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mardi 28 février 2012

Gurgy, Gurgy, morne escale !

C’était fin octobre 2010. Nous sommes repassés à Gurgy sur l’Yonne. L’endroit semblait accueillant. Tout était fermé à l’exception du restaurant dont on nous avait dit du bien. D’après le commentaire que j’ai écrit à l’époque, nous fûmes très déçus :

«  Au cœur du village « l’hôtel-restaurant de la rivière », qui semblait appétissant… Qui semblait. Abstenez-vous : c’est cher et mauvais. Seule la serveuse est agréable. »
    Aujourd’hui, un an et demi après, je reçois ce commentaire :

Je tiens à dire que cela se voit que vous n'êtes pas de fins gourmets car moi j'ai mangé là bas et rien n'était a redire, le prix n'est pas excessif et l'on mange mieux que dans des buffalo grill, campanile et tout ce qui s'en suit si c'est ça vos critères de comparaisons(ce qui au passage ne devraient pas avoir lieu d'être puisque se sont des chaines et non des indépendants).Dans c'est cas là rester dans votre bateau a manger pain pâté et saucisson au lieu de faire des commentaires désagréables. S.F

On sent quelqu’un d’énervé. Pourtant, je l’assure que je me souviens encore, après si longtemps, de la déception que nous avons ressentie ce jour-là. Alors  que dire ?
    D’abord, je jure, croix de bois croix de fer, que je n’ai jamais mangé dans un Campanile et si on m’a invité une fois dans un Buffalo grill, le souvenir que j’en ai c’est qu’on n'en attendait pas plus : ce qui est déjà bien, soit dit en passant.

    En revanche, le Restaurant de la rivière, on nous en avait parlé en bien, la salle était bien occupée par des gens qui semblaient être des locaux (un bon signe) et nous nous sommes attablés remplis d’espoir. J’avoue que j’ai oublié ce que nous avons mangé (pour Fabi, c'était du poisson) et j’aurais dû, à l’époque, vous donner le détail du menu. C’est ma faute. Mais le désespoir devant le côté quelconque de la nourriture était aussi profond que l’espoir qui l'avait précédé.

Or, que doit faire le client mécontent d’un restaurant ?
Vous avez déjà essayé de dire au patron que vous êtes déçu ?  Je l’ai fait une fois ; je ne recommencerai pas… Notre seule défense, c’est d’en parler, de le signaler de la manière qu’on peut et qu’on veut. C'est notre droit et c’est le risque de l’artiste qui montre sa peinture au public : on a le droit de ne pas aimer  et de le dire !
 M. ou Mme S.F. (la patronne peut-être ?) nous insulte bien inutilement et injustement.
J’aurai préféré qu’elle nous invite à revenir pour un autre essai !
Elle m'aurait prouvé qu'elle sait bien cuisiner et je lui aurais donné un cours d'orthographe.
Il n'est pas trop tard !
*

mise à jour : S.F. nous informe qu'il n'est pas le patron et que nous devons sans doute aimer les restaurants chics et chers avec peu dans l'assiette (faudrait savoir !…. Ah ! aussi, que l'orthographe, il s'en fout. Restons-en là…
*

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