Exemple de grand gabarit |
Malgré quelques pluies d’orage, et un peu de vent par rafales, tout s’est bien passé. Douai a deux ports de plaisance. Le premier, au début de la Scarpe inférieure, et l’autre en ville, au bout de 2 km de courbes étroites et resserrées entre des arbres exubérants. Nous essaierons celui-là lors d’une prochaine escale ici.
Le premier port relève de la VNF qui, au téléphone, n’a pas l’air d’en connaître l’existence (sic…). L’alimentation électrique y nécessite une prise en 32 ampères que les bateaux de plaisance ne possèdent pas (nous fonctionnons avec des prises en 16 A.) et il faut acheter une petite clé, soit auprès des bureaux de la VNF, quelque part en banlieue, soit à l’office du tourisme, au centre-ville. C’est là que je me dirige en enfourchant mon vélo.
Hélas ! les statuts de l’O.T. ayant changé, ils ne peuvent plus rien acheter momentanément et ils n’ont plus de clés. Donc, direction les bureaux de la VNF. Les indications de l’O.T. sont très claires, jusqu’au troisième rond-point. Rien ne ressemble plus à un rond-point qu’un autre rond-point. Oui, je sais, la décoration est différente, mais pour les autochtones qui les empruntent journellement, la décoration ne s’imprime pas dans leur mémoire. Au téléphone – merci les cellulaires – on m’explique : suivez les drapeaux, nous sommes juste au bout ! Hélas, les « drapeaux » — des sortes de banderoles annonçant le programme culturel de l’été – étaient dans mon dos et je n’ai pas tourné la tête assez pour les voir. Me revoilà sur un autre rond-point… Bref, pour être court, j’y suis arrivé finalement arrivé. Comme toujours à la VNF, l’accueil est agréable. Après avoir acheté un peu d’eau et d’électricité, je me renseigne pour savoir où acheter cette fameuse prise en 32 A. Il me faudra plusieurs ronds-points et plusieurs magasins pour trouver toutes les pièces nécessaires. Puis après plusieurs ronds-points, plusieurs allers-retours, plusieurs questions à plusieurs locaux, j’ai fini par retrouver le port sans avoir de réponse à cette lancinante question : pourquoi équiper les bornes électriques d’un port de plaisance de prises que les bateaux de plaisance ne possèdent pas ? Mystère de la VNF… On peut rester ici vingt et un jours sans contrat, mais pour des durées plus longues, il faut signer un COT avec la VNF. Certains résidents ont la fâcheuse manie de fermer à clé la porte du ponton ce qui fait que pour la passer lorsqu’on n’est que de passage, il faut contourner la grille en longeant le bord étroit du quai, ce qui n’est rien quand on a les mains vides, mais plus délicat avec des courses ou avec un vélo !
La ville nous a plu. Nous y reviendrons.
Où l'on voit que Walt Disney manque d'imagination ! |
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