (employé des VNF chargé de s’occuper des écluses récalcitrantes) étant déjà occupé sur la panne d’une autre écluse à quelques kilomètres de là…
    Les bateaux, c’est comme les voitures : ça bouchonne ! Très vite trois autres bateaux attendaient derrière nous. L’un d’eux battait pavillon américain. Le propriétaire monte jusque vers nous pour savoir ce qui se passe. Explications, échange de politesses, vous êtes d’où ? De Floride, et vous ? De Dordogne, vous connaissez ? Mais bien sûr, il y a quelques années, nous avons… Bref, ce couple de Floridiens avaient fait une randonnée d’une semaine avec mon collègue Yvan que j’aurais dû seconder, mais le groupe n’étant que de cinq, il le guidât seul. Néanmoins, c’est moi qui leur fit la visite de Sarlat. Et voilà comment on se retrouve des années après dans de tout autres lieux !… Le monde est petit.
    Après un voyage sans autre incident majeur, nous sommes aujourd’hui (22 juillet) arrêtés dans la marina de Lagarde (Moselle).  Village lorrain, avec les trottoirs plus larges que les rues ; aujourd’hui c’est pour y entasser le bois de chauffage, avant c’était pour y mettre le fumier qui donnait une bonne idée de la richesse du fermier… Depuis hier il fait soleils, mais frais et le vent nous gêne un peu, mais ça, vous le savez maintenant !

jeudi 19 juillet 2012

Richardménil > Toul>Nancy

Nous nous arrêtons donc à Toul parce qu’une semaine sans connexion internet c’est absolument invivable !… et qu’on ne vienne pas me rappeler que nous avons vécu sans l’internet pendant plusieurs centaines de milliers d’années : c’est invivable, point !
    La dernière écluse du canal des Vosges nous fait descendre de 7m. mais on change de paysage : les écluses sont immenses et Ivanka se sent toute petite.
Vous croyez que ça m'impressionne ?

Les vantaux s'ouvrent à une lenteur majestueuse

Ces bollards, ces bollards !… (n'oubliez pas de cliquer sur les photos).

    Le port de Toul est tout neuf, il sent encore la peinture, tellement neuf d’ailleurs que… l’internet est installé mais il n’est pas encore connecté, donc il ne fonctionne pas !… (Rappel : c’est pour ça que nous nous arrêtions ici !). Allons, tant pis. Le bassin est agréable, il y a quelques magasins et une boulangerie pas très loin et… Mc Donald pour le WIFI. Après vérification, l'accueil à l'office de tourisme est toujours aussi peu chaleureux…
Le Port de France, à Toul.

    Maintenant que nous avons parcouru le canal des Vosges dans toute sa longueur, de Corre à Neuves-Maisons, les souvenirs qui nous resteront de ce beau voyage ne seront pas les villages, ni les églises, ni les villes (cette région frontalière à tant souffert de multiples conflits européens qu’on peut parler de miracle quand on voit des bâtiments de plus cent ans d’âge !). Dans nos souvenirs, ce qui restera ce seront les arbres. Forêts de hêtres, platanes ou frênes au cordeau, des arbres plus beaux les uns que les autres, forts, hauts, majestueux se succèderont dans notre mémoire.

    Nous voilà donc à Champigneulles, banlieue de Nancy où Pierre a des amis qui nous invitent à dîner. Le port compte trois pontons de bonne longueur où l’amarrage est facile. Sur le quai en pierre on remarque quelques bornes avec des prises électriques. Mais non, ne rêvez pas : on ne peut pas se brancher ici. Comme si on n’avait pas envie que les visiteurs s’arrêtent… Curieux, non ?
    Après enquête auprès des commerçants proches du port, je confirme qu’ils ne verraient aucun inconvénient à ce que nous restions quelques jours dans leur gentille commune. Mais la mairie ne semble pas du tout intéressée. Il parait que ces bornes électriques qui ressemblent tant aux bornes qu’on rencontre dans les ports, sont destinés aux commerçants du marché hebdomadaire. Il paraît — dixit la mairie — que c’est la VNF qui ne veut rien faire. Eh bien, tant pis, puisqu’ils ne veulent pas que nous restions nous ne sommes pas restés. Le lendemain  nous partions pour Nancy où  nous sommes arrivés après une heure de route sans histoire.

Première impression de la Place Stan' … Argh ! en arrière-plan un petit train !…

dimanche 15 juillet 2012

14 juillet

Parce que la cheville du mousse bleuit, jaunit, rosit et ressemble de plus en plus à un bouquet de fleurs des champs, nous avons quitté Flavigny pour nous arrêter quatre km plus loin à Richardménil où la halte fluviale propose un branchement électrique et de l’eau, un litre et demi à la fois : le confort ! Parce que la pluie, le vent et le quatorze juillet, nous restons au port ce samedi et une balade nous a permit de rapporter ce butin royal : un bouquet de fleurs des champs.

Joyeux 14 juillet !

Noméxy-Bainville-aux-miroirs

Pauvres campeurs ! le temps n’est pas clément pour eux. Petite polaire le matin, ciel gris, temps frais, c’est tout-à-fait le temps que j’aime, mais je ne la ramène pas trop : on ne me comprend pas !

Nous continuons à descendre le canal des Vosges, en longeant la Moselle dans sa verdoyante vallée. Les fleurs sont superbes. Fabi vous proprose : reines des prés,salicaires,épilobes… et malheureusement le monstre végétal qui s’implante partout, qui avale tout, qui étouffe tout, véritable ogre, cannibale, tueur en série au joli nom de «  renouée du Japon ». Ne vous laissez par charmer par son beau feuillage et son port élégant. Serré, touffu, irrésistible, c’est un ennemi silencieux,  féroce et, à ma connaissance, on ne sait pas arrêter sa progression.
La renouée du Japon…
À Charmes, le canal ressemble à un interlude de télé pour maisons mobiles. Les mobile-homes sont garés les uns près des autres et leurs habitants contemplent le canal, ses péniches, ses risées, ses canards et ses quelques mouettes égarées. Nous avions prévu de n’y faire qu’un arrêt. La place manque, mais nous voulions découvrir ce bijou de Charmes : la levrette. Au-delà du charme polysémique du mot, c’est la composition de la « Levrette de Charmes » qui nous attirait : une gâterie composée de chocolat, ganache,pâte de framboise… qui se fabriquait encore au printemps dernier mais qui ne se fait plus ! Pour nous consoler nous avons quand même acheté quelques chocolats locaux, mais ce n’est pas pareil… Le bar qui, au printemps, faisait cyber-café ne faisant plus que bar, nous sommes repartis et, continuant de trois mètres en trois mètres, le dénivelé des écluses, à descendre vers Toul, nous nous sommes arrêtés en pleine nature, au milieu de nulle part, non loin de Bainville-aux-Miroirs où les usines fermées et abandonnées depuis longtemps déjà se joignent à un soupçon de ruine historique et à un pont récemment « plié » par la tempête (2011) pour chanter la complainte des villages qui furent heureux.

Cliquez et regardez, là-bas, au fond, c'est Ivanka !

Le pont plié de Bainville…
Un soupçon de ruine…


13 juillet - À Flavigny-sur-Moselle, le vent en rafales et le besoin d’acheter un peu de nourriture nous pousse à nous arrêter au bord en palplanches du canal, car ici il y a des commerces. Hélas, ces palplanches dépassent plus que prévu et le mousse se cogne la cheville en sautant à terre (action qu’elle pratique maintenant sur un rythme quotidien — sauter, pas se cogner !).  Arnica par-ci, arnica par-là, nous partons au bout du village-rue (trois kilomètres de long !) découvrir le petit marché du jeudi. Au retour, la cheville gonfle, durçit, devient douloureuse. Grâce aux habitants de la maison voisine nous pourrons demain matin aller en voiture faire examiner l’objet par le docteur de service.  Arnica par-là, arnica par-ci, ça dégonfle peu à peu et les couleurs deviennent intéressantes...

Ce soir nous sommes à Richardménil et le bout du canal est proche. Il pleut.

Épinal- Noméxy

Navigation de 08 h 50 à 13 h 50 pour faire… 16 km.
Oh ! je sais, j’en vois déjà sourire, j’entends les remarques désobligeantes : «  Pas possible, vous faites de la navigation buissonnière ! Vous chassez les papillons ! Vous avez peur d’écraser les canards, etc. etc. »

Je sais, 16 km en 5 heures, on ne peut pas dire que ce soit un record de vitesse. D’accord. Mais sachez, ignorants daterre, qu’à ces kilomètres il faut ajouter dix écluses de chacune 3 m au moins de dénivelé, dont une en panne ( = attente de l’éclusier chargé de la réparer), une en suivant un bateau qui préférait être seul dans le sas  parce qu’il était un peu grand (et qu’il voulait être tranquille !) ce qui veut dire qu’il faut attendre que le bateau entre dans l’écluse, que les portes amont se ferment, que le sas se vide, que les portes aval s’ouvrent puis se referment, que le sas se remplisse de nouveau, que les portes amont s’ouvrent pour nous laisser entrer, qu’elles se referment, que le sas se vide… tout ça plutôt lentement parce que c’est plus sûr et que c’est la vie !

Enfin, il ne faut pas oublier le transport de granulats.
Les granulats ? C’est du gravier, pour faire simple, transporté par péniches. Gabarit freycinet, donc même taille qu’une écluse avec seulement un mètre devant, un mètre derrière d’espace entre la péniche et les portes ! Elles circulent entre les  écluses 18 et 21.

Nous ne savions pas combien elles étaient. La première rencontrée s’appelle « Mica » et était à quai en train d’être vidée par une énorme grue.  Nous avons croisé la deuxième deux biefs plus loin, sans problème. Elle s’appelle « Quartz ». Fabi, matelot qui a des lettres, me dit en souriant : la prochaine sera « Feldspath » !… Eh bien, lorsqu’à la sortie d’une courbe nous avons vu s’avancer le museau trapu et enfoncé de la troisième péniche et que dans les jumelles j’ai pu lire son nom : «  Feldspath », nous avons connu un petit instant de joie ! Faut pas grand chose pour être heureux !



Or, arrivant devant l’écluse en panne citée plus haut, nous fûmes rattrapés par « Mica » qui repartait, lège, c’est-à-dire, vide, vers l’écluse 21 se remplir de nouveau la panse de granulats, donc, puisque c’est comme ça qu’ils disent.  Vous n’ignorez pas qu’une « commerce » a priorité sur une « plaisance », ce qui est tout à fait normal. Au final, nos avons laissé passer « Mica », c’est-à-dire que nous avons connu la même opération que pour le bateau qui se trouvait un peu grand (voir ci-dessus). Fabi en a profité pour sauter (ce qu’elle craint !) sur un quai envahit par les orties (ce qu’elle craint aussi !) accompagnée par les feulements affamés des fauves du cirque voisin : c’était la minute exotique.

Vous comprenez maintenant pourquoi notre moyenne fut si basse. Cela dit, on s’en moque, on n’est pas là pour courir. Nous sommes amarrés à un quai à hauteur d’une ancienne briquetterie, à l’ombre d’arbres rafraîchissants et demain est un autre jour !…

lundi 9 juillet 2012

Pour les hommes.

Ceux d’entre vous qui se rasent avec un rasoir, jetable ou non, mais pas électrique, se sont certainement posé un jour la question : combien de mousse est-ce que je produis par an ? Quand on connait les problèmes de pollution — pas prêts d’être résolus ! — qui affligent notre planète, on peut se sentir concerné par, premièrement, la quantité de matières plastiques qu’on utilise et qu’il faudra bien réduire un jour sous peine de s’y noyer ! et deuxièment, la quantité de mousse à raser (pour ne parler que de cela) qui part dans les tuyaux chaque matin dans une ville comme Paris !

Pour le plastique, une des solutions — bancale, mais bon : la VRAIE solution serait de se laisser pousser la barbe ! ;-)  — c’est d’acheter des rasoirs jetables de bonne qualité. Un seul peut durer une semaine et plus avant d’être jeté !

J’ai résolu la question de la mousse. J’utilise une sorte de savon liquide qu’on trouve dans une parapharmacie ou dans un Carrefour (publicité gratuite !). Aussi efficace que la mousse à raser, mais sans mousse ou si peu !

Et un jour, parce qu’au moment de partir on me demande : tu n’as pas oublié ton savon à raser ? — non, bien sûr !… on arrive à bord en ayant laissé ledit savon à la maison (commentaires s’abstenir). Et on se souvient alors qu’autrefois, il y a très longtemps, motomoto, comme disent les Japonais, l’homme se rasait… à l’huile !

Gé-nial ! Bon, l’huile d’olive sent un peu l’olive, mais je n’ai que celle-là à bord, première pression à froid évidemment. Un vrai plaisir, la peau est souple (huilée !) on s’essuie et même pas besoin d’après-rasage pour atténuer le feu du rasoir : y en a pas !

Le rasage à l'huile, Je vous le recommande !

Nous quittons Épinal demain, Inch'Allah !

samedi 7 juillet 2012

Mise au point

Comment conter un voyage quand tout se passe normalement : valises trop lourdes, trains en retard de plus d’une demi-heure, etc. ?
Enfin ! nous sommes revenus à bord et, comme dit le mousse : C’est comme si nous n’étions pas partis !




Le truc bête serait d'oublier les clés du bateau ! (ça s'est vu !…)
Ce qu'on voit d'un train rapide…


Sauf le grand nettoyage qu’il faut entreprendre, comme c’est normal. Pendant  deux mois et demi d’abandon l’Ivanka s’est laissé aller pour bien nous faire faire sentir que…

La voilà ! C'est elle ! Elle nous attends sagement. Ouf !…

Je profite de ce premier jour pour remercier tous ceux qui nous ont envoyé leurs vœux de bon voyage et pour faire une mise au point. Alors que si vos amis partent pour traverser l’Atlantique sur un voilier, leur souhaiter «  bon vent » est la moindre des choses. S’il traverse le Pacifique à l’aviron, il est déjà plus douteux qu’il apprécie le souhait. Mais en rivière le vent, c’est disons-le clairement, une calamité. Donc, si vous avez envie de nous souhaiter quelque chose, dites-nous simplement : Bonne route !

La route est un mot emprunté au vocabulaire bateau, comme garage, démarrer (=désamarrer) etc. Alors, n’hésitez pas !

Bonne vacances à ceux qui… et si nous, nous avons du vent, je saurai vers qui me tourner !…