Le retour

Après avoir terminé tous les préparatifs pour que l’Ivanka passe l’hiver sans problème : fermeture du robinet du réservoir, arrêt de la pompe, vidange des tuyaux, du vase d’expansion et du chauffe-eau, démontage du mitigeur de la douche (qui avait explosé par 15 jours à — 15° à Épinal), isolation du tuyau de cheminée du poêle à mazout, remplissage au maximum des réservoirs de gazole, etc. (je vous le dis, on n’est pas en vacances !), nous avons pris le bus puis le RER qui nous a conduit à Paris.

Le petit matin à Carrières-sous-Poissy.

Carrières-sous-Poissy n’est finalement pas très loin de la gare de Lyon. En trente minutes, nous y sommes. Cela nous laisse le temps de faire quelques courses, de jeter un coup d’œil nostalgique au port de l’Arsenal et même de nous promener dans le Jardin des Plantes, toujours agréable malgré la pollution visuelle de quelques installations d’art contemporain (sic) perpétrée par la FIAC toute proche.

Non, non, non, je n’ai pris en photo ni l’amoncellement de cagettes en plastique gris vaguement découpées en forme vaguement sphérique (commentaire entendu d’un papa à son fils d’une dizaine d’années qui lui demandait : « C’est quoi ça, papa ?

– Euh… des cagettes… en plastique… pour faire une sculpture… de merde ! »… Ce devait être un critique d’art de passage.), ni les alignements bien géométriques et perpendiculaires de plots lumineux (le soir bien sûr) éclairant un gazon, ni le filet en brin de plastique rouge au-dessus de moi… Quoique grâce à ce dernier, levant la tête, j’ai pu découvrir une sorte de perroquet, une petite famille en fait, nichant dans les platanes et qui font les yeux ronds devant ces œuvres d’art contemporain (sic). Si vous trouvez que je n’y comprends rien, que j’ai un goût de béotien provincial et aigri et que je suis un vieux ringard, vous avez sans doute raison et je vous aime quand même. Cependant, ne me demandez pas de vous offrir une de ces choses, mon refus serait catégorique.

Les yeux ronds : il voit ça toute la journée, l'art contemporain...

Est-ce "l'art" qui rend cet ours furieux ou la châtaigne qui lui est tombée sur la tête ?

Parti à l’heure, le train arriva à l’heure. Ça arrive.

Nous avons eu un mois d’octobre exceptionnel, doux et souvent ensoleillé, nous avons traversé la plus belle ville de… France, rencontré et retrouvé pleins d’amis. Un chouette voyage.

Merci de nous avoir suivis.

À bientôt !