Peut-être que déjà à Plasmolen, notre port de départ, on sentait la marée, mais c’est bien loin maintenant et j’ai oublié. En tout cas, elle n’était pas aussi forte qu’ici où, en ce moment, il y a ans les trois mètres de différence entre basse et haute « mer ».
Curieusement, alors que l’océan est encore à plus de 100 km par le fleuve, on oublie les montres et on se repère à la marée : elle monte… elle descend… Ajoutez à cela quelques beaux voiliers qui séjournent dans le port et mon cœur se serre un peu à la pensée de tous ces voyages que nous ne ferons pas.
Parlant de voyage, nous avions été accueillis sur le ponton qui nous était préparé par Pedro, jeune, blond, barbu, souriant. Il vient d’acheter un voilier de dix mètres de long et prévoit dans quelques mois de retourner dans son pays, le Brésil, avec sa petite famille : Louise, Jasmine (6 mois) et Sion le chien. Il a acheté – une très bonne affaire ! – son voilier à Migenne, sur l’Yonne et le prépare pour l’emmener jusque dans le golfe du Morbihan en première étape. Il faut remâter, regréer tous les cordages, et j’ai été content de lui donner un tout petit coup de main quand j’ai pu. Hier le Rock’n roll est parti. J’espère qu’ils n’oublieront pas leur promesse de nous donner des nouvelles quand ils arriveront de l’autre côté.
Fabi découvre l'intérieur d'un voilier, guidée par Louise. |
Avant le départ, petit cours de matelotage pour un matelot novice. |
Bon vent, Rock 'n roll ! |
Très doucement nous nous préparons à abandonner l’Ivanka pendant deux mois. Il n’y a pas grand-chose à faire, en fait : ce n’est pas un hivernage. En gros, il faut ranger. En surveillant la marée parce que c’est quand elle est haute que la connexion wi-fi est la meilleure !
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