Nous sommes partis ce matin (2 août) de Montereau pour nous engager dans la Seine. Je veux dire LA Seine, la vraie, la seule. Pas cette espèce de faux derche qui d’ici coule vers l’océan en passant par Paris sous un faux nom. Ce fleuve qui en toute logique géographique devrait s’appeler l’Yonne puisqu’à Montereau cette dernière est un tiers plus importante en largeur comme en débit que la Seine. Mais nous en avons déjà parlé.
Donc, nous avons tourné à droite, et sommes entrés en Seine. Une eau !… couleur de jade, superbe. Propre à vous donner envie de piquer une tête (ça change du canal). Beaucoup d’anciennes sablières devenues des étangs entourés d’une végétation assez abondante, des traces d’activité (vieux silos, vieux quais) et partout cette eau superbe.
Vert de Seine. |
Nous avons passé l’écluse de la Grande Bosse. Les bassinées étant rapides (d’où gros bouillons) on demande aux bateaux de plaisance de rester plutôt vers l’arrière du sas. Nous étions en train de lire ce panneau quand l’éclusière me demande par radio si je suis d’accord pour attendre un commerce qui n’est pas très loin derrière nous. Bien sûr : eux travaillent et le temps est – littéralement – de l’argent pour un marinier. D’ailleurs le principe est qu’ils ont priorité sur nous. Nous nous poussons donc pour l’attendre et le laisser passer. Ces grands quais en palplanches ne sont pas du tout accueillants, mais bon, on ne fait que passer.
Non seulement elles sont grosses mais elles vont par deux. |
Nous voyons alors arriver deux péniches à couple. Largeur 10 m. L’écluse en fait 11,40, donc tout va bien. Et pour la longueur, il n’y a pas de problème, elle mesure 180 m et les péniches n'en font pas la moitié. Quand même, on se sent tout petit.
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