Précisons tout de suite que j’ai fini par voir la mer à marée haute à Saint-Valéry. Donc, nous pouvons partir, après trois journées consacrées aux trains à vapeur d’autrefois. Magnifiques et fumantes locomotives astiquées et reluisantes, comme une pomme avant de la croquer.
Jouer au petit train… en grand : le pied ! |
Lundi matin (18 avril), nous larguons les amarres et, naviguant de conserve avec l’Antigone nous avons rejoint Abbeville où nous nous arrêtons, alors que l’Antigone continue en direction d’Amiens où nous devrions la croiser de nouveau. Nous avons bien sympathisé avec Catherine et Michel, qui nous ont fait découvrir le « gâteau battu » – argument suffisant pour revenir en Picardie – et avec qui nous avons partagé une pissaladière de Fabi. Vous êtes loin, vous nous manquez, nous nous consolons.
Temps beau mais vent froid.
Abbeville. |
À Abbeville, visite du musée Boucher de Perthes (le père de la préhistoire) que des Périgourdins ne peuvent ignorer. Petit, divers, bien aménagé, c’est une visite agréable. Conquis par le « gâteau battu », nous nous devons de goûter celui d’Abbeville qui a gagné la médaille d’or des gâteaux battus en 2015. Eh bien, non. Les deux que nous avons goûtés à Saint-Valéry (de deux boulangeries différentes) étaient bien meilleurs, avec plus d’œufs, plus de beurre, plus de levure, plus de tout, quoi. Celui-ci a le goût d’une très bonne brioche, mais le gâteau battu, c’est autre chose !…
Voilà comment se coupe un gâteau battu. D'abord on le décapite, |
Puis on le démembre ! |
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