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vendredi 28 juillet 2017

Sailly-Armentières

Ce fut une courte étape (10 km), mais nous ne regrettons pas de nous être arrêtés à Armentières.

Depuis Sailly, la rivière avait un peu changé, plus diverse, plus variées dans ses rives, plus large aussi et je trouvais mon opinion de la veille un peu injuste. La Lys est une belle rivière, au moins à partir de Sailly.

Armentières? « C’est un joli petit coin charmant », composé de deux darses nichées dans une nature civilisée: le parc des Prés du Hem.

Thierry, le capitaine, est accueillant, serviable, compréhensif, en un mot sympathique. Décidément, on peut dire que les capitaines de port sont l’atout majeur de la Lys et pourraient bien devenir les meilleurs souvenirs de ce voyage!


L'Ivanka bien encadrée dans une darse tranquille.
Que dire de plus ?

Les Prés du Hem sont un parc très fréquenté, mais si grand qu’on ne s’en aperçoit pas. Géré par la Métropole européenne de Lille, il accueille beaucoup d’enfants et de jeunes qui ont eu la chance de ne pas se voir infliger le « départ en vacances » que subissent tant d’innocents en ces dates fatidiques. Imaginez, pas de valises mal faites dans lesquelles on oublie le principal, pas d’entassement dans des voitures toujours trop étroites quand on doit les partager avec son frère ou sa sœur aînée, pas d'autoroutes aussi monotones qu'interminables, pas d’arrivée dans un lieu inconnu dépourvu de copains, pas de chaleur excessive surtout, pas de foule graisseuse et poudreuse sur une plage encombrée, pas de méduse, pas de mistral… 
Bon, vous avez compris que ce parc, avec son lac de 44 hectares, sa plage surveillée, ses pédalos, ses dériveurs, ses catamarans, sa réserve ornithologique, ses promenades pendant lesquelles on peut jouer aux contrebandiers (ou aux douaniers), et même avec son petit train (vélos interdits), etc. est un lieu de vacances idéal.


De l’autre côté de la rue, face à l’entrée, on trouve un petit supermarché, ce qui pour les plaisanciers ajoute la touche finale à la halte de la petite ville d’Armentières qui surprend, elle aussi, les voyageurs du Sud par la taille de sa mairie et de son beffroi.


C'est à qui aura le plus grand, le plus gros… vieille histoire.

La ville n'essaie pas d'attirer les touristes par ses aspects culturels : église présentant des peintures flamandes, mais ouverte le vendredi de 10 h 30 à 11 h 00 ; office de tourisme plus qu'accueillant et professionnel, mais obligé de fermer quinze jours en août – en août ! – pour cause de départ en congé du personnel sans que rien ne soit prévu pour le remplacer… Bon, on n'est pas en Dordogne… Quoique je me souviens du temps où l'office du tourisme de Sarlat était petit, modeste, mais les touristes déjà très nombreux, ce qui n'empêchait pas la directrice de prendre ses vacances en août, "avec ses enfants". 


Pas culturelle la région ? Faut pas exagérer. Parfois, au détour d'une rue, on découvre un érange totem :


Ça ne se voit pas en Dordogne.

Ne riez pas, ce serait signé Jeff Koons, ça coûterait des millions… et puis, il y a le « potje vleesch ». Mais ça, ce sera pour plus tard.


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