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vendredi 23 avril 2010

Le retour

Voilà, voilà, voilà : nous sommes rentrés à Périgueux.
Douze heures de voyages, sans volcan, sans nuages douteux, sans grèves intempestive et… sans contrôleur ! Nous avons pris trois trains différents sans jamais être contrôlés. Moralité : Quand vous prenez le train le lendemain d'une grève, n'achetez pas de billet ! ;-)

S'il fut un peu long c'est à cause de l'arrêt à Paris , trop court et trop long à la fois. Nous avions trois heures d'attente et quand on a des valises et des sacs, on ne peut pas aller très loin. Donc : promenade dans le Jardin des plantes au printemps, thé vert à la Mosquée de Paris… du classique, quoi.

Ensuite, nouvelle expérience : par manque de places disponibles (nous avons réservé nos billets un peu tard, ne sachant pas où nous allions nous arrêter), nous avons dû prendre des places de première entre Paris et Limoges…

Que des vieux !… ça fait drôle, mais d'un autre côté ça veut dire pas de gosses braillards (Aïe ! c'est pas une remarque de vieux, ça ?…) et, certes, de beaux, larges, fauteuils en cuir, mais avec moins de place avec son vis-à-vis qu'en deuxième classe : un comble !

Et on y rencontre des gens gâtés par la vie qui ne savent pas en profiter : être en première classe, assis dans un fauteuil cuir somme toute confortable, posséder un MacBook, y passer un bon film et… dormir ! Quel gâchis quand même, non ?… Pierre signale que ce n'est pas lui qui se cache derrière ce chapeau ridicule !




Nous espérons que Herby, le mécanicien de Mailly-la-Ville va nous réparer Ivanka et la soigner aux petits oignons. Il doit changer les silent-blocks, vérifier l'inverteur (=boîte de vitesse), aligner le moteur, le vérifier, le vidanger et faire en sorte que les portes de la cale moteur qui sont très lourdes et difficiles à ouvrir le soient beaucoup moins. Enfin, s'il lui reste du temps, mais rien n'est moins sûr, il s'occupera de nous mettre un vrai chauffe-eau. Nous en reparlerons.

Maintenant il nous faut quelque temps pour que tout ce que nous avons vu sur ce canal du Nivernais s'installe dans notre mémoire. Mais c'est vraiment un très beau canal, avec de superbes paysages. Nous avons préféré le côté bassin de l'Yonne mais si on aime la campagne, c'est un régal tout du long. Nous avons apprécié son parcours : jamais plus d'un kilomètre de ligne droite, ce qui évite la monotonie, et la variété des pays traversés. Heureux aussi de traverser la Bourgogne sans voir de vignobles qui donnent des paysages aussi tristes qu'un défilé militaire…

Dans deux mois nous repartons. Pour aller où ? Mais nous n'en savons absolument rien encore !

À bientôt.

jeudi 22 avril 2010

Mailly / Paris


La halte fluviale de Mailly-la-ville. Accueillante. Et nous sommes entourés de deux bateaux aux propriétaires charmants, ce qui ne gâte rien.

Ouais, je sais, ça fait retraités heureux !… et alors, jaloux ?…

Voilà Ivanka au chantier.
Elle est un peu triste et se sent abandonnée,
elle se cache !… Allons cocotte, c'est pour ton bien !

Enfin ! la passagère que nous attendions !…
Dommage qu'elle arrive le dernier jour !…
C'est la chatte du chantier : les bateaux elle aime !


La gare de Mailly-la-ville… Ne riez pas : la ligne est directe pour Paris ! On ne peut pas en dire autant de Périgueux qui se croit grande… Nous avons mis les valises bien en évidence sur le quai pour être certains que le train va s'arrêter.

Cette page est réalisée depuis le McDo d'Austerlitz (poour la connexion). La prochaine le sera depuis Périgueux pour clore la boucle.

Que dire de plus…

Le canal passe au pied de rochers célèbres dans la région, surtout parce qu'ils sont rares… Ils devraient venir voir Beynac, par exemple…
Quoi, moi, chauvin ?… Mais non, lucide !


Le calme, la contemplation de la nature,
tout ici incite à l'expression artistique. La preuve.


21 avril, dernier jour… que dire de plus : on fait le ménage…

mardi 20 avril 2010

Ce sera Mailly !


Pour rappeler à ceux qui l'aurait oublié dans quelles conditions
je dois travailler pour vous mettre au courant
de ce qui nous arrive. Et on appelle ça des vacances !


Depuis quelques jours des bruits nouveaux se faisaient entendre quand le moteur tournait et, on s'en doute, tout bruit nouveau dans un moteur est un bruit étrange, et tout bruit étrange est un bruit inquiétant. Surtout que ces bruits augmentaient tous les jours !…

À Chitry (13 avril) nous avions rencontré Ted Johnson, célèbre dans le monde fluvial pour sa connaissance des moteurs Thornycroft et pour son stock unique de pièces détachées des susdits. Nous avions aussi découvert qu'il ne faisait plus de réparations et que notre moteur n'est pas un Thorycroft comme indiqué dessus mais un Ford (mystères et arcanes du mone des moteurs marinisés !) . Mais il nous a donné une adresse et nous avons pris rendez-vous avec ce mécanicien qui travaille à Mailly-la-ville («la ville » !) où nous sommes aujourd'hui.

Or, c'est depuis ce rendez-vous pris que les bruits augmentaient tous les jours !… Il était donc temps que nous arrivions. Ça me rappelle notre dernier ennui mécanique, à Pont-à-Bar sur le canal des Ardennes, quand le câble de la commande des gaz s'est coupé et que Ivanka a atterri tout doucement… dans les bras du mécano qui l'a réparée !

Donc, nous avons rencontré Herby, le mécanicien qui est connu dans la région pour « être tombé dedans quand il était petit ». Très bonne impression, à confirmer bien sûr. Diagnostic : le problème principal vient des silent-blocks qui se sont tassés. Au point mort la culasse touche la coque… vous imaginez les bruits !

Nous allons donc laisser Ivanka entre les mains habiles et expertes de Herby, le deuxième Anglais que je rencontre qui parle le français sans aucun soupçon d'accent et l'anglais avec… un terrible accent britannique ! Qu'il ait sévi à l'école maternelle de Mailly explique au moins l'absence d'accent en français…

Si la SNCF n'est victime d'aucune éruption volcanique, nous devrions être à Périgueux jeudi 22 avril au soir. Nous n'arriverons pas à Auxerre comme prévu, mais les prévisions sont faites pour être revues et quand nous reviendrons la chercher Ivanka aura un cœur refait à neuf, un lifting et quelques autres gentillesses du genre !

Comme pour les autres fois, le temps passé sur Ivanka nous paraît étrange, comme une parenthèse dans un monde parallèle, à la fois très court et très long. Si l'on fait le compte, nous n'avons pas navigué beaucoup de jours, mais Nevers nous semble si loin dans l'espace et si loin dans le temps ! Et nos journées sont si remplies de ces petites choses qu'on ne voit pas à la télévision (sauf parfois sur Arte ou la 7) que nous avons l'impression de naviguer depuis des mois !

Mais maintenant, back to Périgord !

À bientôt !

(Le lieu d'où j'écris : petite place herbeuse, tables de pique-nique, merles siffleurs et mésanges bruyantes (Le bruit que peut faire cette petite bestiole est incroyable !) rend difficile d'envoyer des images. J'attendrais donc pour en rajouter, dès que possible.

Je m'aperçois aussi que j'ai omis de vous parler un peu de Clamecy. Bizarre, je croyais l'avoir fait. Bon, je vais vérifier dans mes archives et rajouterai tout ça.
Stay in tune !

samedi 17 avril 2010

Tannay / Clamecy

Ce matin, à Tannay, un bruit régulier et un peu sourd nous réveille : tomp, tomp, top, top… un cheval qui passe ?… Faby se lève pour vérifier. Oups ! non, pas un cheval mais un chat qui marche sur le passavant d'Ivanka et dont les pattes légères résonnent néanmoins sur la coque en acier. Bon, cheval, chat, ça commence pareil, non ?… et quand on n'est pas bien réveillé…

À la halte de midi, pendant le déjeûner, une bergeronnette est venue à bord, attirée sans doute par les nombreuses araignées que nous transportons, certaines depuis la Hollande. Elle a quand même jeté un coup d'œil dans nos assiettes !



Après huit écluses et un pont-levis (vas-y Fabienne !) nous sommes arrivés à Clamecy où nous resterons deux jours. La ville semble pittoresque. Vérification demain. L'autre bateau dans le port, une location, est occupé par des Russes. On trouve de tout sur les canaux français ! Nous nous apercevrons qu'ils n'ont pas compris le système pour paser les écluses. Ils se présentent devant et attendent. Rien ne vient, bien sûr ! Heureusement que la plus jeune parle anglais (parce que le russe, moi, à part spassiba et tovaritch - et encore je crois que tovaritch n'est plus de mode… ). Je lui explique qu'il faut dire à un éclusier où l'on va, à quelle heure on veut partir, etc.

jeudi 15 avril 2010

Brume, ponts, côte


Départ dans la boucaille. Que nous réserve l'avenir ?

Nouvelle expérience ce matin : nous sommes partis en plein brouillard. Sans radar (évidemment !) j'ai hésité. Mais renseignement pris auprès de la VNF, tout est OK, nous partons. Pas de problème pour avancer, on voit les bords du canal et on sait qu'il n'y a pas de montant à notre rencontre. Mais le problème c'est qu'on ne voit rien devant et surtout pas si une écluse est ouverte ou fermée et là, Musset ne me sert à rien !


Au dernier moment, on voit l'éclusier qui termine d'ouvrir une porte,
mais vraiment au dernier moment !


Mais ce n'est pas le seul obstacle qu'il nous a fallu vaincre sur ce trajet.

« Il faut savoir »… - j'adore cette expression idiote qu'on entend si souvent et particulièrement dans la bouche de guides pénétrés de l'importance de leur savoir (je sais de quoi je parle…) ! Pourquoi « il faut » ? c'est un mystère… Enfin, je disais, il faut savoir que le canal du Nivernais coupe très souvent les propriétés des autochtones qui doivent le traverser pour aller d'un champs à un autre. Et pour ce faire on utilise un pont-levis. Comme pour un château du moyen âge. Ces ponts-levis doivent être levés. Qui qui va les lever ? Pas le capitaine, quand même ! Pas le bosco ! Pas le chef mécanicien ! Encore moins le radio !… eh ben oui, c'est la matelote qui les lève. Et ils sont lourds ces ponts en acier, ils sont lourds ! si vous saviez…

Donc, on débarque la matelote avant le pont. C'est le plus dur pour elle car elle n'aime pas sauter à terre si le bateau est un peu loin. Mais bon, elle saute, malgré l'herbe mouillée et glissante. Puis elle va tourner une manivelle pleine de graisse bien noire et huileuse. Le bateau passe et s'arrête de l'autre côté. Elle baisse le pont et rejoint le bateau qui l'attend un peu plus loin, plus ou moins près du bord. Évidemment, tout ça n'est pas très bon pour la moyenne horaire… Mais parfois, bonheur esthétique furtif, on découvre une harmonie de couleurs qui vous comble.


Sont pas beaux tous ces bleus réunis ?

Nous nous sommes arrêtés à la halte de Tannay, village connu pour ses vins blancs secs… et pour la longue côte en ligne droite qu'il faut monter pour l'atteindre. Nous avons méprisé les vins secs mais la côte nous l'a bien rendu. Le capitaine qui la montait sur son chev… vélo pensait, en tirant la langue, qu'à la descente ça allait être le pied !… Ouiche ! en arrivant au village, pneu arrière crevé !

Il y a des jours comme ça…


Ce qu'on voit quand on monte la côte vers Tannay :
le printemps en Bourgogne

mardi 13 avril 2010

Jonction et latéral


Concrétions d'écluse.


Notre halte à Chitry


Le Calisson et son équipage.


La halte de Sardy : pleine nature et.rien d'autre ! Même pas une poubelle.
Ah ! si : un pâtissier en cammionnette qui fait de bons croissants, mais trop tard pour le petit déjeuner !


Les photos sont un peu en désordre, mais je n'ai plus le temps : la batterie est à plat. À la prochaine fois.

De Châtillon à La Collancelle

Nous sommes arrivés à Châtillon-en-Bazois par une belle soirée de novembre (enfin, le temps nous le faisait croire) et nous en sommes repartis le lendemain par un temps raisonnable pour la saison. C'est fou l'importance que le temps (météo) peut avoir sur le moral des gens et, notamment, de la matelote ! Faut vous dire qu'elle m'avait entendu dire : "navigation de plaisance" alors elle s'imaginait sur le pont, allongée dans un transat en tenue légère, lunettes de soleil sur le nez, chapeau à large bords, en train de se faire les ongles en sirotant un cocktail de fruits… et elle se retrouve sur le pont, l'amarre à la main, dans le vent, les courants d'air (non, ce n'est pas du tout pareil !) à lancer les marres, à tirer sur les amarres, à reprendre les amarres, à donner du mou, etc. Alors si le temps ne veut pas faire un petit effort pour au moins ressembler à un temps d'avril, il y a de quoi être grognon? non ?

Fatigués après trois jours de suite de navigation, nous nous sommes arrêtés à Baye.

La surprise en arrivant: on se croirait au bord de la mer. Le canal longe un grand lac dont il est séparé par une digue sur laquelle nous nous amarrons. Grands ciels, vent soutenu, clapot… la mer je vous dis !… Nous y sommes restés toute la journée de samedi pour récupérer.


La « mer » à Baye.


L'entrée de la voûte de La Collancelle.


Vous qui entrez ici…

Entre deux tunnels…


Bientôt la sortie !

8 avril : Panneçot / Châtillon-en-Bazois

Notre escale à Panneçot - petit village endormi avec un camping accueillant : eau et électricité pour les bateaux de passage, une chute d'eau bruyante, des poules en liberté dans un très grand jardin, d'anciennes enseignes peintes sur les murs et très délavées : Hôtel du commerce… et une nuit noire, noire, noire. Bravo la commune ! écolos les Panneçotois (?) : pas de gaspillage ! À quoi sert d'éclairer des rues quand la nuit tout le monde dort ? Ajoutez un ciel lourd et vous saurez ce que veut dire une nuit noire.

Le départ fut un peu curieux. Au moment de partir, nous avions largué les amarres et commencé la manœuvre, les Allemands de Decize qui s'étaient amarrés derrière nous démarrent en trombe et, avec un grand sourire… nous passent devant ! Humour teuton ?… Ils devaient se croire au volant d'une voiture. Ils ont donc navigué de conserve avec un couple de jeunes artistes de spectacle vivant (lui est aussi caméraman à la télé) qui a un intéressant bateau qu'ils sont en train d'aménager. Nous resterons derrière, passant seul les écluses, ce qui est plus confortable, surtout quand vous en avalez dix dans la journée.

Ce soir escale à Châtillon-en-Bazois, sur un grand plan d'eau. Les Allemands ont fini leur voyage. Les jeunes partent à Paris pour un boulot jusqu'à mardi (la vie d'artiste!) et nous repartirons demain.

En attendant, petit tour dans ce village, célèbre pour son château. Bon, je ne rappellerai pas que des châteaux, en Dordogne, on en est gavé, et je ne dirai pas que celui -ci ne semble pas d'un grand intérêt parce que je ne suis pas chez moi. D'ailleurs, bien plus curieux, dans la grand rue parcourue par un vent froid, sous un ciel sombre d'où tombe une humide boucaille (on se croirait en hiver), nous remarquons qu'il y a presque une maison sur deux qui est à vendre ! Décidément, notre impression bourguignonne de l'été dernier se confirme : cette province périclite !


Pas de soleil pour ce beau parterre de fleurs. Dommage !


«Au rouet enchanté » !… On croit rêver !…


Même tout baissé, ça passe juste. Heureusement que nous n'avons plus
notre canot en plastique vert. Ah ! oui, j'ai oublié de vous le dire :
nous l'avons vendu à un éclusier
en passant.
Caché sous sa bâche, l'Origami attend son heure…



Quand on vous parle de courbes, de tournants et de virages, on ne plaisante pas.

jeudi 8 avril 2010

Cigogne, circaète et éclusière.


Déjà grande bien qu'encore très loin de son embouchure, la Loire à Decize.

Enfin !… La Loire a bien voulu se calmer un peu et nous laisser traverser pour rejoindre le canal du Nivernais. À 9 heures nous étions prêts, l'écluse aussi. Il nous a fallu attendre des Allemands qui venaient de louer un bateau pour la semaine. Ils ne savaient pas si l'écluse prenait deux bateaux en même temps et attendaient… pendant que nous attendions qu'ils veuillent bien entrer dans l'écluse…

Nous avons traversé la Loire en descendant sur quelques centaines de mètres. Grande vitesse, bouillons, courants divers et eau maronnasse. Puis deux cygnes blancs pour nous souhaiter la bienvenue dans un autre monde.



Entrée du canal du Nivernais.



L'église de Champvert. Je ne sais pas vous,
mais moi les clochers penchés, ça me calme !…


Le canal du Nivernais a la réputation d'être le plus beau des canaux de France. Pour l'instant nous longeons une très grande usine. Mais patience, il nous reste 171 km (et 110 écluses) pour en juger. Particularité : aujourd'hui seule la navigation de plaisance utilise le Nivernais qui est géré en partie par le Conseil général, mais certains dépendent du C.G. pour leur salaire et d'autres de la VNF… je n'ai pas tout compris.

Malgré la pluie, légère, on apprécie le paysage campagnard parsemé de grosses maisons, de moutons et de bœufs blanc, charolais oblige. Une cigogne est venue tourner au-dessus de nous et non, nous ne sommes pas blasés ! Et puis nous avons eu la visite d'un circaète Jean-le-Blanc, un rapace de la taille d'une buse mais tout blanc avec un liseré noir à la base des ailes ouvertes. Très beau.

C'est aussi au début du canal que nous avons eu une charmante éclusière qui nous a suivis pendant trois écluses. Des sourires, des informations locales (parfois erronées !…), quelques potins éclusiers, un vrai plaisir. Notez que les éclusiers sont tous charmants, à l'exception d'un qui œuvre sur une écluse de l'Yonne et qui, selon un collègue, « a un dossier gros comme ça ! ».

Si vous pouviez voir l'état d'effondrement de la matelote, avachie - pardon ! alanguie sur un fauteuil, le regard vide, l'air absent (Aïe ! Arrête ! C'est pour leur faire comprendre !…) vous sauriez que faire 30 km en une journée en passant 9 écluses n'est pas une sinécure. Et demain, rebelote !




Bon anniversaire à celles concernées par le 9 avril.


Ce soir escale à Châtillon-en-Bazois. À la prochaione connexion !