Au port de Saarburg nous avons dérangé une foulque en train de fonder une famille. Après quelques instants tendus et bruyants, elle est retournée au travail et le lendemain, un œuf de plus ! Vous voyez, il y a des choses qui marchent toujours malgré le réchauffement climatique ! (et croyez-moi j’ai du mérite à vous parler du réchauffement par les temps qui courent !).
Quelques minutes plus tard, partant en vélo vers la ville, j’ai rencontré une ouette d’Égypte amicale, enfin pas farouche pour un sou. J’aurais pu la caresser mais je me suis retenu : la vie sauvage c’est la vie sauvage. Mais quelle beauté subtile dans ces plumes diaphanes, à la fois légères et solides, et colorées comme l’Orient d’où elles viennent. Quant aux pattes roses, c’est la touche finale : la classe !
Et puisqu’on en est aux belles choses, j’ai rencontré un vignoble qui m’a réconcilé avec les vignobles. Si, en plus, il produisait du bon raisin de table, ce serait parfait, mais j’ai des doutes…
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Vous avez vu ces pattes ! |
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C'est pas tout ça, mais je ne suis pas en vacances, moi ! |
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et le lendemain : voilà le travail ! |
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On croirait qu'elle m'attend. |
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Pas farouche, l'ouette ! |
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Une vigne de cœurs, joli, non ? |
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