Metz ? C’est jaune. Un jaune curieux, ni beau ni laid. Je dirais un jaune agréable. La ville semble ouverte par quantité de travaux, les rues sont éventrées, les ponts en travaux et sans doute, qu’un jour, la circulation sera facile en ville.
La cathédrale elle est impressionnante de hauteur : 42 m dans la nef centrale. Des milliers de mètres carrés de vitraux dont certains carrément agressifs (de Villon) et d’autres, de Chagall, plus doux. Impression de vide. Je me demande pourquoi, alors que le but de ces édifices — les cathédrales gothiques – étaient de célébrer la gloire de Dieu, d’élever l’âme et l’esprit des fidèles (et incidemment de frimer devant les autres villes aux monuments plus modestes), on ne s’y sente pas vraiment bien ? La taille du bâtiment qui écrase autant qu’il impressionne ? Le dénuement intérieur (c’est vrai qu’à l’origine tout ça était peint) ? Le peu de monde qu’on y trouve alors qu’elles sont faites pour accueillir des foules ? Peut-être encore par la boutique aux bondieuseries, inévitable semble-t-il, qui brille dans l’obscurité ? Honnêtement, à Metz il n’y en a qu’une et son éclairage est assez modeste pour ne pas agresser les yeux. Mais il y en a une.
Malgré tout, on se sent mieux dans une modeste église romane, enfin moi.
L’hiver est là ! Premier gel sur le ponton. Et dire que la navigation n’est pas finie !…
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