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dimanche 30 juillet 2017

La carte


Il paraît que certaines personnes sont quelque peu ignares en géographie et qu’il faut les aider. Voilà : à celles qui se reconnaîtront, nous offrons cette carte sur laquelle vous pourrez retrouver toutes les haltes de ce petit tour dans le nord.


vendredi 28 juillet 2017

Sailly-Armentières

Ce fut une courte étape (10 km), mais nous ne regrettons pas de nous être arrêtés à Armentières.

Depuis Sailly, la rivière avait un peu changé, plus diverse, plus variées dans ses rives, plus large aussi et je trouvais mon opinion de la veille un peu injuste. La Lys est une belle rivière, au moins à partir de Sailly.

Armentières? « C’est un joli petit coin charmant », composé de deux darses nichées dans une nature civilisée: le parc des Prés du Hem.

Thierry, le capitaine, est accueillant, serviable, compréhensif, en un mot sympathique. Décidément, on peut dire que les capitaines de port sont l’atout majeur de la Lys et pourraient bien devenir les meilleurs souvenirs de ce voyage!


L'Ivanka bien encadrée dans une darse tranquille.
Que dire de plus ?

Les Prés du Hem sont un parc très fréquenté, mais si grand qu’on ne s’en aperçoit pas. Géré par la Métropole européenne de Lille, il accueille beaucoup d’enfants et de jeunes qui ont eu la chance de ne pas se voir infliger le « départ en vacances » que subissent tant d’innocents en ces dates fatidiques. Imaginez, pas de valises mal faites dans lesquelles on oublie le principal, pas d’entassement dans des voitures toujours trop étroites quand on doit les partager avec son frère ou sa sœur aînée, pas d'autoroutes aussi monotones qu'interminables, pas d’arrivée dans un lieu inconnu dépourvu de copains, pas de chaleur excessive surtout, pas de foule graisseuse et poudreuse sur une plage encombrée, pas de méduse, pas de mistral… 
Bon, vous avez compris que ce parc, avec son lac de 44 hectares, sa plage surveillée, ses pédalos, ses dériveurs, ses catamarans, sa réserve ornithologique, ses promenades pendant lesquelles on peut jouer aux contrebandiers (ou aux douaniers), et même avec son petit train (vélos interdits), etc. est un lieu de vacances idéal.


De l’autre côté de la rue, face à l’entrée, on trouve un petit supermarché, ce qui pour les plaisanciers ajoute la touche finale à la halte de la petite ville d’Armentières qui surprend, elle aussi, les voyageurs du Sud par la taille de sa mairie et de son beffroi.


C'est à qui aura le plus grand, le plus gros… vieille histoire.

La ville n'essaie pas d'attirer les touristes par ses aspects culturels : église présentant des peintures flamandes, mais ouverte le vendredi de 10 h 30 à 11 h 00 ; office de tourisme plus qu'accueillant et professionnel, mais obligé de fermer quinze jours en août – en août ! – pour cause de départ en congé du personnel sans que rien ne soit prévu pour le remplacer… Bon, on n'est pas en Dordogne… Quoique je me souviens du temps où l'office du tourisme de Sarlat était petit, modeste, mais les touristes déjà très nombreux, ce qui n'empêchait pas la directrice de prendre ses vacances en août, "avec ses enfants". 


Pas culturelle la région ? Faut pas exagérer. Parfois, au détour d'une rue, on découvre un érange totem :


Ça ne se voit pas en Dordogne.

Ne riez pas, ce serait signé Jeff Koons, ça coûterait des millions… et puis, il y a le « potje vleesch ». Mais ça, ce sera pour plus tard.


Haverskerke > Sailly sur la Lys

Au téléphone, hier, nous nous étions mis d’accord. Je voulais passer l’écluse, tout à côté du port d’Haverskerke, à 9h00. L’éclusier me proposa 9h30 et nous nous mîmes d’accord pour un rendez-vous ce matin à 9h15.
Nous avons passé l’écluse à 9h30…

C’est parti pour une petite étape de 28 km et deux écluses. La Lys nous emporte dans un courant très léger. La réputation que lui font les guides et les plaisanciers (même Jean-Luc… Hum !  fiable ?) est, pour l’instant plutôt usurpée: même sous un grand soleil, étonnant en cette fin juillet (Eh! nous sommes tout en haut, dans le Nord), les paysages n’ont rien d’extraordinaire et ce qu’on voit des quelques villages devant lesquels on passe ne donne pas une envie irrésistible de s’y arrêter. Mais c’est peut-être parce que nous sommes des plaisanciers gâtés, nous avons vu déjà tant de belles choses et de beaux paysages.

Si l’on excepte quelques usines ici et là, nous traversons une campagne plate, couverte de champs de blé, de pommes de terre et de betteraves. Parfois la rivière se resserre et avec les arbres qui s’étalent comme s’ils étaient chez eux, la largeur du passage se rétrécit au point qu’à un moment, on touchait les feuilles de chaque côté. Heureusement, ce n’est pas à ce moment-là que nous avons croisé la Mini.

La halte de Sailly

Croi-ser une grosse péniche… (air connu)

Nous en parlions depuis le départ. Il fut un temps où cette rivière était empruntée par les commerces, les écluses sont au gabarit freycinet (40 m x 5 m. environ), la taille de ces péniches que tout le monde connaît. Mais les rives dégradées, les passages étroits, les courbes assez serrées, les quais d’usine déserts, poussiéreux et rouillés, témoignent de cette époque révolue. Avec la tranquille certitude du capitaine qui sait de quoi il parle, j’affirmai au matelot, mais non, seuls les plaisanciers empruntent la Lys aujourd’hui. Et voilà qu’à la sortie d’une courbe arborée, nous rencontrons la Mini, péniche de commerce qui paraît minuscule sur un canal grand gabarit où ses consœurs peuvent faire jusqu’à 100 m de long et 9 m de large, mais qui paraît immense quand on la croise sur une petite rivière aux bords envasés. Désolé, mais je n’ai pas eu le temps de la prendre en photo, je tenais le macaron, qui est la barre à roue d’une péniche.


À midi et demi nous étions amarrés au ponton de Sailly-sur-La Lys. Halte agréable, sans eau ni électricité. À moins d’1 km, près de la mairie, on trouve un petit centre commercial avec tout le nécessaire y compris une station d’essence.

Haverskerke

La Lys

La Lys, traversée par un roi qui, n’y connaissant rien en botanique, a pris des iris d’eau pour des fleurs de lys et les a choisies pour emblème, est une petite rivière, canalisée au gabarit historique, ce qui nous change du canal à grand gabarit. Les écluses sont ouvertes, fermées, remplies, vidées, par un éclusier comme au bon vieux temps. Profitant d’une journée calme (le vent, souvent, se lève vers midi et souffle tout l’après-midi), nous irons jusqu’à Haverskerke dont Jean-Luc nous a vanté le capitaine très sympathique. Vérification faite: les informations de Jean-Luc sont fiables, le capitaine est, en plus, serviable. Décidément, cette année, pour ce qui est des capitaines de ports, nous avons de la chance, entre celui de Valencienne et celui-ci.

Haverskerke, sous un ciel de juillet.

Mais non, il fait beau, ni chaud, ni froid : l'idéal.

Le port, bien plein, garde quelques places pour les visiteurs, mais si vous faites 14 ou 15 m de long, téléphonez avant votre arrivée pour qu’on vous indique s’il y a de la place disponible. Sinon, deux ou trois places existent sur le canal, en amont de l’écluse, juste à la hauteur du port.

mardi 25 juillet 2017

La Bassée-Béthune

Après un court trajet sans problème particulier (passage d’une seule écluse, grand gabarit, certes, mais d’un petit dénivelé de 2 m. De plus, nous sommes avalants, c’est-à-dire que nous descendons de niveau et, lorsqu’un sas se vide, c’est toujours très tranquillement. C’est au remplissage d’une écluse que la bassinée peut-être mouvementée si l’éclusier va trop vite; mais c’est rare.) nous sommes arrivés à Béthune.

Pour cela, il faut s’engager dans un diverticule assez large – c’est un ancien canal – sur plus d’1 km avant de découvrir, tout au fond, caché derrière un blanc bateau à passagers, un ponton assez grand pour accueillir deux ou trois bateaux. Amarrage sans problème; borne électrique généreuse.

On n'aperçoit le ponton qu'au dernier moment, mais il est ien là.


Béthune! Dans mon souvenir il s’agit d’un catcheur, le « Bourreau de Béthune » qui faisait ses acrobaties masqué. Toute une époque! Mais voyons plutôt.

La halte est à 1 km 5 de la grand-place qui frappe par ses alignements de façades toutes plus minces, toutes plus élancées, plus originales les unes que les autres. Au centre, le beffroi obligatoire par ici; les gens, charmants. À l’office du tourisme, un dessin humoristique explique que la différence entre un bain de soleil sur une plage du sud et un bain de soleil ici, c’est qu’à la fin, ici, on n’a pas de traces de maillot!



Étonnantes façades longilignes !

À droite le beffroi. À gauche… la mairie ! architecte, M. Allemans.
Sont pas rancuniers les Béthunius !


C’est vrai qu’il fait frais, ou doux. En contrepartie, pas de peau rougie, par de petits grassouillets, en débardeur ou torse nu, suintant de crème solaire en claquettes-chaussettes, traînaillant sur les trottoirs en léchouillant une glace qui dégouline… — mais, me feront remarquer certains esthètes, pas non plus de jolies filles en maillot de bain. Certes, mais des jolies filles quand même: il y en a partout!

Bref, une ville agréable (quelques restaurants à essayer), une grande surface à 1,2 km pour les courses, un environnement tranquille: Une halte à recommander.

Petit détail: l’escalier qui permet de passer du ponton à la route ressemble plutôt à une échelle de bateau et si vous avez des problèmes de jambes vous aurez du mal à « descendre » à terre.

Après deux nuits béthunoises, nous partons pour embouquer la Lys.

Alors, on "descend" à terre ?

vendredi 21 juillet 2017

Douai

Exemple de grand gabarit
Malgré quelques pluies d’orage, et un peu de vent par rafales, tout s’est bien passé. Douai a deux ports de plaisance. Le premier, au début de la Scarpe inférieure, et l’autre en ville, au bout de 2 km de courbes étroites et resserrées entre des arbres exubérants. Nous essaierons celui-là lors d’une prochaine escale ici.
Le premier port relève de la VNF qui, au téléphone, n’a pas l’air d’en connaître l’existence (sic…). L’alimentation électrique y nécessite une prise en 32 ampères que les bateaux de plaisance ne possèdent pas (nous fonctionnons avec des prises en 16 A.) et il faut acheter une petite clé, soit auprès des bureaux de la VNF, quelque part en banlieue, soit à l’office du tourisme, au centre-ville. C’est là que je me dirige en enfourchant mon vélo.
Hélas! les statuts de l’O.T. ayant changé, ils ne peuvent plus rien acheter momentanément et ils n’ont plus de clés. Donc, direction les bureaux de la VNF. Les indications de l’O.T. sont très claires, jusqu’au troisième rond-point. Rien ne ressemble plus à un rond-point qu’un autre rond-point. Oui, je sais, la décoration est différente, mais pour les autochtones qui les empruntent journellement, la décoration ne s’imprime pas dans leur mémoire. Au téléphone – merci les cellulaires – on m’explique: suivez les drapeaux, nous sommes juste au bout! Hélas, les « drapeaux » — des sortes de banderoles annonçant le programme culturel de l’été – étaient dans mon dos et je n’ai pas tourné la tête assez pour les voir. Me revoilà sur un autre rond-point… Bref, pour être court, j’y suis arrivé finalement arrivé. Comme toujours à la VNF, l’accueil est agréable. Après avoir acheté un peu d’eau et d’électricité, je me renseigne pour savoir où acheter cette fameuse prise en 32 A. Il me faudra plusieurs ronds-points et plusieurs magasins pour trouver toutes les pièces nécessaires. Puis après plusieurs ronds-points, plusieurs allers-retours, plusieurs questions à plusieurs locaux, j’ai fini par retrouver le port sans avoir de réponse à cette lancinante question: pourquoi équiper les bornes électriques d’un port de plaisance de prises que les bateaux de plaisance ne possèdent pas? Mystère de la VNF… On peut rester ici vingt et un jours sans contrat, mais pour des durées plus longues, il faut signer un COT avec la VNF. Certains résidents ont la fâcheuse manie de fermer à clé la porte du ponton ce qui fait que pour la passer lorsqu’on n’est que de passage, il faut contourner la grille en longeant le bord étroit du quai, ce qui n’est rien quand on a les mains vides, mais plus délicat avec des courses ou avec un vélo!

La ville nous a plu. Nous y reviendrons.

Où l'on voit que Walt Disney manque d'imagination !

Il y a des noms prédestinés, quand même !

Une boutique art déco : à classer !

Naïfs, nous pensions assister à une relevée de la garde,
mais non, il est venu voir et est reparti.

jeudi 20 juillet 2017

Valenciennes > Bassin Rond

Ça y est! L’Ivanka s’est décollée du quai avec un grand schloup! Pensez: ça fait un an qu’elle n’a pas bougé, nichée dans les bras des pontons de Valenciennes.
L’était temps!

Un trajet de 24 km nous a fait passer trois écluses de grande taille (dénivelé de 4 m). Elles sont équipées de bollards flottants. Pour les gens daterre, un bollard flottant est une bitte d’amarrage fixée sur un flotteur, qui coulisse dans une grosse rainure, guidée par des roulements qui ne sont pas graissés tous les jours. Le bollard monte doucement, en même temps que le niveau de l’eau dans le sas, en poussant des gémissements (mets de l’huile!) à fendre l’âme. Avec un peu d’imagination, on croirait entendre les chants d’amour des baleines à bosse, ou le chant hypnotique des sirènes d’Ulysse, qui résonnent entre les bajoyers (murs) verticaux de l’écluse. J’ai donné le choix à l’éclusier en le félicitant pour ce concert, il a préféré les sirènes.
Nous nous sommes arrêtés à Bassin Rond, ce grand rectangle d’eau qui en fait un lieu idéal pour une colonie de vacances et une école de voile. Le ponton pour les plaisances est à l’écart dans un endroit tranquille. Rien de nouveau pour nous: nous étions déjà là… il y a un an! 

À l'entrée de Bassin Rond, le pont des imbéciles ! Pourquoi ?

Le soir, Marie et Jean-Luc nous ont rejoint et c’est à couple – c’est-à-dire avec les deux bateaux côte à côte – que nous avons dormi, après une agréable soirée, répétition de celle que nous avons déjà connue à Valenciennes. Bis repetita

L'Aton rythme, à couple.


Mais au matin nous nous sommes séparés, eux descendant vers le sud par le canal de Saint-Quentin – souvenez-vous, nous l’avons emprunté pour venir à Valenciennes – avant d’embouquer la Somme, et nous vers l’ouest, sur le canal de La Sensée, à grand gabarit, c’est-à-dire qu’on y rencontre des péniches de 95 m. de long !

dimanche 16 juillet 2017

Tournai

Ce samedi 15 juillet, avant le vrai départ qui devrait avoir lieu lundi, nous sommes allés faire les touristes à Tournai, première capitale de ce qui deviendra un jour – mais beaucoup plus tard – la France.
Après un trajet en train Valenciennes-Lille, nous changeons pour un train belge qui nous conduira à notre terminus.
Déjà à quai, les portes du train sont néanmoins  fermées jusqu’à quelques minutes avant l’heure de départ. On monte, la différence des fauteuils et des détails divers nous font respirer un petit parfum d’aventure: nous ne sommes plus en France.
En France, quand on prend le train, on est accueilli par une voix, souvent chaleureuse même si parfois on ne comprend pas tout, qui vous souhaite la bienvenue, vous indique le voyage que nous allons faire ensemble, vous recommande de ne pas laisser vos bagages sans surveillance, de faire attention en descendant sur les quais, et surtout, pas avant que le train soit à l’arrêt… En Belgique, rien.
À l’heure – les trains belges partent à l’heure - les portes se ferment. On part. C’est tout. À l’aller, même le panneau intérieur qui indique les arrêts était en panne. L’aventure!

Ville grise et brique, aux vitrines pâtissières attirant le regard par la variété, les couleurs et la quantité de gâteaux exposés, que nous goûterons sur le chemin de retour à la gare, Tournai a la politesse de lever ses ponts pour laisser passer les bateaux.

C'est vraiment sympa d'arrêter la circulation
pour laisser passer un bateau.

La cathédrale, encombrée d’échafaudage comme presque chacune de celles que nous avons essayé de visiter (serait-ce une malédiction?) est impressionnante et les panneaux qui entourent la partie gothique en restauration est couverte de panneaux très explicatifs sur son histoire et sur les recherches archéologiques entreprises. La nef en très beau roman ouverte au public a son atmosphère un peu gâchée par des chaises en plastique genre Gifi qui gâchent un peu l’ambiance. On peut découvrir le résultat des fouilles dans la partie nord de cette nef.

Je suis peut-être bégueule, mais je trouve que
ces chaises sont une faute de goût. Ça casse l'ambiance.


Remarquée au pied de la cathédrale,
une borne sans doute très vieille.
C’était jour de marché, ce qui créait une belle ambiance populaire et festive et gâchait un peu le panorama pour prendre des photos. Nous ferons ça cet après-midi, après la visite du musée.
Après le déjeuner dans un restaurant à tendance italienne – tant qu’à être en Belgique – nous sommes allés retrouver nos amis fluviaux, Marie et Jean-Luc qui font escale ici avant de nous rejoindre à Valenciennes demain.
Puis départ pour le musée des Beaux-Arts. Petit musée, modeste, avec quelques pépites: deux Manet célèbres, deux Breughel, plus Seurat, Van Gogh, et d’autres, mais rien de transcendant. Acccueil très agréable. Le gardien, sans doute aussi un peu conservateur, qui est là depuis quarante ans nous donne plein d’intéressants détails sur les tableaux, pourquoi ils sont ici, comment on les a retrouvés dans les réserves, comment il a marché sur des toiles qui valent des millions!… Il finira par m’avouer que son rêve serait de descendre en Périgord et surtout à Sarlat… à moi dont c'est la spécialité!… 

Une question : il était où le peintre, pour avoir cette vue ?

En quittant le musée, nous nous arrêtons devant la grand-place débarrassée des étals du marché pour prendre une photo de ces belles façades déjà germanisantes. « L’appareil photo ou la tablette? me demande Fabi avant de fouiller dans mon sac à dos.
– Euh… la tablette. »
Grâce à cette décision tout à fait arbitraire parce qu’on prend de belles photos avec les deux machines, je découvre… que j’ai oublié cette tablette au musée, posée sur un meuble dans le coin obscur où se trouve la consigne. Petit sprint – entrecoupé de marche rapide, quand même – jusqu’au musée où je retrouve ma tablette qui m’attend sagement là où je l’avais abandonnée…
Du coup, j’ai oublié de prendre une photo de la grand-place. Faudra revenir!
Un peit bout de la grand-place, quand même, sans étals mais avec voitures

Après vérification attentive, les pâtisseries sont aussi bonnes qu’elles avaient l’air dans la vitrine.

vendredi 7 juillet 2017

Vache !

Pour ceux qui n'ont connu la gare de Bordeaux
que noyée d'échafaudages
Neufs et déjà rouillés ?… Hum !

Partir sous un soleil matinal déjà chaud, rouler dans un train climatisé un peu froid jusqu’à un ciel bordelais rébarbatif et frais avant de monter dans un TGV plus rapide qu’une flèche (Bordeaux Paris en 2h10: on monte, on s’assoit, on cherche un livre, on est arrivé!) et climatisé aussi, ne prépare pas à supporter la moiteur tropicale du métro parisien ni la fraîcheur climatisée épisodique (plus fraîche aux arrêts qu’en route) d’un TGV classique, et encore moins à accepter que la météo disait vrai: il fait plus chaud à Valenciennes qu’à Périgueux!

Ah, c’est bien la peine de traverser la France en biais !…  

Le salon "grand voyageur". Sympa pour attendre son train.
Non, non, elle n'est pas punie, la dame.
Elle veut être tranquille !















Tout ça pour dire que nous sommes partis et bien arrivés et qu’il ne s’est rien passé de particulier pendant le voyage.

Sur notre ligne.

Parce que ce jour-là, sur la ligne Lille-Nantes, le TGV est entré en collision avec une vache.