Mardi 4 novembre.
Nous avons quitté la Meuse !
Ça n’a l’air de rien dit comme ça, mais c’est comme un déménagement, une nouvelle voiture, un autre boulot...Cette rivière qui nous accompagne depuis notre départ, le tout premier. Elle s’appelait alors l’Amer et faisait bien 1 km de large. Nous étions à Lage Zwaluve (prononcez comme vous pouvez). Aujourd’hui nous sommes à Pont à Bar, sur le Canal des Ardennes, et la Meuse continue sans nous, devenant de plus en plus modeste. Bien sûr, quand je dis : continue, il faut se souvenir que nous l’avons remontée. Nous sommes donc partis de la Meuse adulte, mûre, sereine, prête à se mêler au Rhin pour se perdre dans la mer, et nous la quittons jeune, pas encore épanouie mais pleine des promesses de l’âge mûr.
Seulement, pour se venger de notre trahison, la Meuse nous a fait un enfant dans le dos !
Passé la première écluse qui permet d’entrer dans le canal, nous arrivons à un coude qui s’élargit et, juste avant la deuxième écluse (Pont à Bar, donc) nous voulons nous arrêter pour tenir compagnie à Andy et Petra qui ont des problèmes avec leur moteur et qui vont le montrer à un mécanicien.
Un coup de marche arrière pour s’arrêter (pas de freins !), un coup de marche avant, barre tout à droite, pour tourner (pas de roues!) et... crac ! plus de marche avant !...et plus de marche arrière !... c’est à dire que le moteur tourne toujours bien, lui, mais la manette des gaz ne fonctionne plus. Le câble qui relie la manette des gaz au moteur est cassé. Et ça nous arrive juste devant le mécanicien ! Il y en a qui ont de la chance, non ?
Mercredi 5 novembre.
Nous avons passé la nuit ici, amarrés le long du canal, près d’autres bâteaux qui eux hivernent. Le mécanicien doit paser cet après-midi pour remettre un nouveau câble en place. Et nous venons d’apprendre que pour faire quelques travaux de consolidation, le niveau de l’eau d’un bief (la partie du canal entre les écluses 2 et 3) a était abaissé à 1 m. Donc, de toute façon, il nous faut attendre qu’il remonte pour pouvoir passer (notre tirant d’eau : 1,10 m). L’aventure est une école de patience.
Jeudi 6 nov.
Départ demain, peut-être... Nous attendons des nouvelles des VNF (voies navigables de France, qui gèrent le réseau hydraulique français). Patience, patience...
Nous avons quitté la Meuse !
Ça n’a l’air de rien dit comme ça, mais c’est comme un déménagement, une nouvelle voiture, un autre boulot...Cette rivière qui nous accompagne depuis notre départ, le tout premier. Elle s’appelait alors l’Amer et faisait bien 1 km de large. Nous étions à Lage Zwaluve (prononcez comme vous pouvez). Aujourd’hui nous sommes à Pont à Bar, sur le Canal des Ardennes, et la Meuse continue sans nous, devenant de plus en plus modeste. Bien sûr, quand je dis : continue, il faut se souvenir que nous l’avons remontée. Nous sommes donc partis de la Meuse adulte, mûre, sereine, prête à se mêler au Rhin pour se perdre dans la mer, et nous la quittons jeune, pas encore épanouie mais pleine des promesses de l’âge mûr.
Seulement, pour se venger de notre trahison, la Meuse nous a fait un enfant dans le dos !
Passé la première écluse qui permet d’entrer dans le canal, nous arrivons à un coude qui s’élargit et, juste avant la deuxième écluse (Pont à Bar, donc) nous voulons nous arrêter pour tenir compagnie à Andy et Petra qui ont des problèmes avec leur moteur et qui vont le montrer à un mécanicien.
Un coup de marche arrière pour s’arrêter (pas de freins !), un coup de marche avant, barre tout à droite, pour tourner (pas de roues!) et... crac ! plus de marche avant !...et plus de marche arrière !... c’est à dire que le moteur tourne toujours bien, lui, mais la manette des gaz ne fonctionne plus. Le câble qui relie la manette des gaz au moteur est cassé. Et ça nous arrive juste devant le mécanicien ! Il y en a qui ont de la chance, non ?
Mercredi 5 novembre.
Nous avons passé la nuit ici, amarrés le long du canal, près d’autres bâteaux qui eux hivernent. Le mécanicien doit paser cet après-midi pour remettre un nouveau câble en place. Et nous venons d’apprendre que pour faire quelques travaux de consolidation, le niveau de l’eau d’un bief (la partie du canal entre les écluses 2 et 3) a était abaissé à 1 m. Donc, de toute façon, il nous faut attendre qu’il remonte pour pouvoir passer (notre tirant d’eau : 1,10 m). L’aventure est une école de patience.
Jeudi 6 nov.
Départ demain, peut-être... Nous attendons des nouvelles des VNF (voies navigables de France, qui gèrent le réseau hydraulique français). Patience, patience...
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