Aujourd’hui (17 juillet) nous sommes partis à 08 h 00 du Guétin pour arriver à Marseilles-les-Aubigny, 11 km plus loin, où nous devons retrouver le patron du chantier fluvial qui nous a réparé les durites. Nous lui avons commandé une nouvelle batterie de démarrage pour remplacer la vieille qui commence à faire des caprices dûs à son âge canonique.
En arrivant sur la darse, encombrée de péniches freycinet plus ou moins rouillées, de coques découpées et reconstruites, de bateaux coulés… un chantier fluvial, quoi, nous cherchons où nous arrêter.
C’est à ce moment-là que je m’aperçois que je n’ai plus de puissance. J’ai beau augmenter « les gaz », il ne se passe presque rien, le bateau avance tout doucement et, en marche arrière, les vibrations sont aussi impressionnantes qu’insupportables. Courant sur notre erre, nous nous amarrons à couple d’un bateau qui n’a pas l’air habité, l’Aventure III.C’est la loi des séries, me dit Fabi. Peut-être, mais une série ça s’arrête où ? Je préfère penser au proverbe : jamais deux sans trois, parce que là, ça y est, c’est la troisième !
En fait, ce n’était pas grand chose : juste un manque d’huile dans ce fameux inverseur. L’huile fut rajoutée, la batterie remplacée. Nous avons fait connaissance de Patrick qui vit à l'année sur le petit Lucky; nous avons déjà des connaissances communes : les Mouches.
Et ce matin (17 juillet) nous sommes partis tout gaillards. La chaleur de plomb a rapidement calmé notre ardeur mais, néanmoins, nous avions parcouru 32 km en arrivant au port et passé 9 écluses. C’est ce qu’on appelle une bonne journée !
Et ce matin (17 juillet) nous sommes partis tout gaillards. La chaleur de plomb a rapidement calmé notre ardeur mais, néanmoins, nous avions parcouru 32 km en arrivant au port et passé 9 écluses. C’est ce qu’on appelle une bonne journée !
Au revoir Marseilles-lès-Aubigny |
Son œil méfiant semble demander : Vous venez pourquoi, les Périgourdins ? |
L'équipage en tenue d'été. |
Nous allons passer la nuit à Ménétréol-sous-Sancerre. Étant des abstinents volontaires et heureux, nous nous abstiendrons de grimper jusqu'au haut de la colline d'où Sancerre domine la vallée. D'ailleurs, après une journée pareille nous avons bien mérité un peu de repos !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire