Une si belle plante, dommage qu'elle soit envahissante. |
Environ 300 m, c’est le trajet parcouru par l’Ivanka le 29 mars au matin. Nous sommes revenus à la halte du camping parce que l’environnement y est plus agréable, que nous pouvons prendre de l’eau et que le camping lui-même ouvre le 1er avril.
Le premier avril, comme le canal… officiellement. Il paraît que c'est la myriophylle qui envahit tout. Il faut donc la faucarder. Ce qui fait que nous sommes coincés jusqu'au 15 avril sans doute. Mais nous verrons s'il est possible d'aller jusqu'à Abbeville, dernière étape atteignable avant la date d'ouverture. Nous verrons.
En attendant, les bateaux, c’est comme les maisons : quand on les abandonne quelques mois, il y a toujours quelque chose qui cloche au retour. Hier soir, la pompe à eau qui redémarre deux fois de suite : fuite dans le pic avant. Je coupe la pompe pour pouvoir dormir tranquille. Le lendemain, je remets la pompe en route : pas de fuite visible…
Soleil de printemps ?… |
Le lendemain à midi, soudain la radio se tait : plus de jus ! Alors que nous avons fait tourner notre générateur et chargé les batteries à 100 %, hier. Aïe ! serait-ce le signe qu’elles vieillissent – elles-aussi ? Nous les avons achetés en août 2008. Sept ans et demi, il paraît que c’est une bonne durée de vie pour ces petites (lourdes) choses. Rechargées de nouveau aujourd’hui grâce au générateur (économique, efficace), nous attendons de voir si la chose se reproduit. Ce matin, nous surveillons nos batteries, bien sûr. Or les réparateurs viennent remettre en route les bornes eau/électricité de la halte. Il les règlent et nous invitent ensuite à profiter de la période gratuite qu’ils ont installés. Nous verrons donc les batteries demain. Coïncidence ? Le jour où les batteries nous lâchent, le soleil sort des nuages…Et le voilà qui chauffe (si, si) au point de nous donner l’impression que le printemps est là, parce que ce matin il ne faisait que 3° C dehors…
Le lendemain, pluie, grisaille… Cela n’empêche pas les habitués à se promener. Certaines ne ratent pas un jour. Il y a Liliane et a chienne joueuse qui se précipite, son jouet en plastique dans la gueule, vers tout individu susceptible de le lui jeter au loin. Elle vous regarde fixement, la queue en balancier et gémit doucement comme si elle pensait : « Bon, celui-là, il va comprendre ? ». Il y a la dame en rouge et rose qui s’arrête toujours au pied du même arbre, l’enlace et y puisse des forces qui la ressourcent.
Il paraît que la région a changé de nom et que nous sommes dans les Hauts-de-France. Moi je trouve le nom plutôt joli. Mais ce n’est pas certain que le français y soit la langue officielle : Ce matin, dimanche, nous sommes allés à une « rèderie », c’est-à-dire un vide-grenier. Et je n’ai pas trouvé de quoi la rue de l’Acaterie est le nom…
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