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vendredi 28 juillet 2017

Haverskerke > Sailly sur la Lys

Au téléphone, hier, nous nous étions mis d’accord. Je voulais passer l’écluse, tout à côté du port d’Haverskerke, à 9h00. L’éclusier me proposa 9h30 et nous nous mîmes d’accord pour un rendez-vous ce matin à 9h15.
Nous avons passé l’écluse à 9h30…

C’est parti pour une petite étape de 28 km et deux écluses. La Lys nous emporte dans un courant très léger. La réputation que lui font les guides et les plaisanciers (même Jean-Luc… Hum !  fiable ?) est, pour l’instant plutôt usurpée: même sous un grand soleil, étonnant en cette fin juillet (Eh! nous sommes tout en haut, dans le Nord), les paysages n’ont rien d’extraordinaire et ce qu’on voit des quelques villages devant lesquels on passe ne donne pas une envie irrésistible de s’y arrêter. Mais c’est peut-être parce que nous sommes des plaisanciers gâtés, nous avons vu déjà tant de belles choses et de beaux paysages.

Si l’on excepte quelques usines ici et là, nous traversons une campagne plate, couverte de champs de blé, de pommes de terre et de betteraves. Parfois la rivière se resserre et avec les arbres qui s’étalent comme s’ils étaient chez eux, la largeur du passage se rétrécit au point qu’à un moment, on touchait les feuilles de chaque côté. Heureusement, ce n’est pas à ce moment-là que nous avons croisé la Mini.

La halte de Sailly

Croi-ser une grosse péniche… (air connu)

Nous en parlions depuis le départ. Il fut un temps où cette rivière était empruntée par les commerces, les écluses sont au gabarit freycinet (40 m x 5 m. environ), la taille de ces péniches que tout le monde connaît. Mais les rives dégradées, les passages étroits, les courbes assez serrées, les quais d’usine déserts, poussiéreux et rouillés, témoignent de cette époque révolue. Avec la tranquille certitude du capitaine qui sait de quoi il parle, j’affirmai au matelot, mais non, seuls les plaisanciers empruntent la Lys aujourd’hui. Et voilà qu’à la sortie d’une courbe arborée, nous rencontrons la Mini, péniche de commerce qui paraît minuscule sur un canal grand gabarit où ses consœurs peuvent faire jusqu’à 100 m de long et 9 m de large, mais qui paraît immense quand on la croise sur une petite rivière aux bords envasés. Désolé, mais je n’ai pas eu le temps de la prendre en photo, je tenais le macaron, qui est la barre à roue d’une péniche.


À midi et demi nous étions amarrés au ponton de Sailly-sur-La Lys. Halte agréable, sans eau ni électricité. À moins d’1 km, près de la mairie, on trouve un petit centre commercial avec tout le nécessaire y compris une station d’essence.

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