Pour rappeler à ceux qui l'aurait oublié dans quelles conditions
je dois travailler pour vous mettre au courant
de ce qui nous arrive. Et on appelle ça des vacances !
Depuis quelques jours des bruits nouveaux se faisaient entendre quand le moteur tournait et, on s'en doute, tout bruit nouveau dans un moteur est un bruit étrange, et tout bruit étrange est un bruit inquiétant. Surtout que ces bruits augmentaient tous les jours !…
À Chitry (13 avril) nous avions rencontré Ted Johnson, célèbre dans le monde fluvial pour sa connaissance des moteurs Thornycroft et pour son stock unique de pièces détachées des susdits. Nous avions aussi découvert qu'il ne faisait plus de réparations et que notre moteur n'est pas un Thorycroft comme indiqué dessus mais un Ford (mystères et arcanes du mone des moteurs marinisés !) . Mais il nous a donné une adresse et nous avons pris rendez-vous avec ce mécanicien qui travaille à Mailly-la-ville («la ville » !) où nous sommes aujourd'hui.
Or, c'est depuis ce rendez-vous pris que les bruits augmentaient tous les jours !… Il était donc temps que nous arrivions. Ça me rappelle notre dernier ennui mécanique, à Pont-à-Bar sur le canal des Ardennes, quand le câble de la commande des gaz s'est coupé et que Ivanka a atterri tout doucement… dans les bras du mécano qui l'a réparée !
Donc, nous avons rencontré Herby, le mécanicien qui est connu dans la région pour « être tombé dedans quand il était petit ». Très bonne impression, à confirmer bien sûr. Diagnostic : le problème principal vient des silent-blocks qui se sont tassés. Au point mort la culasse touche la coque… vous imaginez les bruits !
Nous allons donc laisser Ivanka entre les mains habiles et expertes de Herby, le deuxième Anglais que je rencontre qui parle le français sans aucun soupçon d'accent et l'anglais avec… un terrible accent britannique ! Qu'il ait sévi à l'école maternelle de Mailly explique au moins l'absence d'accent en français…
Si la SNCF n'est victime d'aucune éruption volcanique, nous devrions être à Périgueux jeudi 22 avril au soir. Nous n'arriverons pas à Auxerre comme prévu, mais les prévisions sont faites pour être revues et quand nous reviendrons la chercher Ivanka aura un cœur refait à neuf, un lifting et quelques autres gentillesses du genre !
Comme pour les autres fois, le temps passé sur Ivanka nous paraît étrange, comme une parenthèse dans un monde parallèle, à la fois très court et très long. Si l'on fait le compte, nous n'avons pas navigué beaucoup de jours, mais Nevers nous semble si loin dans l'espace et si loin dans le temps ! Et nos journées sont si remplies de ces petites choses qu'on ne voit pas à la télévision (sauf parfois sur Arte ou la 7) que nous avons l'impression de naviguer depuis des mois !
Mais maintenant, back to Périgord !
À bientôt !
(Le lieu d'où j'écris : petite place herbeuse, tables de pique-nique, merles siffleurs et mésanges bruyantes (Le bruit que peut faire cette petite bestiole est incroyable !) rend difficile d'envoyer des images. J'attendrais donc pour en rajouter, dès que possible.
Je m'aperçois aussi que j'ai omis de vous parler un peu de Clamecy. Bizarre, je croyais l'avoir fait. Bon, je vais vérifier dans mes archives et rajouterai tout ça.
Stay in tune !
À Chitry (13 avril) nous avions rencontré Ted Johnson, célèbre dans le monde fluvial pour sa connaissance des moteurs Thornycroft et pour son stock unique de pièces détachées des susdits. Nous avions aussi découvert qu'il ne faisait plus de réparations et que notre moteur n'est pas un Thorycroft comme indiqué dessus mais un Ford (mystères et arcanes du mone des moteurs marinisés !) . Mais il nous a donné une adresse et nous avons pris rendez-vous avec ce mécanicien qui travaille à Mailly-la-ville («la ville » !) où nous sommes aujourd'hui.
Or, c'est depuis ce rendez-vous pris que les bruits augmentaient tous les jours !… Il était donc temps que nous arrivions. Ça me rappelle notre dernier ennui mécanique, à Pont-à-Bar sur le canal des Ardennes, quand le câble de la commande des gaz s'est coupé et que Ivanka a atterri tout doucement… dans les bras du mécano qui l'a réparée !
Donc, nous avons rencontré Herby, le mécanicien qui est connu dans la région pour « être tombé dedans quand il était petit ». Très bonne impression, à confirmer bien sûr. Diagnostic : le problème principal vient des silent-blocks qui se sont tassés. Au point mort la culasse touche la coque… vous imaginez les bruits !
Nous allons donc laisser Ivanka entre les mains habiles et expertes de Herby, le deuxième Anglais que je rencontre qui parle le français sans aucun soupçon d'accent et l'anglais avec… un terrible accent britannique ! Qu'il ait sévi à l'école maternelle de Mailly explique au moins l'absence d'accent en français…
Si la SNCF n'est victime d'aucune éruption volcanique, nous devrions être à Périgueux jeudi 22 avril au soir. Nous n'arriverons pas à Auxerre comme prévu, mais les prévisions sont faites pour être revues et quand nous reviendrons la chercher Ivanka aura un cœur refait à neuf, un lifting et quelques autres gentillesses du genre !
Comme pour les autres fois, le temps passé sur Ivanka nous paraît étrange, comme une parenthèse dans un monde parallèle, à la fois très court et très long. Si l'on fait le compte, nous n'avons pas navigué beaucoup de jours, mais Nevers nous semble si loin dans l'espace et si loin dans le temps ! Et nos journées sont si remplies de ces petites choses qu'on ne voit pas à la télévision (sauf parfois sur Arte ou la 7) que nous avons l'impression de naviguer depuis des mois !
Mais maintenant, back to Périgord !
À bientôt !
(Le lieu d'où j'écris : petite place herbeuse, tables de pique-nique, merles siffleurs et mésanges bruyantes (Le bruit que peut faire cette petite bestiole est incroyable !) rend difficile d'envoyer des images. J'attendrais donc pour en rajouter, dès que possible.
Je m'aperçois aussi que j'ai omis de vous parler un peu de Clamecy. Bizarre, je croyais l'avoir fait. Bon, je vais vérifier dans mes archives et rajouterai tout ça.
Stay in tune !
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