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mardi 15 juillet 2014

Ça a giclé partout !…

Je l’ai toujours dit,  la navigation, c’est comme la vie, on ne sait jamais quand ça s’arrête.
Et là, nous sommes arrêtés.

Pour sortir de Nevers, nous nous sommes levés tôt ce matin. En effet, la VNF craignant de manquer d’eau sur cette partie du canal a réglementé les sorties de l’embranchement de Nevers (deux écluses). Or, au moins cinq bateaux ont prévu de partir ce matin et la première bassinée est prévue à 9 h 30. C’est celle que nous prendrons.

Revenus dans le canal latéral, nous nous sommes dirigés vers le nord et, environ dix km plus loin, après avoir traversé l’Allier sur un pont-canal de 343 m de long, nous sommes descendus grâce à l’écluse jumelle du Guétin, dans la partie du canal qui est alimenté par l’Allier même et donc ne manque pas d’eau.

Hélas, au moment de sortir de l’écluse, plus de marche avant, ni de marche arrière d’ailleurs. À peine un petit mouvement avant qui nous a permis de sortir du sas et d’aller nous amarrer au quai tout proche.

Ce quai nous a tendu les bras ! À gauche, l'écluse double du Guétin.


Je soulève le capot de la cale moteur. De l’huile partout !
Ma première pensée fut pour mon incompétence en mécanique : j’avais remplacé le filtre à huile du moteur deux jours avant et devais l’avoir mal remis en place, parce qu’on ne voit rien, qu’il n’y a pas de place pour tourner autour et que je ne suis pas doué.

Eh ! bien non. C’est l’inverseur le coupable, cette boîte qui, située entre le moteur et l’arbre d’hélice, permet de passer de la marche avant à la marche arrière (drôlement pratique quand on n’a pas de frein !). Cette boîte a fui. Toute l’huile qu’elle contenait s’est répandue, en giclant apparemment sur toute une partie de la cale moteur dont la propreté (relative, certes, mais quand même) faisait ma fierté.

Bien sûr, nous sommes dimanche et demain c’est la fête nationale !… Heureusement, le chantier naval Raimondo-Evezard (situé à Marseilles-les-Aubigny, à 15 km environ) est toujours prêt à dépanner les plaisanciers en détresse et c’est le 14 juillet à 14 h 00 qu’un charmant jeune homme bien baraqué nous informe qu’apparemment il ne s’agit que de cette vieille durite qui effectivement a éclaté. Ouf !…

Nous l’attendons pour aujourd’hui vers 14 h 00 avec l’espoir qu’une fois toutes les durites remises en place (et des durites adaptées cette fois et non bricolées comme précédemment) nous pourrons repartir dès cet après-midi.
À suivre, donc.

En attendant, le cycliste a fait un peu de tourisme. Je suis allé découvrir l’écluse circulaire des Lorrains qui permettait aux péniches d’entrer dans le canal en venant de la Loire et en remontant l’Allier, avant la construction du pont-canal si j’ai bien compris.

On arrivait par la porte de droite, venant de l'Allier. Après un demi-tour
complet on repartait par la droite !
J’ai poussé un peu plus loin pour voir le village d’Apremont, classé parmi « Les plus beaux villages de France ». Une quinzaine de km en vélo le matin à la fraîche, ça met en forme pour la journée !

Apremont.

Au Guétin, en plus d’un éclusier vraiment charmant et serviable (et qui fait pousser de délicieuses salades !) nous avons rencontré Arlette, célèbre patronne de la pizzeria L'insolite Enzo, Périgourdine de Saint-Léon-sur-Vézère qui décore sa salle de photos de Sarlat, Domme, Lascaux… j’avais l’impression d’être revenu au boulot !

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