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dimanche 21 août 2011

rencontre avec « Liberty » en vidéo !

Désolé, voici brut de décoffrage la séquence émotion de ce voyage. J'aurais aimé en raccourcir un peu le début, mais je n'y arrive pas. Comme ça, vous aurez une idée de la notion du temps fluvial qui est un peu plus long que le temps terrestre ! Vers 1 mn 30 j'ai un peu oublié que je filmais (le matelot me parle…) mais je me reprends ensuite. Bon croisement.

samedi 20 août 2011

On l'a fait !

La Loue à Ornans.
     Grâce à nos amis Françoise et Philippe qui, de Bretagne où ils vivent, sont venus voir la mère de Philippe qui vit à Dole, nous avons fait les touristes. Nous sommes allés découvrir le nouveau musée Gustave Courbet dans sa ville natale d'Ornans. Tout le monde en parle parce qu'il vient d'ouvrir.
     En route nous avons découvert des paysages variés, avec des vues superbes comme en montagne puis, la minute d'après sur un plateau, une vision de plaine jusqu'à l'horizon bleu de chaleur.
     La Loue, la rivière qui traverse Ornans, crée un beau paysage avec ses maisons les pieds dans l'eau. Le musée est formé de trois maisons dont celle de Courbet, et abrite quelques pièces intéressantes, mais c'est vrai que les grandes œuvres de Courbet son ailleurs. La muséographie, qui veut faire djeune est décevante et peu claire. Mais une visite qui en vaut la peine malgré tout. Le retour c'est fait par les routes tortueuses du pays, guidés par Françoise qui, comme elle dit, n'aime pas les autoroutes…
Nous sommes rentrés à bord contents de la journée et heureux de retrouver l'Ivanka dans la fraîcheur de la rivière. 



Je sais qu'il est interdit de prendre des photos dans un musée,mais ceux qui s'essaient à dessiner des raccourcis apprécieront !

Vallée de la Loue
Le château de Cléron, un peu Walt Disney… mais belle vue !




Touristes heureux !

dimanche 14 août 2011

Ranchot > Rochefort-sur-Nénon >Dole (14 août)



Nous avons décidé de partir tôt et à 7 h 00 j'étais prêt. J'allais larguer les amarres quand Fabi me dit : Regarde ce qui monte ! Un gros commerce, une freycinet (40 m x 5 m). Nous l'avons laissé passer et il n'a pas cherché à nous embrasser ou à nous caresser comme » Liberty ». Heureusement d'ailleurs car il s'appelle : « Mélinite II »… Ça aurait fait boum !
    Puis nous avons continué notre descente vers Dole. Un petit arrêt à Rochefort-sur-Sénon qui paraissait un village charmant. hélas; il ne reste pas grand chose là non plus des constructions anciennes, en revanche un village très très fleuri, bravo. Il y avait un vide-grenier et nous avons remarqué cette étrange tuile. Ça parle à quelqu'un ?




     Et nous sommes arrivés à Dole. Le ciel se couvrait, le vent se levait et 30 mn plus la pluie donnait raison à Météo France.
   

(12 août ) Ça arrive parfois.

Même morte, elle est belle…

En aval de l'écluse de Ranchot

Un p'tit coin de…



     On ne le répète pas tous les jours, mais la notion qu'un bateau de rivière n'avance pas vite est toujours présente à votre esprit, n'est-ce pas ? Si en rivière on peut approcher les 12 ou 15 km/h, en canal la vitesse oscille entre 6 et 8 km/h ce qui, je le confesse, n'est pas très rapide. Et pourtant !… sans doute parce que nous étions en rivière – je rappelle que le canal du Rhône au Rhin est formé d'une alternance de portions de rivière et de dérivations  (dans lesquelles on trouve les écluses) qui sont l'équivalent de canaux – et donc que nous avancions vite, nous avons raté le coin idéal pour nous arrêter ! Ça arrive parfois.
     C'est juste à l'entrée d'une dérivation qu'il faut prendre à droite. Un petit quai sur le côté gauche en précède l'entrée pendant que, plus à gauche encore, le Doubs dévale un barrage (jamais très hauts les barrages ici) éclaboussant d'embruns des îles de sables ombragés d'arbustes au milieu desquels se pavanent des aigrettes blanches. Le paysage était sauvage et attirant. Une vision en cinémascope. Fabi me dit : tiens ! c'est le coin qu'on avait repéré à l'aller. Je regarde, lui dit : Euh ! le barrage fait beaucoup de bruit et voilà, nous avions embouqué la dérivation. Pas très large (comment faire demi-tour ?) le canal nous a avalé et, ruminant mon regret de n'avoir pas réfléchi assez vite, nous avons continué jusqu'à la halte fluviale prochaine : Ranchot.
     Heureusement, la halte était pleine, plus une place à quai. Il nous fallut continuer et l'écluse suivante nous permit de découvrir, juste à son aval, un petit quai charmant, entre canal et Doubs, à l'ombre de grands arbres, qui nous a tant plu que nous y sommes restés deux jours. Ça arrive parfois.
    Demain, 14 août, nous continuons à descendre vers Dole.

samedi 6 août 2011

Demi-tour !

Escale à Clerval où nous nous attendions à plusieurs pontons et plein de bateaux !
      Après un voyage sans histoire en compagnie d'un svlet qui bat pavillon allemand, nous sommes arrivés à Clerval à midi sonnante au clocher comtois à l'impérial de l'église pendant que le svlet continuait. L'hélice a brassé un peu de gravier en arrivant car le ponton a si peu de mouillage qu'officiellement il est fermé. Ce que nous ne découvrirons qu'après avoir bien amarré la belle Ivanka. Mais ça va, elle flotte, dans peu d'eau mais elle flotte !

     Un peu de vocabulaire s'impose ici. Un svlet  est un bateau hollandais à l'avant camus, relevé légèrement (pensez à une tête de bouledogue français, sans les plis !). Un clocher à l'impérial, c'est un clocher d'ici. Il ne faut pas oublier que pendant longtemps ces terres faisaient partie de la Germanie et il en reste au moins la forme des toits des églises. Pour le reste, l'architecture a sans doute beaucoup souffert au cours des guerres du XXe siècle car il reste peu de maisons intéressantes et très souvent en mauvais état. Quant au mouillage, c'est la quantité d'eau qu'on a sous la quille dans une rivière (rappel :  en mer, c'est l'endroit où l'on peut jeter l'ancre).

     Le lendemain, 5 août, le temps étant gris et frais (hélas ça n'a pas duré !) nous avons entrepris une randonnée de 6 km sur les falaises environnantes (montée à 250 m au-dessus du village). On nous avait promis des chamois. Fabi en a aperçu trois, ombres qui s'enfuyaient entre les arbres. Moi j'ai vu (et senti) des moustiques minuscules et des limaces énormes. Bon, c'était une belle balade entre de superbes hêtres et des mûres pas mûres.

      Aujourd'hui, 5 août, nous avons rangé la couette d'hiver…
      Et demain, nous faisons demi-tour, retour vers Dole.


Sont où les chamois ?…

Clerval, temps gris et frais

Des monstres vous dis-je !



   


Serre-livres de pierre, à Clerval.

mercredi 3 août 2011

Baume les Dames (2 août)

Baume les Dames. Le Doubs vu du pont





   Petit arrêt pratique. Nous avons repeint le cockpit qui avait de nombreuses tâches de rouille et quelques attaques ponctuelles, déjà traitées à l'antirouille mais qui étaient peu esthétiques. Et l'esthétique, ça compte !
    Ici, tout est proche, le supermarché pour les courses, le Weldom pour le bricolage et le point wifi gratui ; le séjour au port n'est pas trop cher : la décision est prise, c'est ici que ça va se passer. Surtout qu'il ne fait pas trop chaud encore (enfin, ça, c'était il y a deux jours. Depuis nous sommes entrés en fournaise aoûtienne. Nous avons peint le matin, à la fraîche.

Ma dernière chemise… mais la chaleur est là, heureusement !

Et l'on parle de vacances !…
    
Embarque, qu'il disait…