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dimanche 25 mars 2012

Où en sommes-nous ?

Donc, après moult génuflexions, accroupissements, pliages en quatre et parfois cinq, allers et retours à Bricorama (Bonne grande surface de bricolage à Épinal, accueil agréable, compréhensif, où l'on vous reprend ce qui ne vous convient pas : tout le contraire de Mr Bricolage…), je n'ai pas pu trouver de raccords, bouchons, flexibles qui conviennent au diamètre de mes tubes de cuivre qui doivent être anglais (c'est la seule explication que j'ai trouvée). J'ai donc bricolé. Ça marche !…
    Ça marche sauf une fuite au chauffe-eau, anglais lui aussi. Mon installateur (anglais lui aussi) ne m'a pas encore donné signe de vie ; il y a trop longtemps qu'il vit en France, sans doute. La boîte anglaise qui fabrique ce chauffe-eau m'a tout de suite répondu, elle, et nous sommes en pourparlers. Mais je ne sais pas quand nous recevrons le joint à changer. En attendant, ça fuit ; nous vidons régulièrement la boîte qui accueille l'eau fuitarde. Nous coupons, l'eau, nous rouvrons l'eau. Nous coupons l'eau. La routine…
    Mais tout va bien. D'ailleurs, pour me consoler de toutes ces fuites, notre ami Hein, vous savez cet homme extraordinaire qui nous a vendu Ivanka (info@huender.nl, adresse recommandée si vous voulez acheter un bateau !) m'a écrit pour me consoler en m'informant : tu n'es pas le seul !
    Tout va bien, donc.
    Quoique…
    Le port d'Épinal accueille des bateaux à l'extrémité de la dérivation du canal des Vosges. L'endroit est plutôt agréable. Le restaurant « La capitainerie » est un endroit charmant, patron souriant, serveurs très aimables et on y mange mieux qu'à… Gurgy ! (voir épisodes précédents). Rien n'étant parfait, l'alimentation électrique est, disons légère, et le disjoncteur disjoncte plusieurs fois par jour. Il faut aller au bout du quai, rejoncter (?) le bidule, revenir au bateau et… y retourner parce que ça a re-disjoncter. Ça occupe… Le problème c'est que nous payons cette place que nous occupons, nous utilisons l'électricité régulièrement  (enfin, nous essayons) et, apparemment, tout le monde se moque du problème.
    Ce matin, nous avons rencontré (je dis nous parce qu'un propriétaire de bateau néo-zélandais, Keith, voulait se joindre à moi pour me soutenir) le patron du restaurant qui est officiellement responsable, mais…Il est au courant, il est désolé, il pense que certains bateaux exagèrent (?) et ne sait pas quoi faire de plus que de téléphoner à un électricien — qui ne peut pas venir.
    En fait, nous préférerions naviguer, voilà pourquoi nous nous occupons de ces broutilles ! Mais le canal est toujours en chômage. Le temps devient de plus en plus estival. Un ciel désespérément bleu. Vous êtes-vous posé la question fondamentale : s'il ne pleut pas, d'où viendra l'eau pour alimenter les canaux cet été ?
On ne se lasse pas de notre nouveau carré ! Et… attendez la suite.

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