Nous voilà à Montargis, fin du canal de Briare, où nous allons rester quelques jours. Après tout, nous sommes en vacances !
Notre souvenir de l’escale que nous y fîmes il y a quatre ans est mitigé. D’abord, dans l’une des deux écluses qui sont en ville, l’éclusier, hâbleur, fanfaron, voulut nous montrer comme il était bon. Il nous amarra n’importe comment et ouvrit les vantelles un peu vite ce qui fait qu’Ivanka vint fortement cogner les portes amont. La poulie qui orne sa proue en fut fendue. Elle ne sert à rien, mais quand même…
Quelques semaines avant, prévoyant de nous y arrêter, nous avions téléphoné à la capitainerie, leur demandant de nous réserver une place. Pas de problème ! répondit le capitaine, on vous attend. Hélas, à notre arrivée, sous une pluie d’octobre, on nous avait oubliés et toutes les places étaient prises… Nous dûmes aller plus loin nous amarrer sur nos piquets, dans l’herbe mouillée, à côté d’un amoncellement de palplanches entouré d’usines à l’abandon.
Donc, cette fois, nous n’avons rien réservé et nous avons trouvé toute la place voulue !
Au premier regard, la ville a quelques beaux restes : château perché sur une colline, remparts les pieds dans l’eau, quelques maisons à colombages, bras de rivières dans tous les sens, des ponts partout. On peut parler de la Venise du Gâtinais. Bon, c’est un peu exagéré si l'on compare avec la vraie, mais beaucoup moins que pour la Venise du Périgord, Brantôme !
L'hôtel Ibis m'offre généreusement son hospitalité pour me connecter en wi-fi. Pas très loin du port, c'est très pratique. Merci.
Habiter dans une tour médiévale, un rêve ! |
Un des nombreux ponts de la ville. |
Ce soir, nous aurons la visite d'une chère amie d'Orléans, Viviane.
En attendant, la chaleur est revenue. Vivement cet automne !
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