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dimanche 16 octobre 2011

Époustouflant !

Clin d'œil d'automne

Mantoche en passant et deux toits « à l'impérial » d'un coup.



Comme une petite mer… enfin presque !

Pour que s'ouvre l'écluse il faut tourner ce petit truc qui pendouille à gauche !


Nous sommes sortis sans encombre du canal du Rhône au Rhin (le Doubs).
Pour entrer dans la dernière écluse, les portes étaient ouvertes, l'éclusier assis sur un bollard fumait sa cigarette et le feu d'entrée… était rouge. Donc, nous attendions. L'éclusier nous regardait en tirant sur sa clope. Nous attendions… soudain, il a réalisé et a bondi pour aller faire passer le feu au vert. Il y a des métiers à stress…

Voilà. Nous méritons enfin le tire de ce voyage : nous remontons la Saône, donc nous nous dirigeons vers le nord.  Le temps est couvert mais la température se réchauffe (dixit le capitaine. Le matelot n'est pas vraiment d'accord).

Plaisir d'être de nouveau sur de grands plans d'eau, de grands ciels, comme de petites mers. Partis très tôt d'Auxonne nous nous régalons à avancer très vite : 12 km/h contre le courant, ce n'est pas mal du tout ! Et comme il y a peu d'écluses, nous battons des records. Après le canal c'est agréable de changer un peu de rythme. Première escale à Auxonne.

Petite ville tranquille — très tranquille — avec comme souvent dans les agglomérations de la région beaucoup de boutiques fermées, à vendre. Des casernes et le souvenir du passage ici d'un lieutenant qui a mal tourné plus tard et dont on a beaucoup trop entendu parler, un certain N.B. Une belle église, une belle maison à colombage typique. Les guerres sont passées par là.
Pourri vous dis-je !


Ce soir, douze octobre, nous nous sommes amarrés à un ponton perdu au milieu de la nature.  Perdu et en piteux état, il tient d'un côté par du fil de fer barbelé !… J'ai doublé l'amarrage sur des arbres par sécurité. Quelle surprise sinon de se retrouver demain matin, flottant au milieu de la rivière,s amarré à notre ponton pourri !…

Mais la nuit s'est bien passée. Silence épais crevé par des cris d'oiseaux mécontents, ciel et rivière noirs de jais par cette nuit sans lune. Loin de tout. Et au matin le ponton était toujours retenu à la rive !

Comme la vitesse en rivière est époustouflante (nous remontons à contre-courant jusqu'à 12 km/h, nous allons très vite et en 2 h et demi nous arrivons à Gray : 23 km. Oui, je sais, les chipoteurs vont me dire que ça ne fait pas une moyenne de 12 km/h mais il faut penser aux passages d'écluses (deux ce matin) et à la vitesse réduite dans les dérivations (petits canaux d'accès et de sortie des écluses).

Nous resterons à Gray demain, vendredi 14 octobre.

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