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jeudi 1 novembre 2012

3/3 Quelle journée !

3/3 c'est pour vous indiquer que c'est le troisième poste que j'écris aujourd'hui. Pas de souci : je vous laisserai le temps de tout lire.


Mercredi, 31 octobre, le mois se termina en beauté. Nous allâmes visiter le « Pompidou-Metz », musée d’art contemporain dont tout le monde a entendu parler.
Tunnel ferroviaire d'accès au musée.

Le bâtiment du musée est original, un peu trop peut-être. Je veux dire qu’on a l’impression que les architectes ont cherché à être originaux et l’extérieur, tout en courbes, contraste – trop à mon goût – avec la structure intérieure parallélipipédo-cubique.

Les volumes intérieurs sont vastes et la première œuvre qu’on découvre : un rideau de scène peint par Picasso, impressionnant par sa taille est intéressant comme tout ce que fit Picasso dans sa période « pré-picasso ». J’aime aussi ce qu’il fit après, mais pas tout.

Ensuite, il faut monter en étage pour découvrir l’exposition temporaire… C’est de «  l’art » conceptuel, de Sol LeWitt. Euh…
Que je vous explique : ce monsieur a une idée. Il l’écrit sur une feuille de papier. Puis il dessine un brouillon format A4, qui est l’œuvre. Pour une exposition à l’étranger (Lewis était Américain), à Metz par exemple, il envoie un assistant qui connaît bien ses œuvres, embauche des « petites mains » – étudiants des Beaux-arts trop heureux de travailler pour l’Artiste, sans doute – et par leur intermédiaire le dit Artiste « recrée » l’œuvre directement sur les murs du musée. À noter que s’il y a des erreurs dans la reproduction de  l’œuvre — il y a toujours des erreurs puisque chacun étant différent comprend les instructions de l’Artiste différement – s’il y a des erreurs donc, l’œuvre de l’Artiste devient aussi l’œuvre du dessinateur qui devient donc artiste lui-même. Vous me suivez ?… À la fin de l’expo tout est détruit et, comme le dit l’assistant avec un sourire peut-être naïf : COmme ça on peut recommencer ailleurs !
Si vous me demandez : ça vous a plu ? Je vous dirai :
je vous réponds pas, on se fâcherait…

Fabi a trouvé ça très pédagogique. On peut montrer aux enfants qui font ça à l’école maternelle qu’ils pourront finir un jour dans un musée.

Mesdames, messieurs : Sol LeWitt ! (si, si !…)

Ensuite nous sommes montés à la découverte de l’exposition tirée du fonds du FRAC. Des photos de grands photographes. Accrochées artistiquement sur les murs noirs d’une immense salle plongée dans le noir. Seul éclairage : une lampe torche chacun. Vous voyez : des photos sous verre éclairées par une lampe torche qu’on tient dans la main… quelle idée lumineuse !… Sans doute qu’un artiste conceptuel admirerait les reflets sur les verres. Moi, j’aime pas les reflets.

Après avoir admiré de loin la gare, chef-d’œuvre germanique du début du siècle dernier, nous sommes allés chez McDo qui nous est cher pour son WI-FI. Et là nous avons participé nous-mêmes à une sorte de chef-d’œuvre. 

Les autres photos étaient sur l'iPhone !

Pour faire court, un trio d’artistes de haut vol ont subtilisé mon mobile d’une manière si audacieuse et bien au point que l’un comme l’autre, nous n’avons rien vu !

Quelle journée !…

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