L’escale de Melan s’est bien passée. Le ponton tout pour nous et nulle chute pour personne (voir l’escale de printemps). Le lendemain arrive une vedette hollandaise qui bat fanion de l’ANPEI, l’association des plaisanciers dont nous sommes. C’est le Candide aperçu à Val-St-Martin, le petit port privé en aval des Andelys, envasé et presqu’à l’abandon, où nous avons fait halte dans les deux sens. Nous l’invitons à venir s’amarrer à couple. Puis nous irons dégager un bout de quai de ses broussailles pour qu’il puise s’y amarrer entre deux bollards tout neufs.
Nous partons mardi matin dans l’espoir d’aller nosu amarrer au ponton d’Andrésy, à côté de chez notre ami Philippe, le magicien des vélos. Hélas ! pas de chance, le ponton est occupé. Nous faisons donc demi-tour pour aller nous amarrer un kilomètre en amont, entre un freyssinet et un tchalk battant pavillon français, Ojasses. La propriétaire du tchalk nous informe qu’il est interdit de nous amarrer ici, mais nous attendrons le passage de la responsable VNF. Surtout que dès 14 h 00 nous sommes protégés des ardeurs du soleil par un saule aussi vieux que superbe qui nous couvre de son ombre protectrice. Un endroit idéal ! Quelle chance !
À l'ombre du saule pleureur. |
Après vérification, le ponton où nous allions nous amarrer devrait bientôt être supprimé des cartes : bollards disparus, planches manquantes ou cassées… Étonnamment les prises électriques ont l’air de toujours fonctionner, mais jusqu’à quand ? C’est dommage que les municipalités négligent des plaisanciers qui s’arrêtent et font marcher, si peut que ce soit, le commerce local… La Seine aval manque de haltes pour plaisanciers, à tel point que Roland du Candide a fait demi-tour aux Andelys, alors qu’il prévoyait d’aller jusqu’à Rouen, dégoûté par le manque de haltes possibles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire