Curieusement, la gare de Périgueux était presque vide, mais il était un peu tôt et nous sommes en juillet.
Curieusement, la voiture du train était à moitié vide.
Un 6 juillet, jour du grand départ des vacanciers… C’est ce que la radio et la télé n’arrêtaient pas de répéter depuis hier.
Mais peut-on faire confiance à la radio ? Et à la télé ?…
Curieusement le train est arrivé à l’heure…
C’est vrai que sans être méchante langue, les trains ponctuels sont une espèce rare de nos jours, tout le monde l’admet.
En arrivant gare d’Austerlitz, la foule était comme d’habitude.
Un peu plus joyeuse que d’habitude, peut-être : c’était un jour de départ en vacances
Nous commencions à penser que ce voyage-ci serait LE voyage où rien d’étrange, rien de bizarre, rien de stressant, n’allait arriver. Ce serait le voyage normal, sans tribulations intempestives, plan-plan quoi, limite ennuyeux…
Nous pensions trop vite.
Au sortir de la gare je remarquai, sans y prêter vraiment attention, que le chiffre 5, indiquant la ligne de métro qui devait nous conduire à la gare de l’Est où nous attendait un ICE (TGV allemand) à destination de Saarbrück d’où un tramway nous déposerait en gare de Sarreguemines, ce 5 donc était rayé des panneaux indicateurs. Arrivant à l’entrée de la station de métro une affiche nous indique que cette ligne 5 est interrompue jusqu’à la fin août à fin d’entretien des passerelles de ce métro qui est ici aérien. Mais, pas d’inquiétude chers voyageurs, un bus fait la navette en remplacement.
Bon, c’est vrai que nous n’étions pas pressés : en métro il faut 20 minutes pour changer de gare et nous avions une heure de battement. Mais vous connaissez la circulation parisienne ; c’est vrai que les bus ont leur couloir réservé ; mais vous connaissez la circulation parisienne…
De toute façon, il faut d’abord trouver l’arrêt de cette navette de remplacement. Ah ! des panneaux. Suivons la flèche. Encore une flèche. Puis une autre. Il faut traverser le boulevard et là, plus de flèche. Avançons un peu…
Enfin, je vous la fais courte, mais après réflexion il nous semble bien que ces flèches indiquaient l’opposé du premier arrêt de bus. Nous avons trouvé un abri sur lequel était posé un panneau indiquant « ligne 5, Bastille », mais en voyant la pagaille, habituelle ici, de la circulation, nous avons sauté dans un taxi qui, pour un prix assez modeste nous a déposés à temps à la gare. Nous avons bien aperçu un bus indiquant : « navette de remplacement », mais remplacement de quoi ?…
Vous savez quoi ? Concepteur de panneaux indicateurs devrait être un métier.
Tout ça pour vous dire que nous sommes de nouveau à bord d’Ivanka et que notre blog repart pour ceux qui veulent nous suivre. Nous partirons dans quelques jours. Projet : Sarreguemines > Vitry-le-François.
À bientôt.
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