Un port de plaisance, c’est comme un petit village. Il suffit que trois bateaux soient côte à côte et voilà, vous avez la grand-place où l’on échange les informations, les projets, les recettes.
Parlant de recettes, à Moret, nous sommes particulièrement gâtés.
D’abord, nous avons nos voisins français, Chantal et Claude sur le Baldassare, rencontrés l’autre soir chez nos sauveteurs. Nous avons passé la soirée d’hier à leur bord. Madame a fait la pizzaïola pendant sept ans. Nous avons donc mangé des pizzas délicieuses accompagnées d’une délicieuse salade de Fabi qui fait des salades depuis… longtemps.
Le Baldassare |
Capitaine Claude. |
Ensuite nous avons nos voisins anglais, sur ce superbe bateau déjà vu à Montbouy l’Elisabeth. Peter et Sheena y accueillent des passagers (6 au maximum) pour des voyages qui doivent être agréables puisque certains reviennent douze ans de suite !
Eh ! bien, pour répondre à la question qui fait mon titre, à personne ! Voilà un Anglais, Peter, qui en 24 ans de séjour en France n’a passé que quelques semaines dans son Albion natale, mais qui a un fils compté parmi les meilleurs cuisiniers du Lot !… Évidemment, ça déteint sur la famille ; Peter vous prépare en riant un porcelet à la broche et même – frottez-vous les yeux, ô incrédules, ô perplexes, ô sceptiques – un foie gras mi-cuit en terrine comme au pays, dis !…
Peter, le grand chef devant son bateau. Tout au fond, Chantal. Tout à gauche, Sheena |
Enfin, détail qui tue, ce porcelet cuit doucement sur un lit de charbon de bois… du Périgord… On vit une époque formidable, non ?
Et ce soir, tout le monde se retrouve sur le ponton. Un petit village, vous dis-je.
Les derniers arrivent en bateau. Ça évite de prendre la voiture, pour faire 300 m. |
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