Déjà grande bien qu'encore très loin de son embouchure, la Loire à Decize.
Enfin !… La Loire a bien voulu se calmer un peu et nous laisser traverser pour rejoindre le canal du Nivernais. À 9 heures nous étions prêts, l'écluse aussi. Il nous a fallu attendre des Allemands qui venaient de louer un bateau pour la semaine. Ils ne savaient pas si l'écluse prenait deux bateaux en même temps et attendaient… pendant que nous attendions qu'ils veuillent bien entrer dans l'écluse…
Nous avons traversé la Loire en descendant sur quelques centaines de mètres. Grande vitesse, bouillons, courants divers et eau maronnasse. Puis deux cygnes blancs pour nous souhaiter la bienvenue dans un autre monde.
Nous avons traversé la Loire en descendant sur quelques centaines de mètres. Grande vitesse, bouillons, courants divers et eau maronnasse. Puis deux cygnes blancs pour nous souhaiter la bienvenue dans un autre monde.
Entrée du canal du Nivernais.
L'église de Champvert. Je ne sais pas vous,
mais moi les clochers penchés, ça me calme !…
mais moi les clochers penchés, ça me calme !…
Le canal du Nivernais a la réputation d'être le plus beau des canaux de France. Pour l'instant nous longeons une très grande usine. Mais patience, il nous reste 171 km (et 110 écluses) pour en juger. Particularité : aujourd'hui seule la navigation de plaisance utilise le Nivernais qui est géré en partie par le Conseil général, mais certains dépendent du C.G. pour leur salaire et d'autres de la VNF… je n'ai pas tout compris.
Malgré la pluie, légère, on apprécie le paysage campagnard parsemé de grosses maisons, de moutons et de bœufs blanc, charolais oblige. Une cigogne est venue tourner au-dessus de nous et non, nous ne sommes pas blasés ! Et puis nous avons eu la visite d'un circaète Jean-le-Blanc, un rapace de la taille d'une buse mais tout blanc avec un liseré noir à la base des ailes ouvertes. Très beau.
C'est aussi au début du canal que nous avons eu une charmante éclusière qui nous a suivis pendant trois écluses. Des sourires, des informations locales (parfois erronées !…), quelques potins éclusiers, un vrai plaisir. Notez que les éclusiers sont tous charmants, à l'exception d'un qui œuvre sur une écluse de l'Yonne et qui, selon un collègue, « a un dossier gros comme ça ! ».
Si vous pouviez voir l'état d'effondrement de la matelote, avachie - pardon ! alanguie sur un fauteuil, le regard vide, l'air absent (Aïe ! Arrête ! C'est pour leur faire comprendre !…) vous sauriez que faire 30 km en une journée en passant 9 écluses n'est pas une sinécure. Et demain, rebelote !
Malgré la pluie, légère, on apprécie le paysage campagnard parsemé de grosses maisons, de moutons et de bœufs blanc, charolais oblige. Une cigogne est venue tourner au-dessus de nous et non, nous ne sommes pas blasés ! Et puis nous avons eu la visite d'un circaète Jean-le-Blanc, un rapace de la taille d'une buse mais tout blanc avec un liseré noir à la base des ailes ouvertes. Très beau.
C'est aussi au début du canal que nous avons eu une charmante éclusière qui nous a suivis pendant trois écluses. Des sourires, des informations locales (parfois erronées !…), quelques potins éclusiers, un vrai plaisir. Notez que les éclusiers sont tous charmants, à l'exception d'un qui œuvre sur une écluse de l'Yonne et qui, selon un collègue, « a un dossier gros comme ça ! ».
Si vous pouviez voir l'état d'effondrement de la matelote, avachie - pardon ! alanguie sur un fauteuil, le regard vide, l'air absent (Aïe ! Arrête ! C'est pour leur faire comprendre !…) vous sauriez que faire 30 km en une journée en passant 9 écluses n'est pas une sinécure. Et demain, rebelote !
Bon anniversaire à celles concernées par le 9 avril.
Ce soir escale à Châtillon-en-Bazois. À la prochaione connexion !
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