Après un court trajet sans problème particulier (passage d’une seule écluse, grand gabarit, certes, mais d’un petit dénivelé de 2 m. De plus, nous sommes avalants, c’est-à-dire que nous descendons de niveau et, lorsqu’un sas se vide, c’est toujours très tranquillement. C’est au remplissage d’une écluse que la bassinée peut-être mouvementée si l’éclusier va trop vite ; mais c’est rare.) nous sommes arrivés à Béthune.
Pour cela, il faut s’engager dans un diverticule assez large – c’est un ancien canal – sur plus d’1 km avant de découvrir, tout au fond, caché derrière un blanc bateau à passagers, un ponton assez grand pour accueillir deux ou trois bateaux. Amarrage sans problème ; borne électrique généreuse.
On n'aperçoit le ponton qu'au dernier moment, mais il est ien là. |
Béthune ! Dans mon souvenir il s’agit d’un catcheur, le « Bourreau de Béthune » qui faisait ses acrobaties masqué. Toute une époque ! Mais voyons plutôt.
La halte est à 1 km 5 de la grand-place qui frappe par ses alignements de façades toutes plus minces, toutes plus élancées, plus originales les unes que les autres. Au centre, le beffroi obligatoire par ici ; les gens, charmants. À l’office du tourisme, un dessin humoristique explique que la différence entre un bain de soleil sur une plage du sud et un bain de soleil ici, c’est qu’à la fin, ici, on n’a pas de traces de maillot !
Étonnantes façades longilignes ! |
À droite le beffroi. À gauche… la mairie ! architecte, M. Allemans. Sont pas rancuniers les Béthunius ! |
C’est vrai qu’il fait frais, ou doux. En contrepartie, pas de peau rougie, par de petits grassouillets, en débardeur ou torse nu, suintant de crème solaire en claquettes-chaussettes, traînaillant sur les trottoirs en léchouillant une glace qui dégouline… — mais, me feront remarquer certains esthètes, pas non plus de jolies filles en maillot de bain. Certes, mais des jolies filles quand même : il y en a partout !
Bref, une ville agréable (quelques restaurants à essayer), une grande surface à 1,2 km pour les courses, un environnement tranquille : Une halte à recommander.
Petit détail : l’escalier qui permet de passer du ponton à la route ressemble plutôt à une échelle de bateau et si vous avez des problèmes de jambes vous aurez du mal à « descendre » à terre.
Après deux nuits béthunoises, nous partons pour embouquer la Lys.
Alors, on "descend" à terre ? |
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