Woodenwidget

images à cliquer

mardi 31 mars 2015

Attendre, dit-elle.

Attendre, est une des activités courante quand on a besoin de quelque chose, je ne vous l’apprendrais pas. Mais là, je ne sais plus ce que nous attendons. D’une part, nous avons commandé une pompe à eau en 24 V pour que cessent de se moquer les ceusses qui s’y connaissent mieux que moi. Et aussi, un peu, pour avoir de l’eau courante au robinet de la cuisine et à la pomme de douche sans avoir les oreilles cassées et le cœur battant d’inquiétude sous les décibels d’une pompe shootée au voltage excessif.

Mais nous attendons aussi que se calme la petite tempête (coup de vent force 6, disons, dans les rafales) qui s’est abattue sur nous depuis deux jours et qui ne cesse pas. La nuit, les grincements des pontons secoués par les rafales nous réveillent, le souffle des bâches des bateaux voisins qui protestent sous les claques éoliennes nous empêche de dormir, le sifflement de l’air dans les haubans, les bastingages, les pontons, les branches et tous les petits minuscules passages en sifflet que le vent sait trouver pour nous dire qu’il est là, nous perturbent la somnolence… bref, nous dormons mal. 

C'est-la-danseu-des-bi-dons…


clapot bis.

clapot toujours.

Aperçu de clapot.

Avec une coque ronde comme une savonnette et un bateau sensible comme une feuille morte, il serait peu prudent de partir dans un tel vent. Qu’attendons-nous au juste ? La pompe ? Pas forcément, parce qu’une fois qu’elle sera là, montée et fonctionnant, nous n’aurons plus d’excuses pour ne pas partir.  Si elle n'arrive que demain, ce ne sera pas grave. Alors, disons que j’attends que le vent se tasse et que revienne le temps calme si propice aux départs pour Cythère.

Bref, comme dit Fabi : on attend, quoi.

Aucun commentaire: